Quatrième de couverture : Une nuit, la banquise se fracture et sépare une jeune femme de sa famille. Uqsuralik se retrouve livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaire. Si elle veut survivre, elle doit avancer à la rencontre dautres êtres vivants. Commence alors, dans des conditions extrêmes, une errance au sein de lespace arctique, peuplé dhommes, danimaux et desprits. Deux ans après son roman Née contente à Oraibi, qui nous faisait découvrir la culture des indiens hopis, Bérengère Cournut poursuit sa recherche dune vision alternative du monde avec un roman qui nous amène cette fois-ci dans le monde inuit. Empreint à la fois de douceur, décologie et de spiritualité, De pierre et dos nous plonge dans le destin solaire dune jeune femme eskimo.
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Bérengère Cournut (née en 1979)
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Nos
17 cotes d'amour d'un bord à l'autre
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Les avis transmis
Laura
Je suis vraiment très partagée quant à mon avis sur
De pierre et dos. Mais en réalité cest
plutôt simple : jy vois le talent et la prouesse de lautrice,
je reconnais que cest un livre de qualité ; mais
je nai pas aimé. Lorsque jai ouvert le livre, je suis
tombée sur de gros caractères, des pages très épurées,
des passages poétiques, rien de tout cela ne ma déplu,
jai plutôt été intriguée. Et jai
en réalité été aussi intriguée par
toute lhistoire contée. Pour une fois, je ne me suis pas
offusquée de lécriture au présent, ni à
la première personne, ni des phrases simples. Jen ai presque
été charmée, car ce style trouvait parfaitement sa
place pour raconter lhistoire inuite. Tout coïncidait avec
la banquise : le choix éditorial (ces pages vides, ces phrases
espacées entre elles comme les membres de la famille au début
de louvrage), lécriture au présent qui soulignait
le froid omniprésent
Et pourtant, pourtant
cette histoire nétait pas si
froide que ça. La terrible puissance des esprits, des tabous, la
langue qui dépasse ses propres frontières formalistes pour
voler entre les espèces et les mondes
ce furent mes passages
préférés du bouquin (même si lesprit
de la forêt qui déchire Uqsuralik était vraiment étrange).
Je me suis alors dit que peut-être bien que tous ces esprits existent
quelque part, il sagit de les laisser se manifester. Mais la culture
et léducation changent aussi beaucoup daspects de la
vie.
Il y a bien quelques passages qui mont dérangée, comme
le poussin mangé tout cru, et qui crie dans la gorge de la protagoniste
(aïe ! Jai eu mal !)
Bon. Finalement, après avoir écrit tout cela jai changé
davis. Jai bien aimé. Je suis tout de même un
peu déçue que lautrice nait pas enfilé
le costume daventurière, et ne soit pas allée vivre
quelque temps avec la population quelle décrit. Comment être
certaine de tout ? De même, jaurais préféré
que ce soit vraiment une Inuit qui lécrive. Mais cest
déjà ça. Jouvre à moitié.
Annick L
Un récit dépaysant, qui nous permet de partager la vie quotidienne
des Inuits et de mieux comprendre leurs traditions et leurs croyances,
un voyage intéressant donc. Mais jai été gênée
par les choix décriture, entre fiction romanesque, centrée
sur le personnage dune femme au destin peu ordinaire de chamane,
Uqsuralik, et document anthropologique qui se veut fidèle aux connaissances
que lon peut avoir sur ce peuple. Et je nai pas adhéré
à ce parti-pris : descriptions fastidieuses par leur souci
du détail, série de chants traditionnels qui rythment les
étapes de linitiation et qui cassent le fil narratif, etc.
Jaurais préféré lire un ouvrage de spécialiste.
Je louvre donc au quart.
Monique L
J'ai beaucoup aimé cette histoire. Le dépaysement est total,
l'Arctique, ses paysages arides, sa faune, la violence de la vie des Inuits,
leur lutte incessante pour trouver de la nourriture par la chasse, la
pêche ou la cueillette leur combat contre le froid.
Ce livre est un enchantement, un conte. C'est une culture à part
entière qui se déploie. Uqsuralik sait lire le paysage,
les traces d'animaux et leur comportement, la météo
C'est toute la question du rapport de l'homme à la nature qui est
en jeu. Elle voit aussi l'invisible et j'ai trouvé ces moments
troublants et beaux. J'ai été surprise par les rencontres,
les fêtes, la vie en communauté, leurs façons de communiquer.
