Quatrième
de couverture :
La jeune et ravissante Griet est engagée comme
servante dans la maison du peintre Vermeer. Nous sommes à Delft,
au dix-septième siècle, l'âge d'or de la peinture
hollandaise. Griet s'occupe du ménage et des six enfants de Vermeer
en s'efforçant d'amadouer l'épouse, la belle-mère
et la gouvernante, chacune très jalouse des ses prérogatives.
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Tracy Chevalier
La jeune fille à la perle
Nous avons lu ce livre en septembre
2002.
On peut regarder les tableaux de Vermeer
évoqués dans le livre sur à sur
le site de l'auteure.
Sandrine
J'ai été saisie d'emblée par la puissance évocatrice
de l'auteure : des phrases courtes, un vocabulaire précis,
un décor rapidement campé, une action rondement menée
un polar historique dont l'action se déroule au XVIIe siècle.
M'est venue aussi à l'esprit l'idée d'un remake d'Oliver
Twist à la sauce hollandaise, une description de la condition
d'une jeune fille pauvre, la dureté de sa vie et la non maîtrise
de sa destinée.
Ce texte a pour moi une réelle force poétique dans l'omniprésence
de l'évocation des sens (sang du marché à la viande,
pigments pour la peinture, nettoyage du linge, épluchage et tri
des légumes selon leur couleur
), des sensations (ce qu'évoque
pour la narratrice la salle de la crucifixion), un rythme musical (répétition
de cette phrase:"Il n'y a que les enfants et les voleurs qui s'enfuient").
Ce roman psychologique, sous la forme de carnet intime (à chaque
chapitre se rapporte une année), est aussi un roman d'initiation,
où une enfant devient femme du fait de l'action de son entourage
sur elle. Sans oublier la portée philosophique de ce texte, les
questions qu'il soulève sur les relations entre l'art et la vie,
la passion, le jeu des influences
Ce roman est pour moi multiple
et insaisissable, il est comme un kaléidoscope, il semble différent
selon l'éclairage qu'on veut lui donner.
Une autre force de mouvement émane de cette uvre, c'est celle
de ces parallélismes et ces rencontres impossibles. Les vies des
personnages sont parallèles : ils vivent bien dans le même
espace-temps-culture, mais ces vies sont cependant marquées de
rencontres impossibles. Les deux exemples les plus significatifs sont
les rapports entre Vermeer et son épouse ou entre Catharina et
l'héroïne. J'ai beaucoup aimé l'évocation de
Vermeer et son épouse, ce parallèle entre la création
de la vie (enfantement) et la création de l'artiste (uvre
d'art), l'action (lui peignant, elle s'occupant de la maison), fortement
empreinte d'immobilisme (la lenteur de progression du peintre et la vie
au ralenti de l'épouse alitée).
Une autre mise en parallèle est celle des deux femmes choisies
par le peintre : son épouse et son assistante, dont les rôles
et les univers restent entièrement imperméables l'un pour
l'autre et dont la confrontation finale subie par les antagonistes n'aura
lieu qu'après la mort du peintre. Un autre parallèle est
celui de l'artiste Vermeer et de l'artisan, le père de l'héroïne
qui dessine la porcelaine de Delft. Ces deux hommes ne se rencontreront
jamais, pourtant l'uvre du maître sera le lien entre le père
et sa fille, pourtant se seront les deux figures masculines qu'aimera
l'héroïne. Les barrières sont d'ordre social, mais
est-ce la société et l'ordre établi qui créent
des barrières ou les individus eux-mêmes qui se créent
leurs propres barrières (cf. Les identités meurtrières
d'Amin Maalouf). Si l'identité est liée à l'image
qu'un individu a de lui-même, si porter une perle, montrer ses cheveux
ne sied pas à une jeune servante, transgresser ces barrières
mentales agit sur sa perception d'elle-même et influence son action.
Rien ne laisse percevoir si cette action du peintre est innocente ou délibérée.
