Que
dire ?
Monique L
A la vue de lextrait, je me sens un peu ignare (et cest peu
dire !). Comment évoluer sans aide ? Je ne connais que la
poésie classique. Jai lu des poèmes de Sylvia
Plath dans Ariel
: ils sont pour moi plus accessibles.
Suzanne
Réponse à Voix au chapitre, à Monique en particulier
pour cette belle découverte ! Voilà une poésie qui
résonne en moi.
Claire, très rétive par principe à la poésie
J'ai lu tranquillement d'une traite et ai été saisie, surprise.
Nathalie B
J'ai été très émue par ses mots qui ont fait
écho. J'aime beaucoup.
François
C'est une très belle découverte.
Marie-Odile
Merci pour les extraits de Valérie Rouzeau que je découvre
grâce à vous.
Ses mots glissent sur d'autres mots déjà entendus et c'est
parfois comme si je lisais deux textes superposés, ou plutôt
comme si j'entendais deux énoncés. Par exemple, la chanson
de l'enfance "Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés"
affleure sous le texte poétique "Nous n'irons plus aux
champignons, le brouillard a tout mangé les chèvres blanches
et nos paniers" car c'est toujours un enfant qui perd son père.
Dans le dernier extrait "Je est un autre" devient "Je
est un hôte", "crier au feu" devient "m'écrier
au feu". J'adore ce jeu avec les mots qui devient aussi un jeu
avec les idées. Magie de la paronymie, émotion aussi.
Ana-Cristina
Je remercie Monique. Les poèmes de Valérie Rouzeau m'ont
beaucoup plu. Je n'arrivais pas à les lire sur l'écran,
je me suis procuré le livre. Et j'ai bien fait ! Belle découverte.
Annick L
Je viens enfin de prendre le temps de lire ces extraits du recueil...
et j'ai été très touchée par le style de cette
poètesse. À cause du sujet sans sans doute, qui nous renvoie
à nos propres deuils, mais surtout par cette façon d'écrire,
d'attraper au vol les impressions, sensations qui surgissent de la mémoire,
images bousculées, hachées, dans une sorte de course contre
la montre-la mort. Des images très concrètes, très
charnelles, qui font ressurgir la figure de ce père bien-aimé
J'aime aussi, à la fin, le retour à une forme d'apaisement,
d'attention retrouvée à ce qui fait la beauté de
la nature et de la vie.
Merci à Monique pour ce partage.
Marie Thé
Lorsque j'ai lu Pas revoir à l'automne, je ne l'ai pas aimé,
à cause de la forme. Je l'ai relu aujourd'hui, jour du solstice
d'hiver, et je découvre beauté du texte et émotion
:
"Nous n' irons plus"...
"Nous ne rirons plus"...
"Ton cur est sous tes mains
Et toi tout sous les fleurs"
Mon amie a disparu, je lui ai dit adieu hier...
Chantal
Et pour ma part, cette poésie de septembre, je n'ai pas pu... je
la garde pour plus tard... il y a des moments
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