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Kobayashi Issa
Journal des derniers jours de mon père
Nous avons lu ce livre pendant la Semaine
lecture de juillet 2014.
Sophie
Je n'ai pas eu le temps de le terminer, mais ce que j'ai lu me met en
bouche. C'est hors de ma culture et c'est une découverte complète
de l'auteur, du Japon. On rentre dans la vie de cet homme, plein de douceur,
de sagesse, de subtilité. C'est un livre qui nourrit, à
relire de temps à autre.
Marie-Odile
J'aime l'objet, très beau : le format, le papier, les dessins.
Et la préface que j'ai lue après. Beaucoup de phrases magnifiques,
comme "une montagne d'or quand on est mort ne vaut pas un verre
de saké quand on est vivant"... Mais l'ensemble du récit
est pesant, avec beaucoup de souffrance, le poids de ce lien, la soumission,
la culpabilité.
Manon
C'est un très bel objet livre, et une grande découverte.
J'ai adoré. D'une délicatesse incroyable, d'une finesse
d'écriture, d'une sagesse apaisante après Carmilla...
Un livre à relire. J'ai été intéressée
par la relation père-fils, pleine de pudeur, qui soulève
des questions intéressantes et intemporelles sur l'accompagnement
des proches en fin de vie.
Françoise D
J'ai aimé le récit ponctué par des haïkus. Ma
préférence va d'ailleurs aux haïkus. Je suis ambivalente
quant au récit, car si des pages sont très émouvantes,
lors des embellies par exemple, mais dans d'autres pages, quelle résignation !
Du stoïcisme ? On a envie de remuer le personnage.
Édith
Je suis entrée dans ce livre dans un esprit de défense,
car j'accompagne en ce moment quelqu'un que j'aime, très malade.
Par ailleurs, je n'aimais pas le haïku en général.
Mais dans les dernières pages, je me suis retrouvée habitée
par plein de questions sur l'accompagnement, un thème universel.
Lil
La semaine finit en beauté. On ne pouvait pas mieux finir la semaine
de lecture que par ce livre. Et de plus avec un autre genre, le journal.
Un livre très éclairant, un très beau voyage, avec
une immersion totale dans la culture japonaise du XVIIIe siècle.
J'ai aimé l'esthétique de l'objet-livre, l'écriture,
le rapport à la nature, la religion, le bouddhisme et la poésie,
la piété filiale infinie. C'est un voyage magnifique, une
réflexion sur la vie et la mort.
Jacqueline
J'ai beaucoup aimé ce livre, les détails, l'accompagnement,
la préface et postface. J'ai été intéressée
par la perception différente de la situation selon les différents
membres de la famille et le narrateur. L'important, c'est qu'Issa se réconcilie
avec son père. J'ai aimé les mélanges : mélange
de la vie quotidienne, des rituels... et de réflexions plus profondes,
mélange de prose et des haïkus, les illustrations. J'aime
que les haïkus soient repris à la fin, en caractères
japonais...
Nicole
Ce livre est un cadeau en lui-même, la préface un cadeau,
le texte, et la postface aussi. J'aime particulièrement les notations
sur la météo, le haïku sur le petit limaçon.
C'est un livre à relire, à ouvrir de temps en temps, à
garder à côté de soi.
Marie-Thé
J'ai beaucoup aimé. J'aime la préface, le texte... J'ai
été particulièrement intéressée par
le thème du lien entre le père et le fils, repris par l'image
de la corde tressée, et l'image du lien coupé lors de la
veille du mort. Je me suis souvenue de la Ballade de Narayama quand
on a "fait son temps".
Monique D
C'est un livre très délicat. J'avais découvert les
haïkus de Monique avec son livre Jour au petit point. J'ai
connu la situation décrite dans le livre ; je suis très
touchée par la détresse d'Issa face à la mort de
son père, son espoir toujours là de le voir guérir.
J'ai été intéressée par la découverte
de la culture japonaise et la philosophie bouddhiste, à creuser
Suzanne
J'ai découvert le haïku par mon professeur de yoga. Ce livre
arrive au bon moment dans ma vie. Je suis remplie de bonheur par la poésie
de ce livre. On sent le lien avec le cosmos tout entier. Une grande découverte...
Claire
Je n'aime pas habituellement les journaux, souvent longs et pointilleux.
Ici, c'est plutôt une petite tragédie très resserrée,
avec unité de lieu et unité de temps, opposition claire
des "méchants" et des "gentils". Ce livre permet
d'entrer dans un autre univers (obéissance voire soumission, funérailles,
vies antérieures, massage de pieds...), un autre genre, mais sans
lourdeur ; on n'est pas accablé par des notations bouddhistes
de pacotille. Le récit se fait à petites touches, le mot
"délicatesse" a été justement utilisé.
La traduction est agréable. Je suis sensible aussi à la
beauté de l'objet-livre.
Marie-Laurence
C'est une première approche de la littérature japonaise,
mais je suis restée à distance. Je ne sais pas si c'est
à cause du fond ? De la forme ? Trop figée ?
La codification peut empêcher de trouver une place. J'ai pu accéder
à cette vie d'Issa par la préface. J'ai été
intéressée par les expériences universelles, par
la piété du narrateur, même si je me sens mal à
l'aise.
Manu
J'aime l'objet-livre. J'ai été très touché
par la relation père-fils, ému aussi par le besoin d'Issa
d'une reconnaissance paternelle. Quelle économie de moyens !
Je n'ai pas de souvenir dans la littérature française d'un
texte aussi fort sur ce sujet. J'aime la présence de la nature,
j'ai pensé à des estampes, c'est très beau ;
la vie campagnarde continue autour du père malade. Le dernier haïku
"J'aimerais tellement voir
L'aube et ces rizières vertes
Avec mon père"
est très beau. J'ai apprécié aussi les notes en bas
de page comme aide à la lecture.
Muriel
Le livre m'a beaucoup plu, j'en ai aimé le côté extrêmement
japonais et en même temps universel. Il y a une grande présence
de la nature, apaisante, liée à la vie. J'ai retenu aussi
le dilemme sur le fait de hâter ou pas la mort.
Monique S.
Monique nous explique comment elle a trouvé ce texte dans la
thèse de Seegan Mabesoone qu'elle a rencontré et comment
elle a rédigé les notes culturelles.
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