Ce que j'ai principalement découvert, c'est l'importance que jouent
les esprits. Ils sont présents en permanence et permettent à
ces populations de survivre.
J'ai accompagné Uqsuralik qui d'adolescente sans famille devient
femme, puis mère. Elle devient puissante grâce à sa
résistance aux épreuves, puis par le chamanisme auquel elle
est initiée. C'est un être de chair : elle aime, elle
hait, elle souffre, elle attise le désir et la jalousie.
C'est captivant et dépaysant. L'écriture est sobre et fluide.
J'ai eu du mal avec les chants à l'exception de celui lorsqu'elle
sait qu'elle attend un enfant. Pour moi, cela coupait le récit.
J'avoue en avoir survolé plusieurs.
Les photos sont intéressantes surtout les portraits de personnes.
En lisant je voyais bien les paysages mais pas les visages !
J'ouvre aux ¾.
Anne-Sophie
Non, je nai pas aimé, je me suis ennuyée
Passée
la scène douverture, jai trouvé que le ton sonnait
faux. Onirisme voulu ? Jai avancé pour me renseigner
sur lauteur. Ce que jai découvert de sa démarche
ma inspiré de la sympathie, de ladmiration même,
pour lénorme travail dimmersion littéraire accompli
pour restituer avec poésie ce monde perdu des Inuits. Mais cest
peut-être justement ce qui cloche, cest un peu trop "hors-sol",
en tous cas létincelle na pas pris et jen suis
désolée. Jai sûrement appris sur ces peuples,
leurs rites et leurs croyances. La force du clan et la fragilité
des relations familiales dans un milieu aussi hostile mont touchée.
Peut-être retiendrai-je quelques images fortes, comme ce Vieux tellement
mauvais quil est finalement maudit par les siens, ou la belle relation
entre la vieille Sauniq et sa réincarnation dans la petite Hila.
Mais peut-être pas. Et comme les flocons de neige qui sestompent
sur la couverture, il ne restera alors pas grand-chose de cette lecture
une fois le livre refermé ! Je lui donne un petit ¼.
Les avis des présents
Séverine
Chaque année, j'assiste à la présentation annuelle
aux libraires organisée par Librest
en présence de 10 auteurs et j'ai été marquée
par l'intervention de Bérengère Cournut quand elle a présenté
son livre. Séverine G me l'avait prêté et je l'ai
lu pendant le confinement. Je rejoins Annick. Je l'aurais abandonné
si ce n'était pas pour le groupe. On apprend des choses, l'idée
est intéressante, mais j'avoue que j'ai survolé les chants.
Ce n'est pas du documentaire, mais on apprend des choses. On ne sait pas
quand se passe l'histoire. C'est une vie qui est de l'ordre animal :
on mange, on dort. L'histoire de cette femme ne m'a pas accrochée,
j'ouvre moi aussi un petit quart. J'ai été déçue
par rapport à ce que l'auteure dit de son livre et je ne l'aurais
lu qu'à moitié si ce n'était pas pour le groupe.
Je pense que ce livre est à la fois un roman et un documentaire :
certains seront plus attirés par laspect documentaire, dautres
par la teneur littéraire et dautres encore par les deux aspects.
Pour ma part, la dimension littéraire ne ma pas interpellée.
Fanny
Pour moi ce fut l'inverse, ça a pris (et je n'avais pas lu la quatrième
de couverture...) C'est un livre à la fois instructif et dépaysant.
En effet l'époque n'est pas précisée, mais ce n'est
pas ce qui importe. J'ai été touchée par le personnage
principal. Et le côté esprits. Ce fut un voyage pour moi
et je n'ai pas sauté les chants alors qu'au début j'étais
décontenancée ; mais ils font partie du roman. Il y
a une scène très belle quand elle est enceinte. J'ai été
emmenée ailleurs avec ce voyage dans le froid et je l'ouvre aux
¾.
Richard
Je l'ai commencé en pensant que cela allait être un livre
facile, mais j'ai fini par en avoir ras-le-bol. Je me suis dit que c'était
peut-être parce que cela parle d'un monde dans lequel je ne vis
pas. En intégrant cette idée, j'ai commencé à
me faire plaisir. C'est une histoire naïve et rafraîchissante,
presque innocente. Il y a un grand rapport à la nature : l'auteure
ne parle pas du passage du temps en termes des années qui passent,
mais des étés, des hivers, de lunes... J'ai vu une confusion
entre la réalité et les rêves pour ce qui est des
épisodes de chamanisme. Avec l'épilogue, je n'ai pas aimé
cette façon de rattraper ce qui a été dit en le rattachant
au monde moderne. J'ouvre à moitié.