La seule chose dont on soit sûr est la visée esthétique
de son acte, comme si l'objectif esthétique avait tué ou
transgressait toute considération humaine. Roman kaléidoscope,
roman de parallèles, et en même temps roman structuré
"à la manière de poupées russes". La mise
en abyme du tableau "La jeune fille à la perle"
dans le roman La jeune fille à la perle est comme une mise
en abyme de l'uvre d'art dans la vie, comme la vie dans la vie,
montrant comment ces deux univers se côtoient, s'influencent et
s'interpénètrent. De même, la perle mise en abyme
évoque l'intemporalité de l'uvre d'art, la recherche
de perfection avec l'évocation de cette limite si ténue,
si puissante, si évidente entre une uvre et une uvre
d'art.
Je cherche un roman ayant poussé aussi loin le rapprochement entre
la vie et la vie créée par l'art
mis à part
Proust
C'est un roman de mouvement, ou l'idée de création
est perçue, par les personnages eux-mêmes mais aussi dans
l'uvre elle même dans sa forme la plus absolue, jusqu'au boutiste
la mort. La finalité de l'art est-elle la négation de la
vie ?
Loana
J'ai adoré. J'ai gardé une impression, celles des tableaux
reproduits dans le livre de Todorov L'éloge du quotidien
sur la peinture hollandaise. J'ai adoré. Je n'ai pas envie d'analyser.
J'ouvre tout grand le livre pour glisser dedans le livre de Todorov.
Sabine
Quant à la perle (pour faire court), ce fut aussi une lecture rapide
comme pour Marie-Claire,
mais bien plus envoûtante. En fait, le tableau de Vermeer m'envoûte
et je n'ai pas cessé de regarder la première de couverture
durant toute ma lecture. La traduction est agréable, il est difficile
de juger le style ; j'ai senti une ambiance, une atmosphère, mais
en deçà de celle du Parfum de Süskind par exemple.
L'épisode de la peste m'a beaucoup plu. Tout est assez téléphoné,
les évènements s'enchaînent sans grande surprise,
néanmoins ça fonctionne. Ce n'est pas de la grande littérature,
mais on passe un très bon moment.
Marie-Christine
Je me suis plongée, mais n'ai pas terminé. C'est vrai que
le livre est dans la lignée de Marie-Claire que nous venons
de lire, sauf que cette jeune Griet a sans doute une histoire moins lourde
et un destin plus léger, même s'il apporte des scandales.
Elle a également davantage de défenses
Muriel
J'ai été complètement accrochée et suis admirative
pour le formidable travail d'imagination. Les personnages sont tous intéressants,
crédibles, avec une toute petite réserve pour la (trop)
grande maturité de l'héroïne. Mais le livre m'a passionnée.
Régine
Griet est une fille modeste, mais déjà encline aux choses
de l'art. Elle est lucide, elle sait qui elle est, la place que la société
lui voue. Je souligne l'érotisme voilé de la scène
de la perforation de l'oreille. Un couteau revient aussi, au début,
à la fin. J'aime le côté toujours elliptique. Il n'y
a pas un mot de trop. Comme la peinture de Vermeer.
Claire
Ce livre me semble une espèce d'ovni. Une écriture très
tenue. Un personnage à la force de caractère impressionnante.
Et cette fascination pour la création.
A partir du site de l'auteur sur qui j'avais très envie d'en savoir
davantage, j'ai imprimé les reproductions des tableaux de Vermeer
qui sont décrits dans le livre et je l'ai relu, les tableaux devant
les yeux. Cela ne m'a rien apporté en ce qui concerne mes propres
visions à partir du livre. La seconde lecture était un peu
la même, palpitante, douloureuse aussi.
