Quatrième de couverture : Lorsque la célèbre passerelle qui relie Cizco à Lima se rompt sous ses yeux en l'an de grâce 1714, précipitant à l'eau cinq personnes, le bon frère Juniper, prêcheur franciscain, voit en cette catastrophe l'occasion rêvée de prouver avec une grande rigueur scientique l'existence de Dieu.
L'entreprise est de taille, car divers sont les personnages en cause et compliquée leur existence. Il y avait sur le pont à l'instant fatal la vieille marquise de Montemayor, moquée de ses contemporains mais que la postérité portera aux nues grâce à sa correspondance, sa jeune suivante Pepita, puis l'oncle Pio, homme d'intrigues et ami de la célèbre artiste Périchole dont il accompagne le fils Jaime, et enfin, bon cinquième, Esteban qui pleure son jumeau Manuel mort depuis peu.
Quel hasard ou quel dessein les rassemble et les jette au gouffre ? Est-ce châtiment ou récompense ? A ces questions répond un récit qui, n'étant pas écrit par le bon moine Juniper, se teinte de scepticisme et d'humour et brode avec finesse sur une trame empruntée à l'histoire, autour d'une marquise qui ressemble fort à notre Sévigné.

Thornton Wilder
Le Pont du roi Saint-Louis

Nous avons lu ce livre en avril 2005.
Nous avons pu voir :
- au cinéma : Le Pont du roi Saint-Louis, sortie du film le 25 mai avec Robert de Niro, réalisé par Mary McGuckian
- au théâtre, Le Pont de San Luis Rey, mise en scène d’Irina Brook, aux Gémeaux à Sceaux.


Jean-Pierre (des Alpes)
Le thème du Pont, je ne le connaissais pas plus que l'ouvrage lui-même. Il m'a intrigué dès le départ car je goûte assez, non les énigmes mais ce qu'il est convenu d'appeler les "ouvrages de sagesse" - comme si, par parenthèse, la sagesse n'était à fréquenter que dans des pages spécifiques... C'est assez ce qui se dégage de l'écriture élégante mais amusée, désinvolte, du Pont du Roi Saint-Louis. Une plume aristocratique qui, du reste, ne se moque jamais du bon frère Juniper.
Seulement voilà : ce Pont, fameux depuis sa parution, remarqué par tant de gens qui en savent infiniment plus que moi sur la grande humanité des livres, ce n'est pas sa substance qui m'a attaché mais son argument et la considérable question qu'il éclaire ; ce que Tchekhov dit si justement : "Le propos [de la littérature] n'est pas de répondre aux questions, mais de les poser convenablement."
Aussi, parmi de nombreux autres, ce que j'ai goûté tout en traversant ce pont-là, ce sont ces passages où - sans cruauté d'ailleurs et avec comme une "attention bienveillante" - Wilder écrit : "En composant son livre sur ces gens, le frère Juniper semblait poursuivi par la crainte de perdre, s'il omettait le moindre détail, un indice qui pourrait le guider. Plus il travaillait, plus il sentait qu'il trébuchait à tâtons au milieu de vagues indications. Il était sans cesse trompé par des faits qui paraissaient devoir être importants à condition de leur trouver leur juste place dans un ensemble. Aussi notait-il tout, dans l'idée que peut-être, si lui - ou quelque esprit plus pénétrant - relisait vingt fois son livre, les faits innombrables se mettraient soudain en mouvement, s'assembleraient et trahiraient leur secret."
Aussi, Le Pont n'ira pas se perdre dans des rayonnages inaccessibles... et j'attends avec une certaine impatience les regards de Voix au chapitre sur tout ce que mes incapacités et ma paresse m'en ont dissimulé, pour m'en retourner m'y promener.
Florence
