Extrait du site
de Métailé
Quatrième de couverture :
"A la maison, comme largent courait toujours plus vite que
nous, quand un film arrivait à la Compagnie et que mon père
le trouvait à son goût juste daprès le
nom de lactrice ou de lacteur principal on réunissait
une à une les pièces de monnaie pour atteindre le prix du
billet et on menvoyait le voir. Ensuite, en revenant du cinéma,
je devais le raconter à la famille, réunie au grand complet
au milieu de la salle à manger."
María Margarita a dix ans quand
on découvre quelle a un talent tout particulier pour raconter
les films : détails, mimiques, costumes, la petite sait si bien
y faire quelle devient très vite une star dans son village.
Désormais, elle sera Morgane Féduciné,
la raconteuse de films.
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Hernán Rivera Letelier
La raconteuse de films
Nous avons lu ce livre, dans le cadre
de notre quatrième
Semaine Lecture en Bretagne, le 26 juin 2016.
Les activités
que nous avons eues ce jour-là, non sans rapport avec le livre,
figurent en
bas de cette page.
Des informations sur l'auteur et son
uvre : ICI
(5 p.)
Mireille (avis transmis depuis Nice)
La raconteuse de films est une très belle histoire jusqu'à
la mort du père et l'arrivée de la télévision.
Ensuite Maria Margarita n'est plus l'objet de toutes les attentions. Elle
a 14 ans et va vivre une suite d'événements dramatiques
et je n'ai pas aimé la manière lapidaire dont l'auteur les
raconte. Je l'ouvre aux ¾.
Fanny (avis transmis de Paris) à
J'ai tout d'abord été saisie par la fraîcheur du texte
(après une lecture un peu sombre de la Lettre
au père de Kafka...) J'ai été frappée
par le décalage entre les conditions de vie dures qui sont décrites
et le style d'apparence léger, j'ai trouvé cela très
réussi comme le portrait d'une certaine misère sociale esquissé
dans un style assez réaliste mais qui évite de sombrer dans
le misérabilisme. Une petite perle pour le plaisir "il
aimait boire sa bouteille de vin rouge en regardant passer l'après-midi
et ses amis" (chapitre 5 p. 21). Je salue également la
créativité de l'auteur qui a inventé ce personnage
de la "raconteuse de film". La narration des passages
dans lesquels Morgane Féduciné se réapproprie les
films qu'elle vient de voir pour les raconter et les transformer selon
sa propre imagination sont je trouve très poétiques. En
lien avec le thème du cinéma et du rapport à l'imaginaire
j'ai également trouvé intéressant que la frontière
entre réalité et fiction soit brouillée dès
les citations préliminaires qui relient Shakespeare et Morgane
Féduciné. Concernant la construction du livre, cela m'a
également rappelé le cinéma, comme si chaque chapitre
représentait une scène, j'ai d'ailleurs trouvé les
descriptions très visuelles. Bien que la lecture soit fluide et
que j'y aie pris beaucoup de plaisir, j'ai cependant regretté la
brièveté des chapitres, comme des scènes de film
trop brèves. J'ai été particulièrement touchée
par le dernier chapitre, empreint de mélancolie et de nostalgie,
ce flash back, cette scène qui aurait été oubliée
mais peut-être surtout parce qu'elle est trop douloureuse pour s'insérer
dans le fil de la narration.
Cependant, la lecture de ce livre s'est divisée pour moi en deux
parties. A partir du moment où la narratrice annonce le "début
de son malheur" (chapitre 25) le contenu devient plus attendu.
J'ai trouvé que le passage dans lequel Nolasco abuse d'elle était
trop prévisible, de même que vers la fin du roman lorsqu'elle
devient la maîtresse de l'administrateur. Sur le contenu en lui-même,
je trouve également que cela mérite débat : le seul
personnage féminin de la famille (la mère étant partie)
connaît des déboires à l'adolescence à l'aube
de sa sexualité naissante. J'y vois une forme de déterminisme
les femmes se trouvant alors assignées, tout du moins dans le contexte
précis d'un milieu pauvre dans le nord du Chili, à une destinée
en partie conditionnée par leur identité sexuelle. Est-ce
vraiment l'intention de l'auteur ?
