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        Tout 
        ce que j'aimais, trad. Christine Le Boeuf, 
        Babel, 2005, 464 p. 
      Quatrième de couverture : Au milieu des 
        années 1970, à New York, deux couples d'artistes ont partagé 
        les rêves de liberté de l'époque. 
        De l'art et de la création, ils ont fait le ciment d'une amitié 
        qu'ils voulaient éternelle et, quand ils ont fondé leur 
        famille, se sont installés dans des appartements voisins... 
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      Siri Hustvedt 
        Tout ce que j'aimais
       Nous avons lu ce livre en mai 2008.
      Yolaine (de Bretagne)  
        Jai lu ce livre en quelques jours, sans pouvoir marrêter. 
        Pourtant je nai pas vraiment éprouvé de sympathie 
        pour les personnages à qui il faudra bien du temps et des épreuves 
        pour sortir de leur inconscience et de leur autosatisfaction, ni dintérêt 
        particulier pour ce milieu dartistes new-yorkais où tous 
        sont plus ou moins cernés par la démence. Jai ressenti 
        comme des longueurs certaines descriptions artistiques ou introspections 
        psychologiques ; jai parfois été déçue 
        par les analyses très longuement détaillées des rapports 
        humains entre les différents personnages, qui mont quelquefois 
        paru gratuites ou trop intellectuelles. 
        Mais cela ne ma pas empêché dadhérer complètement 
        à cette histoire douloureuse, saga familiale dont les rebondissements 
        tiennent lattention en éveil grâce à une écriture 
        intelligente. Jai pleuré à la mort du petit Matthew, 
        jai presque vomi avec Mark, adolescent terrible, jai eu peur 
        de la solitude, de la vieillesse et de ses infirmités avec Leo. 
        Les désordres mentaux, présents dès le début 
        dans les sujets détude de Violet comme dans la dépression 
        de Lucille, ainsi que dans les tableaux de Bill, prennent de lampleur 
        avec les personnages de Dan et de Mark, donnant une épaisseur tragique 
        et un mystère fascinant à ces vies pourtant décrites 
        dans leur quotidien « ordinaire ». Les pages décrivant 
        la souffrance des parents à la perte de leur enfant unique, ainsi 
        que la compassion muette de Bill et Violet sont extrêmement émouvantes. 
        Ce parcours très sentimental, qui saccélère 
        dans les derniers chapitres à la façon dun roman policier, 
        propose une fin quelque peu inachevée, mais ce nest pas frustrant, 
        car le lecteur se trouve placé dans une telle empathie avec les 
        personnages quon est finalement satisfait de pouvoir laisser la 
        porte ouverte à sa propre imagination.  
        
