L'avis de Lucie

sur Les vies de papier de Rabih ALAMEDDINE

Où est-ce qu'on va aller avec ce livre ?, telle a été ma réaction.

J'ai été d'abord touchée, au plus près d'elle, Aaliya. J’ai eu l’impression de la suivre dans sa tête, dans ses réflexions, dans ses radotages aussi.

Ces 300 pages m’ont semblées bourrées de flashbacks sur toute sa vie ; au bout du compte les événements du présent représentent peut être seulement trois jours de la vie d’Aaliya.

Je me suis assez vite lassée : où on va ?
Où on va, avec l'épisode avec la mère, les digressions, plein de flashbacks de sa vie...

J'ai été frustrée avec l'histoire d'Hannah, assez déçue et frustrée. C'est pas clair : amitié ? amour ?

J'ai été contente qu'il se passe quelque chose de dramatique, quand les manuscrits sont inondés et que devient plus forte la relation avec les trois voisines. L'histoire qui m'aurait intéressée commence à la fin avec les trois voisines.

Je suis donc mitigée.

Et je partage le questionnement sur les références littéraires, et la maîtrise de trois langues à l’écrit, venant de cette femme.

Bref, j'attends le tome II sur les voisines...