Les traductions de
Frankenstein
Les traductions
sont fort nombreuses.
On peut en dénombrer une quinzaine.
La dernière date de moins d'un an, avec une préface
qui vaut la visite.
Et la plus ancienne a encore cours dans les rééditions récentes
:
- 1821
: Jules Saladin, Paris, éd. Corréard. Dernière édition
: Hugo
poche classique, 2023
- 1922 : Germain d'Hangest, Paris, La Renaissance du livre. Dernière
édition : Garnier
Flammarion, 2023
- 1935 : auteur inconnu, Paris, éd. Cosmopolites
- 1945 : Eugène Rocartel et Georges Cuvelier, Bruxelles, éd.
La Boétie. Dernière édition : Pocket
classique, 2018
- 1946 : Henry Langon, Bruxelles, éd. Le Scribe
- 1947 : Hannah Betjeman, Monaco, éd. du Rocher. Dernière
édition : Folio
Junior, 1999
- 1964 : Joe Ceurvorst, Verviers, éd. Marabout
- 1968 : Raymonde de Gans, Paris, éd. de l'Erable, légère
adaptation* d'une traduction non mentionnée
- 1976 : Guy Abadia, Paris, Hachette
- 1988 : Paul Couturiau, Monaco, éd. du Rocher
- 2013 : Michel Honaker, traduction et adaptation, Flammarion
jeunesse
- 2014 : Malika Ferdjoukh, traduction et adaptation, L'école
des loisirs
- 2014 : Alain Morvan, Paris, Gallimard. Dernière édition
: Folio
SF, 2019
- 2021 : Maxime LeDain, Paris, éd. Bragelonne
(version originale de 1818)
- 2022 : Elisabeth Vonarburg, Paris, Hachette.
Le
site Noosphère présente les innombrables traductions et
éditions depuis la première de Jules Saladin en 1821 :
ici
*La prétendue
traduction de 1968 de Raymonde de Gans est en réalité la
traduction de 1821 de Jules Saladin, quelque peu remaniée afin
de correspondre aux normes actuelles de la langue française. Le
travail de traduction de Saladin n'est mentionné nulle part dans
l'édition et les rééditions successives (éd.
de la Hardiegrave, Famot, Ferni et la dernière en 1992, éd.
De Crémille). Lucie Le Roux met en lumière cette malhonnêté
dans son intéressante étude comparée de traductions
de Frankenstein (voir son mémoire de master de 2019 ici).
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