      Katell 
        J'ai trouvé ce roman agréable, il se lit facilement, on 
        a envie de connaître la suite des événements. Je l'ai 
        lu pendant les vacances de Pâques et c'était un bouquin parfait 
        pour les vacances. Je dirais que c'est un excellent roman de gare (et 
        ce n'est pas une critique !), un bon livre entre deux livres (si 
        voyez ce que je veux dire). Mais je n'arrive pas à y trouver autre 
        chose. Je pense qu'il lui manque une dimension pour le placer au niveau 
        d'une uvre littéraire. Siri Usvedt sait bien raconter les 
        histoires, j'ai été assez intéressée par le 
        parcours de ces deux familles, et surtout par celui de Matt (ou Mark ? 
        déjà je ne sais plus), enfin l'ado qui vrille. Cependant, 
        jamais elle n'arrive à dépasser le stade de la relation 
        des faits. Une autre chose qui m'a gênée, c'est que je n'ai 
        pas trouvé convaincant le fait que son narrateur soit un homme. 
        Je trouve qu'on sent trop la femme (l'écrivaine) derrière 
        les réflexions qu'il se fait (par exemple, lorsqu'il qu'il parle 
        des règles de Violet. Ce sont des observations très féminines 
        à mon sens). A l'inverse, on peut trouver que son héros 
        a un côté féminin très développé. 
        Du coup, j'hésite entre l'ouvrir à moitié et aux 
        trois quarts.  
        Monique  
        Et je lai acheté en plus ! Et pourtant javais 
        du temps le week-end dernier... Jai commencé un soir, le 
        lendemain javais tout oublié. Jai repris, continué 
        un petit peu. Et puis je nai plus eu envie de le rouvrir... 
        Christine  
        Je nai pas aimé. Mais je lai lu jusquau bout. 
        Cest long pour entrer dans lhistoire. On se mélange 
        dans les personnages. Puis la lecture de la mort de Matt crée une 
        angoisse, un vrai cauchemar. Après... je reconnais une efficacité 
        pour langoisse, la pesanteur, la folie..., mais je nai pas 
        réellement envie de savoir la suite. Cest une caricature 
        du milieu artistique. Je nai pas aimé la description des 
        uvres. Le projet est intéressant... mais cela ne me suffit 
        pas quon me raconte des histoires. Jaurais préféré 
        ne pas lavoir lu, je ne veux pas loffrir, je ne souhaite pas 
        que quelquun dautre le lise. Mais cest là peut-être 
        que cest réussi... 
        Françoise O  
        Jai lu le livre en entier, mais je narrive pas à comprendre 
        comment, en décrivant avec tant de minutie, de détails... 
        elle a réussi à me faire lire le livre. Quont en commun 
        tous ces personnages du milieu intellectuel new-yorkais ? Ils pensent 
        tout le temps, dans une sorte de huis clos où chacun se concentre 
        sur lui-même, sur sa propre uvre, sur les relations entre 
        eux, sur leurs enfants : « Regarde, je crois quil 
        sait que cest son pied ! »... Lauteure est 
        bonne pour décrire des personnages qui pensent tout le temps. Le 
        pop art, cest la fête et cest le bruit dun silencieux 
        de revolver, donc la mort. Pourquoi on continue à lire ces descriptions 
        des uvres ? Lauteur excelle dans ce style. Jai 
        bien aimé les deux premières parties jusquà 
        la mort de Matt, puis la deuxième jusquà la mort de 
        Bill. Jai aimé la description du couple après la mort 
        de lenfant. Pourquoi Léo écrit-il cette histoire ? 
        La troisième partie est trop longue, on en a par-dessus la tête. 
        Je ne conseillerai pas cette lecture... 
        Claire  
        Je nai pas lu jusqu'au bout. Je me retrouve dans ce qua dit 
        Christine. Le livre pourrait ne jamais sarrêter, mais on ne 
        trouve pas le cur. Il y a un art de la narration : les histoires 
        de couples, les histoires concernant lart sont intéressantes, 
        mais bon. Cest bien ficelé, mais je ressens de linsatisfaction, 
        à laisser tomber le livre.  
        Geneviève entre  et 
          
        Javais envie de lire ce livre que plusieurs personnes que je connais 
        ont adoré. Le démarrage est laborieux avec des difficultés 
        à mémoriser les personnages. Puis je suis rentrée 
        dans le livre, avec le milieu décrit, le moment-choc avec la mort 
        du petit garçon et la force de la description du délitement 
        du couple. Le style est intéressant ; jaime les descriptions, 
        particulièrement les boîtes qui me rappellent lunivers 
        de ma fille qui « fait » les Beaux-arts. Jai 
        été passionnée par le personnage de Mark, mythomane, 
        lisse. Je nai pas tout à fait fini. Je finirai, mais je ne 
        vois quand même pas pourquoi le livre a été si important 
        pour certaines personnes. Il y a une grande finesse, une sensibilité, 
        mais on manque douverture, dair, comme dans les livres de 
        Nancy Huston.  
        Jacqueline  
        Je lai lu avec plaisir, cest un vrai roman, avec une histoire, 
        il y a de lamour, cest un roman à laméricaine... 
        Jai eu quelques problèmes avec les personnages secondaires, 
        obligée de retourner en arrière. Une ambiguïté 
        intéressante : Lucille est-elle dingue ou pas ? Cest 
        un curieux personnage de ce milieu juif. En même temps je lisais 
        DAmour et de ténèbres dAmos Oz... Jai 
        été intéressée par la description des tableaux 
        bien que les références men soient inconnues. Je suis 
        gênée que lauteur confonde Le Petit Poucet et 
        Hansel et Gretel !... Jai ressenti aussi le choc de 
        la mort du fils qui fait du livre le roman du délitement. Ce qui 
        est bien fait est quon a vraiment le point de vue du narrateur. 
        Jai aimé le doute qui persiste : on ne sait pas qui 
        a tué, qui manipule qui, quel est le rôle de Mark. Cest 
        intéressant, mais en même temps, ce nest pas un grand 
        roman. 
        
      
      
      
         
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             Nos cotes d'amour, de l'enthousiasme 
              au rejet : 
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             à 
              la folie 
              grand ouvert 
           | 
           
             beaucoup 
              ¾ ouvert  
           | 
           
             moyennement 
               
              à moitié 
           | 
           
             un 
              peu 
              ouvert ¼ 
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