Tracy Chevalier raconte qu'étendue sur son lit elle se demandait
ce qu'elle allait écrire, avec devant les yeux depuis l'âge
de 19 ans le poster " Girl with a pearl earring ". Contemplant
le visage, elle a soudain pensé qu'elle pourrait écrire
sur elle. En trois jours, elle avait toute l'histoire ; elle pouvait la
voir dans le visage. Vermeer, dit-elle, avait fait tout le travail pour
elle. Quand La jeune fille à la perle a été
finie, deux semaines après son fils est né
J'imagine
-mais elle n'en dit mot- qu'elle a fait un travail de documentation considérable
pour reconstituer la vie d'alors.
Tracy Chevalier a participé à des ateliers d'écriture
en Angleterre où elle vit, notamment un long d'une année,
avec pour tuteurs les écrivains Malcolm Bradbury et Rose Tremain.
Elle dit que quand elle écrit, il lui faut essayer de se sortir
de la tête le succès de ce livre, sinon elle est paralysée
par la peur des attentes des lecteurs. Elle se sent comme une novice.
Son site est géré par sa sur qui vit en Ardèche
et fait des sites, notamment pour l'Ariège, c'est rigolo.
Françoise
Évocation historique qui sonne juste, mais je me demande jusqu'où
va la vraisemblance ? Y a-t-il des anachronismes ? Par exemple, les filles
de Vermeer ne vont pas à l'école, il devait bien y avoir
des écoles, mais seulement pour les garçons peut-être
?
J'aimerais bien avoir l'avis d'un spécialiste du XVIIème.
En tout cas, l'idée de construire une vie à cette jeune
fille est géniale. L'auteur a dû tirer beaucoup d'excitation
et de satisfaction de ses recherches. La vie quotidienne est très
bien évoquée, très présente. L'évolution
de la position de Griet dans la maison est bien amenée : de simple
servante, elle devient l'assistante du maître, une place privilégiée
que même sa femme n'a pas puisqu'elle a accès à l'atelier.
On peut imaginer que si elle avait été un garçon,
il serait devenu son apprenti, au lieu de quoi elle est obligée
de se cacher. Et il y a ses relations avec les membres de la famille et
surtout avec Maria Thins, la belle-mère qui semble plus complice
de son gendre que de sa propre fille, et qui entretient avec Griet une
relation assez ambiguë, elle la soutient, elles ont une sorte de
respect mutuel, mais qui a ses limites. En revanche, je ne vois pas très
bien quel est le rôle de Cornelia, sa jalousie et ses attaques semblent
parasitaires même si c'est vraisemblable, je la vois comme un double
de sa mère qui reste en retrait, occupée à pondre
sans arrêt (14 enfants !).
Ce livre est à propos du regard. Griet et le peintre voient ce
que les autres ne voient pas : le père aveugle -idée géniale-
qui permet à Griet de décrire les tableaux, savoir remettre
les objets exactement à leur place, l'évocation de la chambre
noire, etc.
Et à propos de l'amour et de l'érotisme, même très
retenus, on y retrouve les thèmes universels : les rapports maître/servante,
homme/femme, l'évocation des cheveux de Griet qu'elle ne veut pas
montrer mais qu'il fini par voir, et surtout l'histoire des perles pour
lesquelles il exige qu'elle se perce les oreilles -les deux !- : c'est
évidemment une défloration qui lui cause beaucoup de souffrance.
Il exige, peu importent les conséquences, il n'y songe même
pas. Cependant, la fin est émouvante et somme toute agréable
: Vermeer se rachète, il ne l'a jamais oubliée
Ce livre m'a fait penser à La demande de Michèle
Desbordes. Ce fut un grand plaisir de lecture, non seulement sur l'instant,
mais ce plaisir perdure ; il est renforcé par le site web de Tracy
Chevalier qui permet de voir tous les tableaux évoqués dans
son récit. Et le forum de discussion est très sympa.
Madeleine
J'ai aimé la couverture. J'ai lu sans pouvoir m'arrêter.
J'ai dû mal à juger de la qualité du livre, parce
que je suis fascinée par les tableaux de Vermeer. J'adore voyager
dans les tableaux. L'auteur est respectueuse de la vie de Vermeer et de
sa vie. Elle a " agrandi " le tableau à la
ville, car on est dans la ville dans l'ambiance du tableau. On marche
avec tous les personnages. J'aime le monde proposé par Vermeer.
