L'avis de Stéphanie sur : La cloche de détresse de Sylvia Plath |
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Quelques mots sur ma lecture (partielle) du livre : | ||
Bien que j'aie fait quelques années d'anglais à la fac, je n'avais jamais lu Sylvia Plath. Mais j'avais beaucoup entendu parler d'elle, son personnage m'intriguait et je voulais la découvrir un jour. L'occasion se présentait enfin avec notre programme et j'en étais très contente. Au début j'étais ravie de prendre le livre entre mes mains et de commencer la lecture, la langue m'a paru fluide et belle, mais en y repensant, je pense que ma joie était davantage liée au fait de relire quelque chose en anglais après plusieurs mois de lectures dans d'autres langues moins musicales. Car très rapidement le livre m'a profondément ennuyée... Je me forçais pour avancer, je ne trouvais pas d'intérêt dans l'histoire. Cela a duré une dizaine de jours, je traînais de chapitre en chapitre jusqu'à ce que je décide de lire ses poèmes pour voir s'ils m'inspiraient plus. Et effectivement là j'ai compris pourquoi l'autrice est devenue célèbre. J'ai vraiment adoré Ariel ; une grande partie des poèmes m'ont beaucoup émue, ses images sont fortes, les surprises qu'elle crée avec la langue très belles. J'en conclus que Sylvia Plath arrive mieux à faire communiquer à travers sa poésie les sujets qui la travaillent (la dépression, les carcans que la société nous impose...). En tout cas pour moi cela passe mieux. Ceci dit, depuis que j'ai avancé un peu dans The Bell Jar, je trouve qu'à partir du chapitre 12 quand elle rentre chez sa mère, les choses deviennent plus intéressantes, la lecture m'ennuie un peu moins. À voir donc si la deuxième moitié du livre arrivera à me faire changer d'avis ! |
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Lirelles a programmé La cloche de détresse le 30 mai 2021 : http://www.lirelles/plath.htm |