Sur les chemins qui mènent au Pont du Roi Saint-Louis, tous les personnages sont mûs par un amour malheureux mais extraordinaire, qu'il s'agisse de celui de la Marquise de Montemayor pour sa fille (sorte de Madame de Sévigné exilée au Pérou), d'Esteban pour Manuel, ou de l'oncle Pío pour la Périchole. Cet amour qui donne un sens à leur vie, les rassemble dans la mort et donne aussi son sens au livre. Pour ma part, je me suis laissé emmener avec ravissement sur les chemins que Thornton Wilder trace avec aisance. Ça va vite. Vingt ans passent en une phrase. Pas de psychologie ni d'atermoiements. Et c'est vraiment plaisant à lire avec, en plus, une pincée d'exotisme. Parfois, la vision d'un Pérou colonial de pacotille m'a un peu agacée mais passons. Et alors, cette idée du Frère Juniper qui voudrait faire de la théologie une science exacte, mais qui s'aperçoit, en additionnant la bonté, la piété et l'utilité que les morts étaient cinq fois meilleurs que les survivants, quelle trouvaille !
Monique
J'ai adoré l'écriture, malgré la couverture qui ressemble à une vieille affiche. J'ai beaucoup aimé le thème : on fait comme si on pouvait avoir la réponse scientifique à cette question fondamentale "Dieu récompense-t-il les bons ou punit-il les méchants ?". Ce n'est pas possible, mais j'accepte assez de me laisser porter. C'est une vision du monde claire ; pourquoi vit-on ? J'adore ça. La première histoire, celle de la marquise qui est fortement influencée par celle de Mme de Sévigné, était très risquée, mais c'est réussi. On retrouve bien les relations mère-fille, l'éloignement dans un autre pays, son côté fofolle. Je ne me suis jamais ennuyée. La deuxième histoire, celle des deux jumeaux, n'a pas de rapport. Elle est aussi plus faible. Tout ce que l'auteur dit sur le jumeau, qu'il n'est plus qu'une ombre, c'est intéressant, et avec le même arrière-plan : l'abbesse, le cloître. Le summum, c'est l'histoire de l'oncle Pio. Ce livre est un pastiche très réussi de textes anciens. On retrouve les nouvelles espagnoles, Cervantès, on retrouve tout le baroque. J'ai relu Le Roman comique de Scarron, il y a des moments très réalistes, comme chez Rabelais aussi, entrecoupés d'histoires personnelles. La narration est exagérée, il y a des choses auxquelles on ne peut croire, mais je marche, j'accepte de me laisser emporter par la fiction. La dernière partie n'était pas nécessaire. Je n'en attendais rien. Certains passages sont de véritables tours de force : les activités de l'oncle Pio (p. 105), le portrait de l'archevêque, violet et plein de graisse, la description de La Périchole qui perd sa beauté, et qui se reflète sur le parquet, ses bijoux. Il faut accepter le genre pastiche, et du coup ça marche à 100%.
Christine
J'ai bien aimé le sujet, après notre lecture du Procès des étoiles ; on rentre dans le récit préoccupé de trouver des preuves scientifiques et savantes de la volonté divine qui veut la mort de cinq personnes. Mais le frère Juniper est un prétexte. Ensuite il est oublié, on perd sa recherche, son enquête. J'ai également oublié l'histoire des jumeaux. Seules la Marquise et La Périchole restent bien présentes. Les hommes sont plus absents, sauf l'oncle Pio. Il n'y a pas une once de bonté, pas un qui accomplit son destin. Les pauvres restent pauvres. Les riches sont malheureux. Il y a beaucoup d'humour par exemple dans la description de l'archevêque, p.128, de Camilla. Le style m'a vraiment plu. Est-ce une traduction de l'époque ?