Tracy Chevalier n'est pas une artiste qui crée un univers, elle
s'appuie sur les tableaux de Vermeer. Je comprends la fascination de Griet
pour le travail de son maître. L'histoire du boucher, le sang sur
les ongles
m'ont gênée. Parfois le livre est un peu
trop bavard, sur le conflit avec les enfants, sur les relations avec la
famille. Griet est souvent chiante car elle a tout compris et elle fait
la lessive mieux que tout le monde !
Roselyne
J'ai été prise dans l'histoire, mais je n'ai pas aimé
la quatrième de couverture. On devine trop à l'avance ce
qui va arriver.
Ce personnage arrive en fait à sortir du milieu où elle
est née. De par son sens artistique, elle aura, après cette
expérience, une autre vison du monde, un autre regard sur les choses.
Beaucoup d'égoïsmes sont en présence : les parents,
le maître ; mais c'est la vie !
J'ai donc trouvé le livre intéressant, bien qu'un peu trop
prévisible.
Jacqueline
Ce livre est un cadeau qu'on m'a fait par le passé, bien apprécié.
A cause de Vermeer. Aujourd'hui, je suis plus sensible aux aspects téléphonés.
Et puis cette histoire est trop morale. Avec cette soumission
Marie-Jo
J'aime beaucoup Vermeer et j'ai passé un moment agréable.
Tracy Chevalier nous fait passer " de l'autre côté
du miroir ". J'ai beaucoup aimé cela. De même,
elle fait vivre le personnage, elle nous fait toucher du doigt la réalité
: le portrait est du Vermeer et on oublie la servante ; ici on voit la
personne qui pose.
Ma réserve vient du fait qu'on ne retrouve pas la densité
de Vermeer dans le livre qui n'est pas assez implicite. Des phrases tombent
à plat, sans suffisamment d'échos.
Liliane
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt. J'ai eu une expérience
en tant que prof à propos de Vermeer en préparant un voyage
en Hollande avec des élèves de 4ème. J'avais tapissé
les murs de la classe de reproductions de Rembrandt et de Vermeer et je
les ai fait écrire. J'ai été étonnée
par la qualité des textes : Vermeer est très porteur.
Imprégnée des tableaux de Vermeer, je ne sais pas quel aurait
été l'effet de ce livre si je n'avais pas connu les uvres.
Pour moi, Griet est trop mûre pour son âge : on sent pointer
l'auteur dont les propos ne collent pas avec la vision d'une jeune fille.
Paul
Jai ouvert ce livre sans vraiment savoir de quoi il parlerait, ce
quil raconterait, tout au plus javais lu son résumé.
Mes trajets quotidiens dans les transports mont permis de dévorer
cet ouvrage. Lidée est très ingénieuse, et
jespère laissera la porte ouverte à dautres
initiatives de ce genre. Cest un moyen extraordinaire pour découvrir
la peinture. Cest comme si nous passions de lautre côté,
dans les coulisses. Nous entrons dans la vie du peintre, ce qui la
influencé. Même si tout cela est pure fiction, la description
des tableaux nous fait vivre les moindres détails de ces uvres.
Les couleurs et la lumière prennent alors une part essentielle,
Tracy Chevalier restitue avec justesse les moindres subtilités
des uvres de Vermeer.
Lhistoire paraît somme toute banale, une famille bourgeoise,
une jeune servante qui séprend de son « maître
», des sentiments jamais dévoilés. Mais voilà,
Tracy Chevalier, réussit à transformer ce quotidien en rêve.
La peinture permet le rêve, les couleurs transportent, la lumière
éblouit notre jeune Griet.
Jamais plus je ne regarderai un tableau comme avant.
Lil de Plum'
J'ai beaucoup aimé.
Efficacité du style pour poser le cadre : on y entre d'emblée.
