Pour le 13 septembre 2020, nous lisons : Fuki-no-tô
d'Aki
SHIMAZAKI Japonaise
devenue canadienne, Aki
SHIMAZAKI écrit en
français |
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Cliquez
pour consulter ci-dessous :
Quelques repères biographiques Ce que dit la presse Ses influences littéraires Ce qu'Aki Shimazaki dit de son écriture Ses 16 uvres publiées |
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QUELQUES
REPÈRES BIOGRAPHIQUES
- Aki Shimazaki est née en 1954 au Japon à
Gifu, un village montagneux. Elle est la cadette des trois surs
et "se voit comme un mouton noir", rêvant "d'être
seule et reconnue pour ce que j'étais et ce que je faisais". |
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Ne manquez pas la présentation désopilante par deux booktubeuses sur leur chaîne Personnel à tout le monde. | ||||||
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CE QUE DIT LA PRESSE Des articles sur les autres romans : Un entretien de fond : Des travaux universitaires (pour des fanas qui
voudraient approfondir...) : |
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SES INFLUENCES LITTÉRAIRES - Osamu Dazai, écrivain japonais connu pour le style appelé Watakushi shishosetsu : c'est un genre littéraire japonais où le roman est centré sur la vie intérieure d'un héros souvent assimilé à l'auteur, sur le mode de la confession : comme l'autofiction, il incorpore donc des éléments d'autobiographie ; il est souvent écrit à la première personne. - Les haïkus : "J'aime le style du haiku, ce court poème japonais de dix-sept syllabes. Si l'on trouve chez moi un héritage de la littérature nipponne comme les haïkus, j'en serais honorée. J'ai tenté d'écrire de ces poèmes quand j'étais étudiante, mais sans grand succès. Pour moi, c'était plus difficile que d'écrire des romans." ("Aki Shimazaki : ce quon ne peut pas dire", Linda Amyot, Nuit blanche, 2007) |
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CE QU'AKI SHIMAZAKI DIT DE SON ÉCRITURE Sauf précision, ces citations sont extraites de
l'entretien approfondi avec Linda Amyot, "Aki Shimazaki : ce quon
ne peut pas dire", Nuit
blanche, 2007. "Entre 13 et 18 ans, j'ai écrit des nouvelles
pour m'amuser ou montrer à mes amies. Mes temps libres étaient
consacrés à la lecture de romans et de biographies d'écrivains
dont la vie était hors de l'ordinaire, comme celle d'Osamu Dazai.
Après 18 ans, j'ai écrit des essais dans une revue littéraire
éditée par ma sur, celle qui m'avait donné
A Little Princess. Cette revue était subventionnée par
le comité départemental de l'Instruction
publique. "Comme j'ai commencé à écrire en même temps que j'ai commencé à apprendre le français, c'était très difficile. J'avais constamment la tête dans le dictionnaire. Mon ami me disait que mon roman serait un collage du dictionnaire. Et maintenant, écrire des romans en français, c'est ma passion." ("Du pur, du vrai Aki Shimazaki", Danielle Laurin, Le Devoir, 7 février 2009) "Le français m'a apporté la clarté
et la précision, ce qui est à l'opposé de la mentalité
japonaise" ("Le français, langue d'accueil de tous les
écrivains du monde", Françoise Dargent, Le
Figaro, 8 janvier 2009) "On a raison de dire que j'écris 'en français des romans très très japonais'. J'ai vécu au Japon jusqu'à l'âge de 26 ans et je n'avais jamais été à l'étranger avant cet âge. Je suis contente de pouvoir conserver mes origines japonaises à travers mes romans. En même temps, quand j'écris un roman, ce qui est important, c'est que mon histoire touche le cur du lecteur. Je raconte la vie d'individus, ce qui est universel. La société japonaise ou des événements historiques du Japon que j'utilise ne sont qu'une toile de fond ou bien un thème secondaire. J'ai lu une critique sur mes romans qui dit : 'C'est tragique et doux, léger et profond, universel et parfaitement japonais'. Je suis contente des mots : universel et profond." "J'aime écrire très simplement, les phrases courtes et concentrées comme les haïkus en japonais." ("Du pur, du vrai Aki Shimazaki", Danielle Laurin, Le Devoir, 7 février 2009) Écrivez-vous différemment en japonais ?