J'ouvre entre ½ et ¾.
Manon
Je me sens bête, je trouve ça trop bien, ce livre positif,
avec le père handicapé, c'est super de voir le coté
positif des choses, on sourit, y a un viol
c'est le livre le plus
misérabiliste que j'aie lu. Sur 40 pages dans la deuxième
partie il lui arrive
trop ! Avec un caractère détaché
du personnage. J'ai lu trop vite. Et c'est trop. TROP ! J'ouvre à
moitié pour la première partie.
Jacqueline
C'est un livre qui m'a enchantée au sens propre. Transportée.
Cette fille garçon manqué puis femme au destin qu'impose
son pays, ça m'a beaucoup touchée. C'est une très
belle histoire, sur le cinéma, le rêve, l'imagination. Ca
m'intéresse de voir comment fonctionne l'auteur qui d'un récit
d'enfance fait un récit social. J'ai beaucoup aimé, j'ai
marché tout le temps. J'ai ri, j'ai pleuré, une belle histoire
de midinette aussi.
Suzanne
J'ai eu beaucoup d'émotion. La frontière entre la vie et
le cinéma est annoncée par la phrase de Shakespeare. C'est
un monde très dur avec ce mélange de réalité
où notre Maria projette des films. Ses rêves sont saccagés
par un déterminisme. Je m'interroge sur la traduction de Morgane
Féduciné.
Fanfan
Ce livre se déroule comme un film, un film situé au Chili.
En contraste avec l'atmosphère colorée, le côté
dramatique ne m'a pas cassé les pieds, dans cette atmosphère
sud-américaine. J'ai aimé comme l'enfant se construit. J'aime
quand elle fait rêver les gens si pauvres, p. 94, "faiseuse
d'illusions".
Annick A
Je n'ai pas du tout aimé. L'écriture ne m'a pas fait vire,
ce n'est pas coloré, il y a peu de descriptions, du désert
pas exemple. Du coup, je n'ai aucune représentation. Et cette écriture
parlée, c'est pauvre. Ca ne m'a pas du tout fait partir. Quant
à l'horreur, c'est trop. Je n'ai pas du tout aimé.
Françoise G
Je suis emballée. L'idée du père est géniale.
C'est un homme qui écrit, or le "je" est une femme, c'est
réussi, il y a beaucoup d'humour. J'ai adoré. Ainsi que
la solidarité avec le père, entre le frère et la
sur. Arrivé à la deuxième partie, c'est vrai
qu'on accumule les malheurs
Rozenn
J'ai bien aimé, mais je suis frustrée. C'est très
rapide, très à distance. Pas comme Moll
Flanders où c'est très long. Je suis étonnée
que ce soit un homme. C'est sans parole dans cette famille. C'est tout
à fait magnifique. Pour moi il n'y a rien à décrire.
J'ai lu 8 chapitres en espagnol. La reproduction fonctionne : elle se
fait violer, elle ne fait rien, mais elle n'est pas prévenue. Son
sort ne peut être que terrible. Je suis frustrée, mais séduite,
j'ai envie d'en lire d'autres.
Françoise D
Ça m'a donné envie d'en lire d'autres. J'ai bien aimé
ce livre, sa façon de raconter, ces scènes courtes qui campent
bien cette famille, joyeuse malgré les malheurs. La deuxième
partie c'est la dégringolade. Je rejoins Fanny concernant le déterminisme.
Mais c'est comme ça. La fin et la deuxième fin, avec la
mère, c'est too much. Les femmes peuvent s'en sortir. J'ai eu un
réel plaisir avec ce récit attachant. Et l'auteur est intéressant,
avec son parcours. C'est une découverte. Je n'ai pas beaucoup ri.
Mais l'idée est extraordinaire.
