La quatrième de couverture :
Huysmans est passionné par la démonologie et le surnaturel. Son héros, Durtal, est un historien amené à s’interroger sur la doctrine chrétienne et le satanisme. Il abandonne "l’adultère, l’amour, l’ambition, tous les sujets apprivoisés du roman moderne, pour écrire l’histoire de Gilles de Rais."

Le livre est en ligne ICI.

Huysmans (1848-1907)
Là-bas
(1891)

Nous avons lu ce livre en décembre 1990.

Nous lirons ultérieurement :
- Les soirées de Médan (comportant 6 nouvelles dont "Sac à dos" de Huysmans) en juillet 1995 et visiterons la maison de Zola à Médan où Huysmans retrouvait Zola et ses amis
- et À rebours en 2020.

 

Renée
J'ai beaucoup apprécié À rebours, la décadence. Mais je n'ai pas pu avancer la lecture de Là-bas, dans la chantilly écœurante.

Anne-Marie
J'ai lu jusqu'à la page 180 puis en diagonale. On comprend la démarche de Huysmans par rapport au satanisme. Il remet les choses sans importance à leur juste place. Le dépassement amène au catholicisme. Il y a une certaine finesse.

Jacques
C'est gonflant, redondant, prétentieux, insipide. Le décor, c'est de la chantilly en plastique.

Marie-Christine
J'ai lu jusqu'à la page 120. C'est très chargé, les détails, le style. Le débat naturalisme/romantisme est fastidieux. Il y a trop d'attente.

Sabine
Je l'ai lu en entier. Le projet intellectuel et spirituel est ambitieux. Mais le style est trop lourd, illisible avec son esthétisme.

Fernando
J'ai ressenti un dégoût pour le style.

Claire-Lise
Il y a ces mots rares et invraisemblables, le passage du Christ très beau, très fort et efficace, la langue vieillie et savoureuse, mais le livre est RASOIR ! Les querelles sont vaines, ce n'est pas cela la spiritualité. Un contenu extrêmement RASOIR, pas d'histoire, d'intrigue.

Claire
J'ai un souvenir lointain, extraordinaire, d'À rebours. J'ai lu jusqu'à la page 84. J'ai été sensible aux réflexions, mais les personnages manquent de chair.

Claire-Lise
Y a qu'ça de vrai !

Claire
Je ne suis pas d'accord sur l'aspect surfait, mais il use et abuse d'inversions d'adjectifs et c'est une marée merdique (oh !) de mots.

Dominique
ça tient du documentaire, mais c'est lassant, systématique, cette recherche. Et cela ne crée pas de frayeur malgré les pires histoires.



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