"Mon style minimaliste, simple et direct est assez éloigné de la plupart des uvres littéraires japonaises. Les écrivains japonais écrivent de manière plus détournée. On ne dit pas les choses directement au Japon. Une écrivaine telle Yoko Ogawa, par exemple, qui a aussi un style simple et très direct, se démarque tout à fait par rapport à l'ensemble de la production littéraire nipponne." Avant de choisir un personnage, Aki Shimazaki choisit
un titre - un seul mot, en japonais, qui est souvent un nom d'objet, de
plante ou de fleur : Concrètement, comment travaillez-vous ? Faites-vous
plusieurs versions ? Savez-vous déjà à l'avance que
votre roman fera telle ou telle longueur ? "Quand je comprends ce que javais à dire, je recommence du début à la fin. Il y a vraiment beaucoup de différences entre la première et la dernière version ! Je me psychanalyse moi-même." ("Aki Shimazaki : la méthode Shimazaki", Josée Lapointe, La Presse, 2015) "C'est toujours en terminant un roman que m'arrive l'idée pour la suite. Au bout du compte, j'ai fini avec une pentalogie, mais j'aurais pu écrire un cycle de dix romans. Je suis en train d'écrire le deuxième volet d'un nouveau cycle, débuté avec Mitsuba, mais je ne sais pas encore le nombre de romans qu'il comptera. C'est en écrivant que je le découvrirai." Le Japon, ancien Empire du Soleil
levant, n'arrive pas à vraiment implanter la démocratie
souhaitée par plusieurs personnages de vos romans ? "Quand je rends visite à ma famille - mes trois surs et mon père - je n'ai pas assez de temps pour voyager et observer les changements qui ont eu lieu depuis mon départ en 1981 (se déplacer coûte très cher là-bas). C'est plutôt par des revues, des magazines et des journaux japonais que je suis au courant de l'actualité au Japon. À mon avis, pour ce qui est de la mentalité, il n'y a pas une grande différence entre les deux époques. Les gens sont toujours polis, conservateurs, conformistes... et les vieilles traditions ou coutumes jouent un grand rôle, bon gré mal gré. Par exemple, il existe encore des mariages arrangés. Qu'en penser ? Certains mariages d'amour finissent en divorce alors que des mariages arrangés durent harmonieusement. Quant aux Japonais de la nouvelle génération, il me semble qu'ils sont sans but surtout après le dégonflement de la bulle économique. Je m'inquiète pour l'avenir du Japon." ("Aki Shimazaki : ce quon ne peut pas dire", Linda Amyot, Nuit blanche, 2007). "Quand j'habitais encore au Japon, je condamnais
constamment la société japonaise. J'envoyais des lettres
aux journaux, par exemple, pour critiquer le système scolaire.
Une fois, mon opinion a suscité un certain intérêt
parmi des étudiants et des professeurs. Au lapon, à cause
de la hiérarchie psychologique, on est très souvent confronté
à de l'injustice. Je devais me battre constamment contre des traitements
injustes, venant des gens au pouvoir. J'en étais très fatiguée.
Bien sûr, le fait que je vis maintenant à l'étranger
me permet de regarder la société japonaise plus objectivement.
Pourtant, je ne peux pas arrêter de la critiquer parce que je n'y
habite plus. En même temps, n'oublions pas que l'injustice est omniprésente,
dans n'importe quelle société. C'est un thème universel,
comme la plupart des thèmes que j'explore dans mes romans. Traduisez-vous vous-même vos romans en japonais
? Vous avez reçu le prix du Gouverneur général
pour Hotaru qui clôt votre premier cycle romanesque. Que
représente cette consécration pour vous ? |
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SES UVRES PUBLIÉES
(16 à ce jour) Deuxième cycle :
Au cur du Yamato Troisième cycle : L'ombre du chardon (au sein duquel nous lisons Fuki-no-tô) |
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Azami,
2014 Quatrième de couverture : Mitsuo Kawano, trentenaire, est installé dans une vie qui lui convient. Père dun garçon et dune fille, il sest habitué à son couple sans surprise mais sans problème. Rédacteur culturel, il envisage de fonder sa propre revue dhistoire. Un soir quil accompagne dans un bar très sélect un camarade décole primaire croisé par hasard, il est surpris dy retrouver la belle Mitsuko, son premier amour denfance, qui travaille là comme entraîneuse. |
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Hôzuki,
2015 Quatrième de couverture : Mitsuko tient une librairie doccasion. Elle vit au-dessus de sa boutique avec sa mère et son fils de bientôt sept ans, Tarô, un métis sourd-muet. Chaque vendredi soir, cette femme séduisante et cultivée travaille comme entraîneuse dans un bar chic où cadres, intellectuels et chefs dentreprise apprécient sa conversation. Cette activité insolite garantit sa précieuse indépendance. Un jour, une cliente de la librairie dont la petite fille sest spontanément liée damitié avec Tarô les invite chez elle. |
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Suisen,
2016 Quatrième de couverture : Chef dune prospère entreprise dimportation dalcools, mari et père de famille, Gorô est plutôt fier de lui. Ses seuls soucis concernent ses premiers cheveux gris, et lorganisation de son temps privé à partager entre épouse et maîtresses. Il accorde une grande importance à largent et au pouvoir, signes incontestables de réussite. Il veut pouvoir compter sur la docilité de ses femmes et prétend peser sur les choix détudes et de vie de ses enfants. Il se considère comme un modèle à suivre, mais certaines circonstances vont lobliger à se regarder en face. |
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Fuki-no-tô,
2017 Quatrième de couverture : Après des années passées en ville, Atsuko sest installée avec sa famille dans le village où elle avait fondé une petite ferme biologique. Une amie de jeunesse, brusquement perdue de vue à lépoque, resurgit dans sa vie. |
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Maïmaï,
2018 Quatrième de couverture : Tarô, artiste sourd-muet et métis, vient de perdre subitement sa mère. Une jeune fille venue lui présenter ses condoléances suscite en lui un trouble profond, comme un amour naissant, comme un précieux souvenir. |
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