Trad. de l'espagnol (Chili) François Maspéro

Quatrième de couverture :
Antonio José Bolivar connaît les profondeurs de la forêt amazonienne et ses habitants, le noble peuple des Shuars. Lorsque les villageois d'El Idilio les accusent à tort du meurtre d'un chasseur blanc, le vieil homme se révolte. Obligé de quitter ses romans d'amour - seule échappatoire à la barbarie des hommes - pour chasser le vrai coupable, une panthère majestueuse, il replonge dans le charme hypnotique de la forêt.

Luis Sepulveda (1949-2020)
Le vieux qui lisait des romans d’amour (1992)

Nous avons lu ce livre en juin 1994.

Christine
Quel fiasco ! Je l'ai relu en espérant que cela me plairait. Mais rien à faire. C'est décoratif comme Dufy, Delaunay. Ce n'est pas original. Est-ce un livre pour le groupe lecture ? Je ne retiens rien.

Monique
Ça m'a fait du bien. C'est reposant. Je n'ai pas aimé l'histoire de l'ocelote. J'ai aimé que le personnage principal n'ait pas notre bagage d'images : il est obligé de s'imaginer. Le livre me fait penser au Douanier Rousseau.

Élisabeth
Je préfère Agota Kristof. Rien ne reste.

Rozenn
La première fois j'ai adoré. Je l'ai fait lire à ma fille : bof. J'ai relu et et adoré ce qui est dit sur la lecture. J'aime beaucoup, surtout les histoires d'amour.

Sabine
C'est un plaisir facile qui m'a laissé une empreinte. J'aime l'apologie de la lecture. J'ai eu des vapeurs et des senteurs. C'est le même plaisir qu'avec Le parfum de Süskind.

Henri-Jean
Grincheux et pisse-froid, je n'ai trouvé aucun intérêt. Je n'ai pas vu ce qui est drôle. Un western. Je rejette.

Marie-Claire
J'ai adoré. J'aime tout, le ton, le style. Il n'y a pas de gras, l'écriture est cinématographique. Les clichés sont bousillés. C'est limpide. Il y a un décalage riche avec des façons différentes de penser. C'est un plaisir de le relire. Un livre magique.

Anne, absente, a transmis quelques éléments
Je n'ai pas fini, j'ai eu du mal à rentrer dedans. Beaucoup de métaphores sont intéressantes.

Catherine
Cela se lit facilement, sans plaisir. Je n'ai pas été sensible au monde vert. C'est le rôle de l'art qui m'a plu. Je n'ai pas gardé de souvenir particulier.

Fernando
C'est la première fois que j'ai une position tranchée contre un livre. Je n'ai rien à dire. J'ai connu l'auteur en Allemagne. Il fut un homme au foyer en 1979. J'ai une allergie pour le relire. Les personnages sont des caricatures. Il n'y a pas de travail littéraire. C'est un calcul pour plaire, voire pour vendre.

Mokhtar
Je vois trois références : la sensibilité par rapport à la nature, par rapport aux Indiens, par rapport à ma propre culture.
La question du pouvoir est présente avec des sources différentes : le savoir chez les vieux, l'institution maire, la technicité du maire
Le temps est un aspect important, ainsi que l'amitié (la nature, les Indiens).
L'amalgame en fait une caricature politique et physique : "Il n'est pas des leurs, mais il est comme nous".

Claire
Je ne sais pas quoi penser. Je pense à peu près comme tout le monde. J'ai sûrement eu du plaisir. Et ressenti de l'émotion au moment de la chasse à l'ocelot.
C'est intéressant autour du livre. La critique de Fernando est de mauvaise foi, violente : il est exaspéré du succès du livre ?... Les Blancs sont caricaturaux : est-ce que ce n'est pas comme un conte ? On doit pas en avoir rien à faire de ce désir, Fernando. Les Indiens sont idéalisés. Le titre est un peu prétentieux et racoleur.

Dominique (proteste qu'on ait changé le programme...)
Le livre m'a plu. Je n'ai pas aimé le suspense sur l'ocelot. J'aime les rapports du vieux avec les Shuars. Ça m'a rappelé Tristes tropiques, un film. La connivence est bien montrée avec les Shuars. Il y a une contradiction l'autre/le même qui est bien montrée.

Jacques
J'ai aimé le livre. C'est un conte écologique libertaire. Un livre sur l'acceptation de l'autre (espèce vivante). J'aime l'initiation. C'est un livre riche qui est un feu d'artifice. Il y a un face-à-face extraordinaire avec l'animal.

Brigitte
Je suis très perplexe à cause du titre niais.
J'ai eu beaucoup de plaisir jusqu'à la chasse quand le vieux reste seul : le charme est tombé. Je ne sais plus ce que j'en pense. J'aime la mort. Cela m'a rappelé l'expo sur la Syrie.

Fernando
C'est un García Márquez de supermarché.

 

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