Zakhar Prilepine
San'kia
Nous avons lu ce livre en juin 2013.
Mireille
Cest un livre facile à lire, ça va vite. La violence
ma perturbée. Ce nest pas facile de comprendre la démarche
du personnage, ce nest pas clair. Il y a de beaux passages sur sa
mère, ses grands-parents ; lhistoire du cercueil, ces
passages mont reposée. La scène où ils boivent
est très réussie. Ce livre ma dérangée.
Ce nest pas facile pour moi de comprendre cette violence. Cest
bien écrit, bien traduit, très violent.
Claire
Je lai lu pendant les vacances de Pâques. Je suis daccord
sur ces passages réussis. Je lai laissé tomber, c'est
insupportable. Quel est le projet de lauteur ? Je ne comprends
pas. Lauteur est officier dans les OMON, une milice horrible*,
ce qui narrange pas la lecture...
Monique
Je suis allée à la bibliothèque et quand jai
vu quel était le thème je lai laissé. Je ne
peux pas lire ça en ce moment.
Annick A
Je ne vais pas aller jusquau bout. Jen étais au moment
où il va assassiner le juge. Cest une bonne peinture de la
Russie, des paysans et de la nature (le froid, la neige, cest glauque),
de la xénophobie. Cest la violence, avec un poids terrifiant.
Sacha est un personnage intéressant, tête brûlée,
avec une dimension naturaliste. Le personnage aime cogner, il est courageux,
il résiste, cette ambivalence est intéressante. Il est tendre
aussi. La scène de voyage du cercueil est fantastique. Mais finalement
je ne peux pas dire que jai aimé ce livre. Ça mest
étranger.
Françoise D
Je suis très partagée : j'ai des critiques comme vous
et j'ai été accrochée. Contrairement à vous,
je ne trouve pas cela si bien écrit (ou traduit), cest un
peu bancal. On ne sent pas ce quils ont dans le crâne :
pro-russe parfois, je pensais à Limonov qui a une pensée
plus structurée. Je préfère aussi les Pussy Riot.
Eux foutent la merde, cest pas clair. Lécrivain ma
plus intrigué. Il a fait la guerre de Tchétchénie,
a été journaliste avec Anna Politovskaïa. Jaurai
préféré quil me raconte cela en tant que journaliste.
Il pique ici et là. Aucun personnage ne permet de se projeter.
Je reconnais des scènes réussies (le cercueil, quand il
senfuit dans la datcha). Globalement je reste sur ma faim, jaurais
aimé quelque chose de plus explicatif. On a de la peine pour eux.
Ils sont sans perspective. Le taux de mortalité augmente en Russie.
Henri
Jétais intéressé par le livre, mais nen
suis quau début (100 pages). Cest étrange,
pour la première fois, le format dun ouvrage ma perturbé.
La mise en page étroite dActes Sud fait que les phrases sont
artificiellement brisées par un retour à la ligne trop précoce.
Jai trouvé plusieurs coquilles au début. Jai
trouvé que cétait plus « filmique »
que littéraire. Une impression dOrange mécanique
au début, et lépisode du cercueil, on dirait un film
des frères Coen. Je ne sais pas quoi en penser. En tant quobjet
littéraire je nai pas accroché.
Jacqueline
Je ne sais pas quoi en penser. J'ai trouvé que ce n'était
pas mal écrit. Ces phrases courtes au présent (en fait le
passé simple) c'est assez percutant. Cest efficace du point
de vue narratif. C'est efficace et je ne sais pas quoi en penser... Je
me posais tout le temps la question : est-ce réel ou de la
fiction ? Je trouve ça très très russe. Le portrait
de la campagne, des gens ça me rappelle Gogol. Jai lu son
premier roman, je ne lai pas encore fini : sur la guerre en
Tchétchénie Pathologies.
* Wikipedia indique quil
est commandant dans le service des OMON et prend part à des combats
en Tchétchénie entre 1996 et 1999. Pour intégrer
les OMON (Détachement Mobile à Vocation Particulière)
il faut avoir déjà servi dans l'armée ; la formation
concerne les armes, le combat à mains nues mais également
la capacité à obéir aux ordres, même les plus
durs, et à n'importe quel prix. Lors du test final, la nouvelle
recrue doit affronter, seule, trois à cinq membres de l'unité
dans un combat de boxe. Au terme de la formation, seuls 20 % des candidats
sont finalement retenus
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