La Dame de pique
précédé de Récits de feu Ivan Pétrovitch Bielkine et de Doubrovski, traduit par Gustave Aucouturier, André Gide et Jacques Schiffrin

Quatrième de couverture :
« La vieille ne répondait pas.
Hermann se releva.
"Sorcière ! s'écria-t-il, en serrant les dents, je saurai te faire parler !..."
Et il tira un pistolet de sa poche.
À la vue du pistolet, la comtesse, pour la seconde fois, manifesta une violente émotion... "Allons donc ! cessez de faire l'enfant, dit Hermann, en lui prenant la main. Je vous demande pour la dernière fois : Voulez-vous me dire vos trois cartes ! Oui ou non ?"
La comtesse ne répondit pas. Hermann vit qu'elle était morte. »


La Dame de pique, traduite par Mérimée : en ligne ici


 

Alexandre Pouchkine
La Dame de pique

Nous avons lu ce livre en mars 1993. Nous lirons La Fille du capitaine en avril 2022.


Jacques
Je suis perplexe. J'ai pris du plaisir à lire le livre, mais ce n'était pas passionnant. Mais quand on n'a rien d'autre à lire, alors on lit...
Je n'ai pas vu de lien entre les récits.
Ça rappelle tous les livres "russes" : jeu, alcool, aristocratie, fresque sociale
La trame est toujours la même, c'est lassant.

Sabine
J'avais lu l'autobiographie par Besson. J'étais d'avance fascinée par l'auteur.
Je trouve l'écriture
très moderne. Bien qu'il y ait des ruptures exagérées, des cassures dans le récit, il y a une limpidité, un style dépouillé.
Je trouve le livre passionnant, mais je ne pourrais pas le défendre avec force. Ça manque d'un je-ne-sais-quoi...

Élisabeth
La Dame de pique en premier, j'ai bien aimé, quoique ce soit un peu banal. J'ai aimé beaucoup beaucoup Doubrosvki : j'ai bien aimé la construction. Le reste, j'ai oublié.
Je n'aime pas les nouvelles, car l'on sort trop vite d'un univers.

Marie-Christine
Je suis absolument emballée.
C'est daté mais pas pesant.
J'aime les appels au lecteur, la complicité.
Je n'ai pas d'argument; mais j'ai beaucoup aimé.

Claire
J'adore ça. C'est haletant. J'ai été bien prise dans l'histoire, immergée. J'ai beaucoup apprécié les ruptures, les changements de rythme : par exemple une description avec des adjectifs dégoulinants, puis des événements qui s'emballent. Le style vient aussi d'un savoir-faire du récit. J'ai relevé des expressions, des formules.
Je ne vois pas comme Jacques une fresque sociale, mais un décor.
Je regrette que dans la Dame de pique Pouchkine ait recours au fantôme de la grand-mère. J'ai été gênée par les exergues.
Claude Simon… tout ça, c'est bien… mais un récit comme ça…

Dominique
Ce ne fut pas un plaisir extrême de lecture. Mais c'est plaisant, on ne s'ennuie pas. J'avais préféré Gogol quant à son univers, ici c'est trop court.

Brigitte
Je n'ai pas lu Doubrovski.
Je trouve que l'écriture de Pouchkine est très particulière. C'est très fin, ciselé, rapide, moderne, révolutionnaire... C'est moins chargé que Gogol ou Dostoïevski.
J'ai plaisir à situer Pouchkine dans son époque, dans la culture à Saint-Petersbourg. Et Pouchkine a crée la littérature russe.

Rozenn
J'ai adoré. Plein de belles histoires ! J'ai été complètement prise dans les histoires très romanesques. Je lisais comme une adolescente. On ne s'attend pas à la fin des histoires. Je voyais des images.

(Échanges alors sur les histoires à l'eau de rose et Harlequin...)

Anne-Marie
J'ai adoré. Déçue quand c'était fini. La Dame de pique est un vrai bijou. Le mot qui me vient est : acuité.

Renée
J'ai lu la Dame de pique, d'une traite dans le métro.
J'ai bien aimé les exergues.

 

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