Quatrième de couverture
 : Londres, début des années 80.
Henry Wotton est un dandy. Homosexuel décadent, il use et abuse de tous les plaisirs illicites : sexe, drogue, alcool, et bons mots. Dans le studio de son ami (et ex-amant) Basil Hallward, artiste vidéaste très en vogue, il rencontre un jeune homme d’une grande beauté qui vient de prêter son corps pour une installation : neuf moniteurs qui diffusent en plan de plus en plus rapproché l’image de cette silhouette nue, parfaite et langoureuse.
Quatrième de couverture
 : Que c'est triste ! Je vais devenir vieux, horrible et épouvantable. Mais ce portrait, lui, demeurera toujours jeune. [...] Si seulement c'était moi qui devais rester éternellement jeune et le portrait qui devait vieillir ! Pour cela, je donnerais tout ! [...] Je donnerais mon âme ! Toute l'intrigue de l'unique roman d'Oscar Wilde est en germe dans ce vœu aux accents de pacte faustien. Dorénavant, Dorian Gray ne vieillira plus : c'est son portrait qui portera les stigmates de son âge, de ses vices et de ses crimes.

Will Self
Dorian
Oscar Wilde
Le Portrait de Dorian Gray

Nous avons lu ces deux livres en décembre 2011.

Jacqueline
Je me suis plongée dans le Self mais il m'est tombé des mains. Je n'y entrais pas, de temps en temps il y a des trouvailles de style. J'ai emprunté le Portrait de Dorian Gray tandis que je continuais à lire Self et je me suis surtout intéressé à la seconde partie sans savoir pourquoi : peut-être parce que c'était le début des années sida alors qu'on avait plus ces brillantes conversations.

Rozenne
Qui voudraient être brillantes…

Jacqueline
Les scènes sur le sida sont terrifiantes. Le Dorian qui se découvre sous un autre jour rappelle American Psycho que nous allons lire. J'ai été étonnée que l'auteur soit un américain alors que l'action se passe en Angleterre avec un humour très anglais. Je ne garde pas un grand souvenir du livre d'Oscar Wilde, mais j'aimerais le relire...

Annick A
(Après un captivant résumé du livre de Wilde) Je me suis régalée avec Oscar Wilde. Alors que je voulais le relire en diagonale, j'ai savouré. J'ai aimé les phrases d'Harry, son humour ravageur. J'ai aimé l'écriture. Je n'ai pas lâché le livre. Harry est le personnage cynique du livre mais il est très drôle. Je me suis régalée de cet humour anglais qui m'a fait penser à Sasha Guitry. L'histoire est trépidante et bien mise en scène. L'art est aussi un thème dans le livre, avec des passages sur la beauté. Et le thème du paradoxe constant dans le livre, dans les phrases. Le livre est à la fois amoral et moral. C'est un petit bijou qui reste actuel.

Manuel
J'ai à peine lu le livre de Self. J'aime l'écriture et le concept de l'installation vidéo qui est le pendant contemporain de la peinture. Dès le début j'ai pensé au Danseur de Colum Mc Cann. L'univers me plait.

Françoise D
J'ai lu le Self. Il a copié Wilde. Il y a les personnages qui sont équivalents. Dorian est un tueur. J'ai eu un peu de mal avec le vocabulaire qui ne correspond pas au fait qu'il est américain. C'est un livre très riche. Parfois on perd le fil car l'histoire se déroule sur 20 ans et les ravages du sida. J'ai aimé la description de la noblesse décadente, fin de siècle. L'écriture est sophistiquée, alambiqué. Je l'ouvre à moitié car je ne dirais pas : il faut le lire absolument car c'est très riche et on se perd.

Rozenn
J'avais lu autrefois le Wilde qui m'avait plus mais je ne m'en souvenais plus. J'ai lu le livre de Self qui m'a emmerdée jusqu'à la page 82. Des phrases qui font toc, c'est fabriqué.

Claire
J'ai adoré comme Annick.

Annick
L'Irlande a dû payer l'entretien de la tombe abîmée par le rouge à lèvres des femmes au père Lachaise.



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