Les morceaux ratés question érotisme Sylvie Cohen, la traductrice, raconte comment elle est devenue LA traductrice
d'Amos Oz, qu'elle admire mais dont elle signale qu'il est nul dans les
scènes sexuelles. Extraits accablants dans La boîte noire, Folio, 2011 : "Michel est formidable au lit, bien meilleur que toi. Il sait constamment renouveler mon désir par des interventions qui défient l'imagination. Il m'enlève la nuit vers des contrées merveilleuses, par des sentiers subtils aux senteurs enivrantes, telle une feuille soulevée par un vent brulant jusqu'à ce que, ruisselante, je vienne mourir comme une vague aux rives de l'aube." (p. 75)
Notons que le New York Times a aussi ironisé lors de la sortie du livre an anglais : "Are we meant to take seriously this description of Michel in bed? 'The shy flicker of gratitude with which he defers to my body before love and after it, the dreamy glow that spreads over his face at night: like a humble restaurant violinist who has been permitted to touch a Stradivarius. . . . A wavering, spiritual glow, like a prayer, lights up his brow from within.' It is difficult to know whether the deficiencies of this language spring from the author or the character." (Richard Locke, "An Israeli Madame Bovary",New York Times, 25 mai 1972 |
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