Etienne
J'ai trouvé le livre sympathique à lire, le rythme prenant,
l'héroïne attachante, le rythme construit. J'ai aimé
les chants qui enrichissent le texte. C'est pour moi un récit globalement
réussi avec trois bémols : j'ai trouvé la trame
narrative un peu brouillon, j'ai aimé le chamanisme, mais trop
présent, il a perdu en impact. Cela m'a dérangé que
ce récit à la lisière de l'anthropologie ait été
écrit par quelqu'un qui n'a pas vécu avec les Inuits, alors
que ce récit prend la valeur de témoignage. L'aridité
de cette vie est bien décrite. Je me suis demandé quand
cela se passait - j'ai supposé avant le contact avec les Blancs ;
j'ai apprécié le côté intemporel.
Manuel
J'ai eu du mal à accrocher et je n'ai pas fini. J'ai trouvé
le projet bancal. Le récit au présent, les métaphores
et les rimes, j'ai trouvé cela terrible, par exemple p. 149
: "La pente glissait
sous leurs pattes comme un saumon bien gras dans la gueule d'un ours".
Plusieurs
Et alors ?...
Manuel
Je ne me suis pas demandé si elle avait été chez
les Inuits car je n'y ai pas cru. Je me suis ennuyé. Je n'aime
pas les rêves dans les livres et ici j'ai trouvé cela fabriqué.
Je n'ai pas voyagé, ça faisait flop flop dans la neige.
Le cannibalisme, les bêtes qui se font bouffer, ce n'est pas drôle.
Je ne sais même pas s'il y a un projet. C'est raté. Au secours
! Je ferme.
Lisa
Au début, je me suis senti flouée après avoir lu
la quatrième : j'attendais le récit d'une femme seule
sur la banquise, et qu'elle rencontre des gens. Finalement j'ai tout lu,
j'étais avec elle sur la banquise. J'avais envie d'être avec
eux, de manger du sang de phoque. J'ai été dérangée
par le côté chamane, car pour moi ce n'est pas vrai, ce n'est
pas possible
Je me disais remettez-moi de la chasse et de la vraie
vie à la dure. À la fin je me suis demandé s'il fallait
y croire. J'ai été acheter des livres qui se passent chez
les Inuits. J'ouvre en grand pour le défendre.
Jacqueline
J'ai été tout le temps un peu sur la réserve. J'ai
aimé les phrases courtes et la manière dont c'est décrit.
Tout en me demandant de quel droit elle parle à la place des Inuits
même si c'est le rôle des romanciers. J'ai des
souvenirs de contes inuits (Jacqueline sort Cet
endroit-là dans la taïga de Luda et des contes Inuit
dits par Muriel Bloch),
vraiment en dehors de nos contes et de notre et un peu dérangeants.
J'ai confiance dans l'authenticité de Luda, plus proche de nous
que ce que raconte Bérengère Cournut. J'étais curieuse
de savoir comment et pourquoi elle a écrit cela. Les chants tiennent
une grande place cette culture : c'est vrai que l'on peut gérer
des conflits à travers les chants et je veux bien croire ce qu'elle
dit sur les esprits. Mais savoir que c'est vrai et y croire en lisant
le livre c'est autre chose. J'ai lu Par-delà
nos corps de Bérengère Cournut, où
on retrouve certains éléments tels que la maternité,
mais le style est complètement différent, plus classique.
Cela a fait ressortir le côté visuel de De pierre et d'os.
En l'entendant parler, je l'ai trouvée très respectueuse
de la culture inuit. J'ai commencé aussi Née
contente à Oraibi sur les Hopis cette fois qu'elle a connus
(Jacqueline montre le livre qui se termine selon le même principe
avec des photos). Je l'ouvrirai un quart, je suis contente de l'avoir
lu et d'avoir fait des recherches.
Denis
C'est facile à lire, mais ça ne casse pas trois pattes à
un canard. J'ai été gêné par le statut artificiel
de la narratrice qui est allée à la bibliothèque,
mais pas chez les Inuits. C'est crédible, mais quel statut je donne
à quelqu'un qui fait comme s'il y avait été. Je l'ai
lu comme une BD, c'est très visuel. Je l'ai lu comme un conte,
cela correspond aux structures des contes russes étudiés
par Propp.