Lisa
J'ai bien aimé. C'est joyeux. J'ai aimé l'écriture.
Pas si simple, bien. La deuxième partie aussi, on ne tombe pas
dans le pathos, par exemple dans le dernier chapitre où elle est
seule après avoir été une star. J'ai adoré.
L'idée est très originale. Ça change des livres autobiographiques
Lil
J'ai beaucoup aimé. La simplicité, l'élégance
de la couverture. Le récit est vif, alerte. On est avec Maria.
C'est touchant, joyeux, savoureux. Et on rit parfois jaune. L'imagination
est précieuse quand la vie est difficile. Il y a de la poésie.
Par exemple le coucher de soleil sur la tôle. Contrairement à
Annick, je trouve cela très visuel. Ca m'a rappelé le passage
du muet au parlant, avec les actrices qui restaient sur le carreau. Et
en filigrane, on a l'histoire du Chili, avec Pinochet.
Jane
Moi aussi j'ai aimé. C'est très très émouvant.
Et le style est en accord avec le personnage, avec ce contraste entre
le monde des rêves et le réel. Le destin de Maria est triste,
poignant. L'auteur, homme, se transforme en narratrice convaincante. La
construction est semblable à un film. Le manque de descriptions
n'est pas un problème, je me fais mes visions, j'étais avec
elle.
Nicole
J'ai été gênée par les chapitres courts qui
m'empêchaient d'entrer pleinement. Comme si le film était
haché. Je me suis aussi dit c'est un homme qui a écrit cela.
Je ne suis pas étonnée des horreurs qui lui arrivent, de
ce destin. L'air de rien, c'est une belle description sociale.
Muriel
Je suis née dans un cinéma. Mon père avait plusieurs
cinémas et enfant, je me souviens bien, comme dans le livre, du
halo de lumière. J'ai trouvé ce livre que j'ai lu en espagnol
extrêmement drôle, on rit parfois jaune. Et quand elle fait
payer ensuite l'entrée dans la maison
, et qu'elle apprend
les chansons
Oui, il y a un coté mélodramatique, mais
ce qui m'a frappée, c'est le comique, c'est très vivant,
avec ce besoin d'histoires qu'ont les gens. Elle finit tristement, mais
tant que ça, elle reste en représentation. "Morgane
Féduciné" en espagnol, c'est "Hada Delcine"
(hada qui veut dire fée).
Marie Thé
La traduction n'est en effet pas terrible avec Morgane Féduciné ;
Morgane a choisi la mauvaise fée. J'ai eu beaucoup de plaisir.
Et quand ils choisissent les films pour l'acteur, cela m'a rappelé
Paradisio ; elle s'intéresse à la technique ;
il y a du jeu, des sons, des décors. Il y a beaucoup de descriptions
: la maison de cinéma, le désert assorti aux couleurs
et le maître autel. C'est très drôle. Et celui qui
est tombé sur Le vieil homme et la mer ! J'ai adoré
les coupures, les bobines inversées. Ca m'a rappelé le cinéma
aux Antilles
Chantal
J'ai beaucoup aimé, je me suis laissé emmener comme par
un conte, un anticonte : avec des chapitres courts, un style sobre,
une distance, l'imagination. J'ai aimé le choix des candidats,
les pseudos, la transformation de l'héroïne. Le passage du
viol est retenu, distancié. Elle n'est pas passive, la sidération
est très bien rendue. Un petit bémol cucul la praline concernant
les commentaires sinatresques. Elle aurait pu s'arrêter à
la visite en tant que guide. J'ai été gênée
par la narratrice, comme s'il y avait un léger décalage
avec l'enfant qu'elle était
Manon
C'est une grand-mère qui raconte.
Chantal
Je lirais volontiers d'autres livres de cet auteur.
Nancy
Je suis d'accord avec tout le monde. Je me suis sentie dans ce village
comme dans une île. J'ai été très sensible
à l'arrivé de la télévision, qui amenèrent
partout la disparition des veillées. La fin de l'enfance de l'héroïne
est parallèle à l'arrivée de la télévision.
