Une série d'été dans M Le Magazine du Monde

LES RÉVOLUTIONS LESBIENNES
Des années 1900 à aujourd'hui, la longue marche vers la visibilité lesbienne

« Révolutions lesbiennes » (1/4)

« Pourquoi m’en voudrait-on d’être lesbienne ? » :
Natalie Clifford Barney, l’Amazone de la rue Jacob

Longtemps confinées aux marges de l’histoire, les homosexuelles sont aujourd’hui au cœur d’une effervescence culturelle. « M » met en lumière celles qui ont jalonné cette longue marche vers la visibilité. Cette semaine, l’Américaine Natalie Clifford Barney qui, dans le Paris de la Belle Epoque, fit de son salon littéraire le temple des amitiés et de la création féminines.

M Le Magazine du Monde, 6 août 2022, p. 34-39

Zineb Dryef est journaliste à M. Dans ce premier épisode de la série d'été consacré aux pionnières lesbiennes, elle revient sur une grande aventure amicale et littéraire du début du XXe siècle : « Après des décennies d'oubli, les œuvres et la correspondance de Natalie Clifford Barney suscite de nouveau l'intérêt des éditeurs, des universitaires et des lecteurs. Avant-gardiste et passionnée, l'Américaine a autant écrit sur l'amitié et l'amour entre femmes qu'elle a inspiré de romans et de poèmes devenus des classiques de la littérature lesbienne. La lire, c'est découvrir une constellation d'autrices et de femmes artistes injustement effacées ou oubliées. »

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« Révolutions lesbiennes » (2/4)

Le gai activisme des Gouines rouges

« M » met en lumière la longue marche vers la visibilité des homosexuelles. Cette semaine, le premier groupe lesbien français, créé en 1971. Subversives et joyeuses, ses militantes revendiquent le simple droit de vivre leur vie.

M Le Magazine du Monde, 13 août 2022, p. 32-37

Gaspard Dhellemmes est journaliste et écrivain. Il collabore régulièrement avec M Le magazine du Monde. Cette semaine, il raconte l'aventure iconoclaste et joyeuse des Gouines rouges, premier mouvement lesbien français. « En travaillant sur cet épisode méconnu de l'après-Mai 68, j'ai été surpris de découvrir la place décisive qu'occupaient les militantes homosexuelles au sein du MLF et frappé par leur sens de la dérision et par la modernité de leur combat. »

Louisa Ben est une photographe documentaire née en 1996 à Toulouse. Pour ce numéro, elle a shooté deux anciennes membres des Gouines rouges. Depuis 2020, elle travaille à Paris pour la presse quotidienne et magazine. Elle mène aussi des travaux personnels au long cours. Accordant une place centrale au portrait, sa photographie cherche à appréhender des réalités sociales a priori invisibles. En 2021, elle a été lauréate de la deuxième édition du mentorat de l'agence VU'.

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« Révolutions lesbiennes » (3/4)

Au Pulp, les filles mènent la danse.

De 1997 à 2007, le Pulp, club imaginé par et pour les lesbiennes, a été un rendez-vous prisé par les noctambules. Un succès dû à son ambiance chaleureuse et décontractée, à l’absence d’élitisme à l’entrée et à une programmation musicale pointue.

M Le Magazine du Monde, 20 août 2022, p. 32-37

Clémentine Goldszal, journaliste, contribue régulièrement à M. Pour faire revivre la folle ambiance du Pulp, ce « club de filles où les garçons aim[ai]ent venir aussi », elle a récolté les souvenirs de quelques vétéranes (et vétérans). Fermé en 2007, le Pulp reste dans les mémoires comme un Éden lesbien, géré exclusivement par des femmes, mais aussi comme le fer de lance d’une nuit parisienne démocratique, libérée et portée par une techno festive. « Les enjeux de mémoire autour de ce lieu mythique de la culture lesbienne rendent ce sujet passionnant car totalement actuel. »

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« Révolutions lesbiennes » (4/4)

Gazon conquis

Dégommeuses, Bayern de Monique, Artichaudes…
Le football, cet autre terrain de combat des lesbiennes

Elles ont réussi à s’imposer sur un terrain largement monopolisé par les hommes. Entre autodérision, goût de la provocation et militantisme, ces homosexuelles en crampons font tomber les stéréotypes. Un combat féministe qui dépasse largement le seul cadre sportif.

M Le Magazine du Monde, 27 août 2022, La Une + p. 25-31

Pascale Nivelle, journaliste et collaboratrice régulière de M Le magazine du Monde, a partagé le temps d'un tournoi la passion d'une bande de lesbiennes pour le foot. Au programme, dribbles, discriminations, sororité et humour de vestiaire au féminin. « Depuis dix ans, l'équipe des Dégommeuses, organisatrice de cette rencontre nationale, a gagné à la force du mollet sa place sur le gazon très genré des stades. Une victoire politique autant que sportive pour ces militantes engagées. »

Charlotte Yonga
, artiste et photographe indépendante, vit et travaille entre Barcelone et Paris Diplômée de l'École nationale supérieure d'art de Paris-Cergy en 2010, elle travaille depuis pour divers titres de presse français et expose à l'international. Représentée par la galerie parisienne 31 Project, elle dévoile une sélection de ses travaux au salon Art-O-Rama, à Marseille, jusqu'au 28 août. Elle a tiré le portrait de footballeuses lors du tournoi des dix ans de l'équipe des Dégommeuses.

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