Ce statut de conte enlève pour moi toute ambiguïté.
Pour l'authenticité du témoignage, je préfère
lire Malaurie,
c'est un style contrôlé, tandis qu'ici c'est de la fantaisie,
même si j'ai pu prendre du plaisir. Si cela n'avait pas été
pour le groupe, j'aurais arrêté à la moitié.
J'ouvre un quart.
Catherine
J'ai aimé le côté dépaysant, c'était
bien de voyager. C'était intéressant de partager la vie
des Inuits. C'est très documenté, cela sonne vrai, même
si elle n'y est pas allée. C'est imagé, j'ai pris du plaisir.
Il y a des moments poétiques. Pour autant ce n'est pas une grande
uvre littéraire. J'ouvre à moitié.
Geneviève
Je partage l'avis sur le dépaysement, errer par les temps qui courent
en l'absence de voyage et d'exotisme, cela fait du bien. L'ésotérisme
et les écritures poétiques ne m'attirent pas habituellement,
mais j'ai pris du plaisir à l'écriture. Je suis toujours
étonnée par le débat sur la question de l'authenticité
du récit, comme si c'était un témoignage alors qu'il
s'agit clairement d'un monde imaginaire, même si le récit
s'appuie sur une connaissance de la culture des Inuit. Mais je dois reconnaître
que les propos liminaires et les photos qui terminent l'ouvrage introduisent
une petite ambiguïté.
J'ai précisément aimé la continuité entre
le rêve et la réalité, cela me paraît en phase
avec ces cultures aborigènes, où les rêves et le chamanisme
font partie de la vie au quotidien. Cependant, je n'ai pas été
totalement emportée par le personnage. L'écriture est par
moment très belle. J'ouvre 2/3.
Françoise
Je rejoins Geneviève. J'ai trouvé l'écriture intéressante
et facile. Et le livre est bien choisi pour cette période. Je me
suis laissé porter par le récit. J'ai buté sur les
chants et les poèmes. Je me suis demandé s'il s'agissait
de chants originaux sur lesquels elle a calqué son récit
ou si elle les avait inventés auquel cas j'ai trouvé cela
artificiel. Le fait qu'elle n'y soit jamais allée dévalorise
un peu ce projet. Certes, elle a le droit et, à son actif, elle
a bien étudié son sujet, donc intéressant aussi de
ce point de vue, et puis c'est un roman, alors rien à dire. Cependant
lorsque j'ai appris qu'elle n'y était jamais allée, j'ai
été déçue. Le livre est bien choisi pour la
période, cela tombait bien d'avoir un peu d'air frais en sortant
du confinement, même si cela ne vaut pas La
panthère des neiges ! J'ouvre à moitié.
Claire
Je n'étais pas emballée à l'idée de lire ce
livre dans le genre écologie et autochtones... et la couverture
ne m'a pas réchauffée à ce sujet.
J'ai été captivée, la puissance du réalisme
m'a saisie et je ne me suis posé aucune question : c'est vrai
? c'est quand ? J'étais transportée comme si les esprits
me portaient. C'est une expérience de lecture formidable. Le dernier
chapitre m'a fait retomber ainsi que les photos dont je me serais bien
passée.
J'ai écouté les interviews, heureusement
que je n'ai pas entendu l'auteure avant. J'ouvre aux ¾ à
cause de la fin.
Fanny
Le dernier chapitre, l'épilogue, a beaucoup déconcerté
comme un retour à la réalité. Pour moi c'est au contraire
un chapitre qui va encore plus loin puisqu'elle parle après en
tant qu'esprit qui voit ses descendants qu'elle n'a pas connus de son
vivant.
Claire (dans tous ses états)
Maintenant, j'aimerais dire à quel point les propos de certains
me choquent : il s'agit de littérature, pourquoi aurait-il fallu
vivre les choses ? Pour écrire Les
Bienveillantes, il aurait fallu connaître les camps ?!
Je cite ce roman parce qu'il a demandé plusieurs années
de recherche à son auteur. Combien d'écrivains se documentent
de façon fouillée pour un roman ! La pauvre Bérengère
Cournut s'est documentée pendant dix mois lors d'une résidence
d'écriture dans les bibliothèques du Muséum national
d'histoire naturelle, ce qui invalide son livre parce qu'elle n'est pas
allée sur la banquise ! Cela me fait penser aux actions qui
empêchent les acteurs blancs de jouer
des Noirs ou des autochtones.
