L'avis de Sandra

sur Les vies de papier de Rabih ALAMEDDINE


Au départ, la quatrième de couverture avait tout pour me plaire : une femme, traductrice, ancienne libraire.
Je n'avais jamais lu cet auteur, mais l'histoire me plaisait.

La lecture, de part le style, l'écriture, ne fut pas compliquée, c'est bien écrit, je visualisais cette femme seule dans son appartement à penser aux livres à traduire, ainsi que ce Beyrouth raconté. Mais plus les pages étaient tournées, plus le constat était sans équivoque : je n'ai pas aimé.

Alors que je m'attendais à un récit d'une femme sur l'amour de la traduction, d'une librairie (la magie de ce lieu, des livres, etc.), de son goût de la solitude, j'ai eu l'impression d'une succession de descriptions de sa vie familiale, de ses conflits avec sa famille et ses voisions et de la guerre au Liban.
Pour moi, il y a trop d'égarements, de digressions sur des sujets qui n'importent rien au récit sur le moment, et trop d'épisodes centrés sur Beyrouth et ses habitants.
Je n'ai donc pas accroché à la narration de la vie de ce personnage féminin.
Ainsi, j'ai arrêté à la moitié du livre.

Autre point négatif, la succession d'évocation de nom d'auteurs et de livres. J'ai eu l'impression d'un énoncé de connaissances littéraires sans raison, sans apport véritable au récit.
Cet avis a été confirmé par ma lecture suivante, le livre Ma Dévotion de Julia Kerninon, que Claire a lu aussi. Dans ce roman, l'auteure insère également des références de livres et d'auteurs, mais elles sont expliquées, et apportent un éclairage au propos d'un personnage ou d'une action. Ce qui n'est pas le cas dans l'ouvrage d'aujourd'hui.

Donc voilà mon avis pour un livre qui m'a déçue.

 

Lirelles a programmé Les vies de papier de Rabih Alameddine en novembre 2021