Dostoïevski
Les carnets du sous-sol
Connu aussi sous les titres :
- Le Sous-sol
- Mémoires écrites dans un souterrain
- Notes d'un souterrain
- Le Souterrain
Nous avons lu ce livre en octobre 2011.
Nous avions lu :
- L'idiot pendant l'été 1988
- Une Femme douce en 1994
- Le Rêve dun homme ridicule en 1995.
Le nouveau groupe parisien lira Les
Frères Karamazov en 2020.
Et nous lirons Le
Joueur
en janvier 2022.
Claire
Ça va être bref... jai commencé par la première
page de lintroduction très prometteuse... un grand livre...
Donc, jai commencé... la première page ok, mais quand
jai vu que toute la suite était de la même teneur,
jai vite calé... Jai donc lu la préface de Todorov,
très bien puisquil expose lhistoire, sa structure,
etc. une explication de texte jadore, et puis... même topo,
saoulant ! Jai laissé tomber. Daprès ce
que dit Rozenn, ça a lair grandiose. Je suis désolée
davoir raté ça. Cest à cause de ce regret
que jouvre un quart.
Françoise D
Je dirais à peu près la même chose que Claire. Monique
mavait dit quil fallait dépasser les 30 premières
pages, mais même au-delà, je me suis accrochée, jai
repris le livre à différents endroits et à chaque
fois il mest tombé des mains. La lecture est pénible,
le personnage est odieux, antipathique, on se demande où il veut
en venir. En fait cest un malade et à ce titre cest
un « cas » qui pour moi na aucune autre valeur,
il nest en rien attachant, on na pas envie den savoir
plus. On a plutôt envie de ne plus en entendre parler. Pour moi
le plaisir de lecture est un critère important pour juger un livre,
et là, cest zéro. Juste avant javais lu un polar
que javais du mal à lâcher (Ian Rankin) désolée
pour la comparaison, mais si on donnait ce récit à lire
en cachant le nom de son auteur, je suis sûre du résultat...
Je préfère encore Régis Jauffret !
Jacqueline
Jai eu les mêmes impressions, un grand ennui, je napprécie
pas cette peinture très russe, cest le même univers
que Gogol dans Le Nez. La Pléiade donne des infos sur le
contexte. Lensemble est mortel, mais il rend bien la vie médiocre
dun employé. Jai été un peu vite ;
arrivée à la neige fondue, on est plus proche du récit,
jai raccroché mais sans arriver à la rencontre avec
une jeune femme. Cest dommage dinfliger ça au lecteur,
cest désespérant.
Françoise D
Ce nest pas un texte sur la vie de bureau, cest sur ce personnage
aigri, il ny a pas de dimension sociale.
Jacqueline
Je louvre ¼ pour la réussite à rendre le climat.
Monique
Moi aussi jai pensé à Gogol, et aussi à Kafka,
avec ce malheur humain sous cloche. Je lisais Houellebecq, une sorte de
Dostoïevski moderne, avec un masochisme analogue. Les 30 premières
pages sont un peu abstraites et tirées par les cheveux, on pédale
dans la semoule. Je tombe alors sur « la neige fondue »,
la jeune prostituée, je ne marche pas car je ne suis pas sensible
à la question du mal et du péché : il est malade,
ça me rappelle des gens, cest une pathologie. Quel rapport
entre ce personnage et lauteur ? Ce texte constitue la transition
avec ses grandes uvres. Sa vie contient de grandes souffrances.
Quand il a écrit ce livre sa femme était mourante. Cette
histoire ne me fait ni chaud ni froid ; cest trop noir. Je
me demande comment je relirais LIdiot ou Crime et Châtiment.
Rozenn (qui a proposé ce livre)
Je maintiens, je me reconnais dans ce personnage. Monique, tu as la lecture
de Nabokov : chaque uvre de Dostoïevski est un cas psy.
Cest un livre que jai lu et relu. Jadore le début...
la jouissance den rajouter quand on souffre... Jadore les
décalages énonciatifs, les rapports de force sont vécus
chaque jour comme dans le livre. A mon avis, D. est athée, mais
il choisit Jésus par parti-pris.
Monique
La couverture est très bien choisie, avec cette tête de malade...
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