Avec le viol, tout dégringole.
Marie-Odile
A la première phrase de ce livre, "A la maison, comme l'argent
courait toujours plus vite que nous"
, j'ai senti que ce
livre allait me plaire. Et ce fut le cas. Sa sobriété m'a
bien plu. C'est entre Steinbeck et Montedidio.
Je me suis transportée, comme un documentaire, avec son contexte
géographique, social, c'est très fort. J'ai aimé
la magie, de la salle, du décor ; Maria est une médiatrice,
c'est mieux qu'au cinéma. Pour son père, pour la vieille
dame, cela joue le rôle d'un viatique pour l'au-delà. Comme
Lisa, l'accumulation de malheurs ne m'a pas gênée :
elle marche sur les pas de sa mère avec résignation ;
elle pleure la mort avant qu'elle n'arrive ; tout ce qu'elle vit, elle
l'a anticipé.
¾ car on pourrait faire mieux
Manu
Est-ce un livre pour le groupe lecture ? J'ai pensé à Echenoz
à qui dans le livre d'hier Relire
un lecteur lui raconte son livre qu'il ne reconnaît pas ; la réinterprétation
des films par Maria, ça m'a beaucoup plu. Je suis moi aussi fana
de Ben
Hur
P. 94, ce qui est dit des Juifs dans les wagons
est très fort. Par rapport au destin des femmes, les hommes ne
sont pas gâtés non plus. Heureusement que c'est court. J'ai
aimé le mot fin, et puis comme un épilogue après.
C'est une lecture sympa : j'ouvre ¼.
Tous
!!!!!!!!!
Séverine
J'ai été agréablement surprise, car au moment du
choix je n'étais pas attirée par ce livre. J'ai été
happée. Il a le sens de la formule. Je n'ai pas été
frustrée par la longueur. Un parallèle m'est venu avec le
dernier livre que nous avons lu, Kyra
Kyralina, concernant les relations mère-fille. Cette ville-fantôme,
avec le fauteuil roulant, donne un livre nostalgique, universel, où
l'on est heureux avec peu. J'ai envie de le relire, d'en lire d'autres,
et à haute voix.
Claire
Le hasard a fait que j'ai lu le livre en deux parties et me suis arrêtée
juste avant le basculement. Cette raconteuse raconte au premier degré
mais aussi au second : il y a son auditoire dans le désert d'Atacama
et il y a nous. Pour moi, ça a été pur plaisir du
récit, avec ces courtes séquences, cet art de la captation
par la parole ici écrite (rivale de la télévision),
le plaisir des personnages rencontrés avec un pouvoir sur l'imaginaire,
les genres différents (comédie, tragédie, un peu
genre télénovelas). Du fait que la narratrice s'adresse
à un auditeur ("la Compagnie a fermé, comme vous
le savez"), j'ai cru qu'il y allait avoir un coup de théâtre
narratif concernant cet interlocuteur, mais non. Il y a des scènes
extraordinaires : le public qui s'agrandit et est organisé
comme un cinéma, les gens qui préfèrent l'écouter
qu'aller au cinéma, le convoi des Juifs, l'arrivée de la
télévision. Et cette idée que la vie est faite de
la même matière que les films, que les rêves, c'est
très beau. Qui dit qu'il n'y a pas de parole dans cette famille
? Sa mère lui racontait des livres. Et à la fin, où
elle ne pleure pas en apprenant sa mort, comme si elle voyait ce film
pour la deuxième fois - ce qui renvoie à notre livre
d'hier Relire.
Édith (quelques jours plus tard)
J'ai beaucoup aimé, avec ces séquences très courtes,
ces moments émouvants : l'arrivée de la télévision,
son refus d'ouvrir à sa mère...
Rolande (avis transmis de Lansargues en Carmague)
J'ai dévoré La raconteuse de films, aucune envie
de m'arrêter... j'ai beaucoup aimé le style, le genre, l'histoire
- la fin est en accord avec l'époque, les lieux en fait, même
si... ce déterminisme est triste...
