Extrait du Dictionnaire universel des créatrices, dir. Béatrice Didier, Antoinette Fouque, Mireille Calle-Gruber, éd. des femmes - Antoinette Fouque, 2013


Emily DOOLITTLE [Halifax 1972]
Compositrice et instrumentiste canadienne


Compositrice, pianiste et hautboïste de formation, Emily Doolittle étudie la composition avec Dennis Farrell à l'université Dalhousie d'où elle sort diplômée en 1995.

Elle part ensuite étudier avec Don Freund à l'université de l'Indiana où elle est chargée de cours de théorie musicale.

Entre 1997 et 1999, elle s'installe à Amsterdam et travaille au conservatoire Koninklijk, à La Haye, puis retourne aux États-Unis dans le cadre de ses études doctorales et étudie à l'université Princeton.

C'est dans le chant des oiseaux qu'elle puise son inspiration musicale, bien que ses champs d'intérêts embrassent les musiques folkloriques de diverses cultures (québécoise, bretonne).

Son répertoire est constitué d'une trentaine de pièces écrites pour orchestre, musique de chambre, solistes, chœur ou musique électronique.

Au fil de ses œuvres, la musicienne questionne la compréhension du chant des oiseaux ainsi que ses diverses utilisations à travers le temps et les cultures musicales.

Elle a composé pour de nombreux ensembles, tels le Tafelmusik Baroque Orchestra, l'Orchestre métropolitain du Grand Montréal, l'Ensemble contemporain de Montréal, le New York Youth Symphony, l'Oregon East Symphony, le Motion Ensemble, l'ensemble Meduse ou l'Albany Symphony, ainsi que pour plusieurs solistes tels que les sopranos Janice Jackson, Patricia Green and Helen Pridmore, les pianistes Rachel Iwaasa et Ruth Rose, les gambistes Thomas Georgi et Karin Preslmayr.

E. Doolittle a été compositrice en résidence au Scotia Festival of Music, à Halifax en 2001, puis, en décembre de la même année, le New York Youth Symphony créait son œuvre Dance au Carnegie Hall. E. Doolittle a vécu à Montréal entre 2003 et 2007 avant d'obtenir un poste de professeure assistante en composition et théorie au Cornish Collège of the Arts, à Seattle.

Sophie Stévance


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