Lisa
Ou le roman de Timothée de Fombelle qui ne sera pas
traduit aux États-Unis parce qu'écrit du point de vue
d'une enfant noire...
Claire (fulminant)
Bref, je suis déprimée par ce que j'ai entendu ce soir...
La dernière soirée de l'année se termine très
bien, heureux que nous sommes de nous être retrouvés nombreux,
certains pas vus depuis plusieurs mois de confinement.
Annick A
Je viens de lire les réactions sur De
pierre et dos. J'ai lu le livre, mais nai pas pris le
temps denvoyer mon avis. Mais à la lecture des avis, jai
envie de réagir.
Jai énormément aimé ce livre. Je me suis laissé
embarquer avec les personnages dans le monde des esprits et jai
beaucoup appris sur la vie des Inuits. Les personnages sont attachants,
particulièrement les femmes. Il y a beaucoup de poésie dans
les chants des esprits et cest par le chant que durant les veillées
peut être révélé ce qui ne peut se dire autrement
et que sont réduits ainsi les conflits.
Cest un choix d'écriture très original. Dans les magnifiques
paysages de ce monde de glace, cohabitent lextrême violence,
lamour, la solidarité. La scène sexuelle entre Uqsulralik
et lHomme-lumière est fantastique.
Je métonne comme Claire quon puisse reprocher à
Bérangère Cournut de nêtre pas allée
sur place : cest un roman et non un essai anthropologique,
même si cette dimension y est présente de façon fort
intéressante. Jouvre ce livre en grand.
DES INFOS | |
PUBLICATIONS de Bérengère Cournut SUR LE LIVRE De pierre et d'os Articles Radio Vidéos |
PUBLICATIONS de Bérengère Cournut |
Romans
- De
pierre et d'os, Le Tripode, 2019,
prix du roman Fnac 2019
- Par-delà
nos corps, Le Tripode, 2019
- Née
contente à Oraibi, Le Tripode, 2017 ; poche
2019
- Palabres,
avec Nicolas Tainturier, publié sous le
pseudonyme Urbano Moacir Espedite,
Attila, 2011
- L'Écorcobaliseur,
Attila, 2008
Contes
- Schasslamitt,
Attila, 2012
Poésie aux
éditions L'Oie de Cravan à Montréal
- Wendy
Ratherfight, 2014
- Nanoushkaïa,
2009
Jeunesse
- Le
Roi de la lune, ill. Donatien Mary, éd. 2024, 2019
Préface et édition
- La
Chambre du traducteur, Pierre Leyris, choix et présentation
de Bérengère Cournut, José Corti, 2007 (elle fut
secrétaire de ce traducteur)
Récit
- "Into the Wild",
Bérengère
Cournut à travers l'Alaska,
America, n° 13, printemps 2020.
SUR LE LIVRE De pierre et d'os |
Articles
- "Voyage
au bout de l'Inuit", Frédérique Roussel, Libération,
20 septembre 2019
- "De pierre et d'os :
Bérengère Cournut sur les traces d'Uqsuralik dans la neige
arctique", Macha Séry, Le Monde, 22 septembre 2019
- "Arctique
magique", Sébastien Omont, En attendant Nadeau,
8 octobre 2019.
Radio
- "Avec
la culture inuit, j'ai retrouvé une liberté de l'imaginaire",
Marie Richeux, Par les temps qui courent, France Culture, 4 juin
2020, 58 min
- "Le
succès inattendu du roman de Bérengère Cournut en
librairie", Christine Siméone, publié sur France
Inter, 29 janvier 2020.
Vidéos
-
Présentation (avant publication) au
Muséum national dHistoire naturelle où elle a été
en résidence d'auteur. Entretien avec lanthropologue Joëlle
Robert-Lamblin, spécialiste de lArctique, 19 janvier 2019,
1h
- Bérengère
Cournut présente son roman, Librairie
Mollat, 16 octobre 2019, 3 min 12
- La
Grande Librairie, 9 octobre 2019, 16 min
(Pour info, une présentation très dynamique de l'auteure
à l'occasion d'un livre précédent sur les Hopis :
"28
minutes" sur Arte, 12 janvier 2017, 12 min).
Nos cotes d'amour, de l'enthousiasme
au rejet :
|
||||
à
la folie
grand ouvert |
beaucoup
¾ ouvert |
moyennement
à moitié |
un
peu
ouvert ¼ |
pas
du tout
fermé ! |
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