L'immuabilité des destins : celui des servantes, des épouses,
des maris, etc., fait froid dans le dos ! Gare à celle qui donne
l'illusion de vouloir s'en écarter.
Talent de l'écrivain qui réussit à faire planer l'ombre
omnipotente du maître à chaque page, en ne le mettant réellement
en scène que de temps à autre, et qui nous maintient en
haleine, très habilement, par petites touches, jusqu'au dénouement
final.
Donne envie de lire une biographie de Vermeer et d'aller voir son oeuvre
de plus près!!
Nicole de Wicklow
J'ai beaucoup aimé : le style sobre, la force des personnages.
J'ai eu l'impression de voir un tableau vivant qui s'élaborait
sous mes yeux couche par couche.
La réussite : la formidable présence de Vermeer tout au
long du récit simplement induite par la suggestion.
La réflexion : le destin de Griet, jamais à sa place. Est-ce
une pure fiction ? Une Griet a-t-elle vraiment existé ?
A très bientôt pour le prochain livre.
Manuel
J'étais heureux de lire ce livre sur Vermeer dont la biographie
est mystérieuse et dont il ne nous est parvenu que 35 uvres
qui comptent parmi les plus grandes toiles au monde. La démarche
de l'auteur est inventive.
Malheureusement, je me suis ennuyé pendant une bonne partie de
ma lecture. Autour de l'intrigue principale gravite une constellation
de petites histoires qui mettent en scène des personnages plus
ou moins captivants. Les plus: le père aveugle (excellente idée
de la description des tableaux), le frère. Les moins: la famille
Vermeer. Le livre aurait gagné en concision, nous aurions été
au plus près de la gestation des uvres sans les anecdotes.
Je ne suis pas sûr de m'être beaucoup intéressé
à l'histoire.
Le récit est narré dans une langue délicieuse et
précise. Les métaphores sont exquises. J'ai eu un vrai plaisir
de lecture malgré les temps morts.
C'est un livre que je conseillerai à mes amis tout de même.
Christine Cornuel
Je suis allée sur le site de Tracy Chevalier où j'ai pu
admirer pour la xième fois certains tableaux de Vermeer. Au 17e
siècle, seuls les enfants mâles allaient à l'école
et donc il n'est pas étonnant que les filles de Vermeer restent
à la maison (confirmation par mon historien de mari). Pour ma part,
même si j'ai beaucoup apprécié le livre (je l'ai lu
deux fois et toutes les semaines en ce moment je vais écouter des
conférences sur la peinture flamande du 13e au 17e siècle,
je me régale), ce qui m'a frappée est ce don inexpliqué
de la jeune servante dans le domaine de la peinture, et notamment cette
audace de sa part de changer la disposition des objets sous prétexte
qu'ils donneraient un effet plus esthétique.Vu son absence totale
de formation quelle qu'elle soit, il me semble un peu invraisemblable
non seulement qu'elle ait cette qualité mais que de surcroît
elle s'en serve pour modifier une mise en scène faite pas Vermeer
dont la réputation de peintre extraordinaire n'est plus à
faire. Voilà mon impression sur le moment. Si vous avez vent d'un
autre roman qui porte sur la peinture de la même période,
faites-moi signe, j'en redemande !
Katell
La lecture des avis m'a convaincue. J'achète La Jeune Fille
à la perle. Lecture très agréable, simple, facile.
Joli livre qui fait agréablement revivre la Hollande du 17ème.
L'atmosphère est bien rendue, semblable à la vision que
j'ai des tableaux de maîtres hollandais. Cependant, l'itinéraire
de cette jeune fille manque parfois de relief, sans doute est-elle imprégnée
par ce côté puritain. À aucun moment, mon coeur ne
s'emballe vraiment. Elle reste tellement sage. Je préfère
les héroïnes un peu plus échevelées ! Mais,
une fois refermé, je l'ai tout de suite prêté. Et,
je me suis rendu compte que je prêtais toujours les livres que j'avais
(bien) aimés...
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