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Marcel Proust
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La
clochette, ainsi que le grelot au son "ferrugineux"
du portail sont toujours là.
Nous entrons dans le jardin, puis dans la maison : |
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La salade dananas et de truffes est servie :
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Les
asperges sont avancées :
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La
touche orientale de la maison Léglise
Saint-Hilaire dans La Recherche La voûte splendide de l'église : Juste
à la sortie de l'église,
Le
narrateur va rencontre Gilberte dont le geste nous
amena maintes hypothèses... :
"elle laissa ses regards filer de toute leur longueur dans ma direction, sans expression particulière, sans avoir l'air de me voir, mais avec une fixité et un sourire dissimulé, que je ne pouvais interpréter d'après les notions que l'on m'avait données sur la bonne éducation, que comme une preuve d'outrageant mépris; et sa main esquissait en même temps un geste indécent, auquel quand il était adressé en public à une personne qu'on ne connaissait pas, le petit dictionnaire de civilité que je portais en moi ne donnait qu'un seul sens, celui d'une intention insolente." Nous voilà sur le talus, juste avant de prendre le raidillon le long des aubépines : |
Près du lit de Marcel, la lanterne magique... : L'inévitable
madeleine dans la chambre de la tante :
"Et tout d'un coup le souvenir m'est apparu. Ce goût, c'était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l'heure de la messe), quand j'allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m'avait rien rappelé avant que je n'y eusse goûté... Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir" La
chambre de "Tante Léonie" Adrien
Proust, né à Illiers,
était bien plus célèbre, comme grand professeur de médecine, que son fils Marcel : Tout
Illiers, ce jour-là, est vêtu
comme du temps de Proust : Nous sommes entrés au pré Catelan avec notre guide Patrice Louis Manuel reporter, du côté de Méséglise : |
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A
Saint-Eman,
à quelques kilomètres d'Illiers :
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"Jamais
dans la promenade du côté de Guermantes nous ne pûmes
remonter jusqu'aux sources de la Vivonne, auxquelles j'avais souvent
pensé et qui avaient pour moi une existence si abstraite,
si idéale, que j'avais été aussi surpris
quand on m'avait dit qu'elles se trouvaient dans le département,
à une certaine distance kilométrique de Combray,
que le jour où j'avais appris qu'il y avait un autre point
précis de la terre où s'ouvrait, dans l'antiquité,
l'entrée des Enfers."
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A
Saint-Eman près de la source :
Une rue de Saint-Eman : |
La
charmille que traversâmes, charmés :
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La
gare où descendait la famille de Proust :
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Les
Aubépines où nous "prîmes" un
verre :
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Un carnet de voyage |
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réalisé pendant toute la journée par Nathalie R |
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Le carnet en entier en pdf
ICI et Nathalie en pleine action :
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Que pouvions-nous lire à l'occasion de cette
visite ?
A part La Recherche bien entendu... et de préférence
Du côté de chez Swann, en BD, en Pléiade, ou
en format poche, dans d'innombrables éditions, dont une avec un
marque-page en métal ciselé... : Marcel Proust, Du
côté de chez Swann, t. 1 de La recherche du temps
perdu, édition d'Antoine Compagnon, Gallimard, coll. "
Folio ", 2013
Parmi des centaines de titres, voici une série de propositions listées ci-dessous (détaillées ICI) :
Proust à Paris
Quelques jours plus tard,
nous récidivons... plongée dans l'univers proustien, au
bar de l'hôtel
littéraire Swann à Paris, avec Jacques Letertre, propriétaire
de plusieurs hôtels littéraires. (Nous
dans le bar).
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