Deux fils relient au livre
les activités que nous avons eues le jour où nous avons
lu le livre : le fait de raconter (ce n'est pas une raconteuse, mais
un raconteur que nous avons écouté) et le cinéma.
Le jour où nous avons lu ce livre, nous avons découvert
dans l'église du village le pardon de Saint-Barnabé que
nos plus "fidèles" ont suivi entièrement ;
certains d'entre nous ont rejoint la procession pour découvrir
le feu de
joie élaboré de main de maître, ont pu échanger
avec le prêtre originaire du Cameroun, apprécier le pot final
sous le porche de l'église et même avoir le privilège
d'accéder à la sacristie pour en admirer les splendides
boiseries et découvrir la liste des recteurs depuis 1427 avec leurs
réalisations dans la paroisse. Mais nos découvertes historiques
ne s'arrêtèrent pas là.
Langoëlan nous a étonnés par son mélange :
des maisons vides voire abandonnées, mais de très belles
demeures anciennes, un nombre d'habitants pas très élevé
(~400 âmes) mais trois lieux pour boire et se restaurer (que nous
avons tous essayés...) et une épicerie ; nous avons
même visité le camping au cas où un hébergement
plus proche de la nature nous tenterait une autre fois... Nous logions
à La Renardière dans l'étonnante maison d'Arlette
et Guy Sinel (qui fut maire de Langoëlan) : elle fut construite
par une fermière qui avait le goût des grandeurs et qui voulut
une maison telle qu'il s'en construisait sur la côte à l'époque
où les bains de mer devenaient à la mode ; pendant
la guerre, les Allemands se sont installés dans la maison ;
puis leur ont succédé des réfugiés de la région
de Lorient et des familles entières logeaient dans ce qui était
alors le grenier (là où certains d'entre nous dormirent...)
Nous avions sollicité le passionnant et passionné érudit
qu'est Jean-Paul Éludut, président de l'Association d'archéologie
de Bretagne centrale, qui a conduit pour nous une visite commentée
de quelques lieux spécifiques du bourg (on ne dit pas village
- c'est désobligeant...), attirant notre attention sur des
indices architecturaux permettant de dater les maisons et de reconstituer
des éléments de leur histoire ; une photo de 1942 représentant
la foire de Langoëlan nous a permis d'imaginer l'importance de ce
bourg et la vie agricole d'alors.
Quant à l'église, la cathèdre
et la crèche offertes par Albert Haïk nous ont menés
tout droit au "château
de l'Émir", résultat d'une histoire d'amour avec
une Langoëlanaise et non sans rapport avec le monde du cinéma
: son frère Jacques Haïk, qui vint à Langoëlan,
fut en effet un
grand producteur. Il importa les films de Charlie Chaplin en France
et inventa le nom français de "Charlot" ; il créa
plusieurs salles de cinéma de prestige en Europe, en particulier
les mythiques salles de lOlympia (quil fit reconstruire entièrement
et où Bruno Coquatrix fut engagé comme directeur) et Le
Grand Rex en 1932, qui est à cette époque l'une des
plus grandes salles de cinéma dEurope avec 5000 places. Il
produisit une quarantaine duvres, donnant leurs premiers rôles
au cinéma parlant à Annabella, Arletty, Jules Berry. Il
fait travailler Danièle Darrieux, Harry Baur, Victor Boucher... :
voilà pourquoi ce jour-là nous avons lu La raconteuse
de films. Pendant la Seconde Guerre mondiale, juif et militant antinazi,
il rejoint la France libre à Tunis (d'où il était
originaire) et en fut un représentant dans le monde arabe. On peut
voir le film Jack
from Tunis en partie en ligne ICI.
Et nous
devant la maison d'Albert Haïk...
Nos cotes d'amour,
de l'enthousiasme au rejet :
à la folie, beaucoup,
moyennement, un peu, pas du tout
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