- Oui, elle date de 1929. La seconde traduction est meilleure.

J'ai été portée par les descriptions, mais j'ai été déçue par la fin. Même si je ne m'attendais pas à ce que la volonté divine soit prouvée, j'ai trouvé que le fait que Juniper soit brûlé faisait un peu artificiel.
Manu
Je vous donne ma première impression car j'ai déjà pas mal oublié. Je garde des images : la marquise, l'archevêque, l'ambiance péruvienne de l'époque. J'ai été un peu déçu par l'histoire. On veut prouver la réalité de la volonté divine, mais je n'ai pas compris où voulait en venir Juniper. J'ai pris le livre comme un jeu de piste et je suis déçu par la fin. Curieusement, à vous entendre, j'ai l'impression que j'ai oublié une bonne partie du livre.
Françoise O
J'ai beaucoup aimé le début de ce livre, le problème posé, mais j'ai été déçue par la fin que je trouve confuse. Le problème est très bien posé concernant l'intervention divine. Ça fonctionne avec la marquise, mais j'ai été mal à l'aise avec les jumeaux. Avec l'histoire de l'oncle, le roman devient un peu fou. Ça foisonne, ça marche, mais je ne perdais pas de vue la question. Je me disais : les trois personnes ont quelque chose en commun. Il reste les deux enfants, ce sont deux innocents. Je n'ai pas compris pourquoi Juniper est traité d'hérétique. Ces trois personnes perdent la vie au moment où elles ont pris la décision de changer leur vie, de repartir à zéro. J'ai été déçue par la fin car je l'ai trouvée énorme : en trois minutes l'Église brûle Juniper et je n'ai pas compris pourquoi. Le livre n'apporte pas la réponse à la question posée et en plus, ce n'est pas du tout le sujet du livre. J'ai trouvé cela très beau mais cela m'a flanqué le cafard…
Liliane
Contrairement aux avis qui trouvent les histoires des personnages disparates, j'y ai trouvé une certaine cohérence qui va au-delà des croisements de leurs vies. C'est le parti pris de narration, tantôt ironique, tantôt désenchanté, qui les rassemble, point de vue qui pourrait se résumer dans la dernière phrase : " Mais bientôt nous mourrons à notre tour, et la terre aura oublié ces cinq personnes ; nous-mêmes, nous serons aimées encore quelques temps, puis oubliées comme elles... Le souvenir n'est pas nécessaire à l'amour. " J'ai trouvé que ce récit montrait bien les liens à la fois passionnels et dérisoires noués le temps d'une vie : chacun s'accroche à une autre personne (un jumeau, un enfant...) ou un projet qui se dérobe un jour. Cette observation (très exercée dans des descriptions déjà citées comme celle de l'archevêque dans ses mètres de satin violet) est traitée avec une élégante légèreté : "Pendant une dizaine d'années, la comtesse entretint littéralement tous les arts et toutes les sciences en Espagne, et ce ne fut pas sa faute s'ils ne produisirent rien de mémorable durant cette période." ou bien : "Don Andrés avait imaginé de rendre l'exil supportable en instituant un cérémonial si compliqué que seule pouvait s'en souvenir une société qui n'avait rien d'autre à penser" ou encore : "comme tous les riches, il ne pouvait se décider à croire que les pauvres - voyez leurs habitations, voyez leurs vêtements - souffrissent réellement. Comme tous les hommes cultivés, il croyait que seuls ceux qui avaient beaucoup lu pouvaient se savoir malheureux." On peut remarquer que toute l'ironie de ces phrases est contenue dans leur chute. Comme le pont qui s'écroule, la vie des personnes peut s'effondrer en un instant. On s'accroche à quelque chose et cela nous échappe… Le pont, c'est la vie, c'est aussi cette lecture nous faisant rencontrer des personnages attachants qui disparaissent sans crier gare, comme une mise en abyme… En tant que lectrice, j'ai été amusée. On s'interroge en vain sur le sens de la destinée, la légèreté de ton laisse prévoir la déception finale de frère Juniper, non, il n'y a pas de divine providence, tout tombe à l'eau. Mais Voltaire avait déjà fort bien écrit sur le sujet. Les commentaires des préface et postface sont un peu trop dithyrambiques, je m'attendais à plus de densité.
Geneviève, entre et
Je l'ai lu il y a déjà 10 jours, très vite. J'ai aimé, c'est agréable mais il ne m'en reste pas grand chose, même en écoutant les autres avis. J'ai été intéressée mais ce n'est pas un univers fort. C'est un bel exemple de style, c'est réussi, et c'est vite oublié. Il ne me reste que l'impression de virtuosité. J'ouvre entre à moitié et aux trois quarts, mais qu'est-ce qu'il en restera avec dix jours de plus ?...
Jacqueline
C'est agréable à lire, l'ambiance de l'époque baroque est bien recrée. J'ai pensé à Pascal Quignard, pour l'époque, pour le mélange de personnages inventés et existants (même si chez Quignard, il s'agit de personnages réels et ici de personnages… littéraires) et pour l'érudition. On retrouve un peu le même dérisoire mais je préfère Quignard qui a une force tragique que n'égale pas l'humour de Thornton. J'ai bien aimé les personnages qui ont une certaine densité, sauf Juniper. La fin m'a déçue. Il y avait matière à faire une belle histoire avec les recherches de Juniper et sa condamnation par l'Inquisition. Mais, là, c'est artificiel, je n'accroche pas. Le style et l'écriture font le charme du livre : un pastiche ? mais de qui ? Je n'avais pas envie de chercher ! La Périchole, je ne connaissais pas du tout, a-t-elle existé ?

- Non !

C'est une nouvelle de Mérimée, une œuvre d'Offenbach... L'article élogieux de Bianciotti sur Wilder Thornton évoque Hemingway, Faulkner qui sont ses contemporains mais, ce faisant il a, pour moi, dissipé le charme, cela manque de fond.
Françoise D
Je l’ai acheté et lu depuis longtemps puisqu’il avait été programmé initialement en novembre, mais la traduction n’était pas sortie. Je rejoins Manu et Geneviève : il ne m’en reste pas grand chose. J’ai de vagues souvenirs, j’ai même oublié certains personnages. Je l’ai sans doute lu trop vite, car il se lit facilement, et j’ai été déçue quand j’ai compris que nous ne suivions pas la démarche du frère Juniper ; il est expédié, comme s’il n’avait été qu’un prétexte, et c’est bien dommage. Contrairement à certains d’entre vous, je n’ai trouvé aucun humour - sûrement à cause de mon état d’esprit du moment - mais de la désespérance tout le temps. Je suis restée dehors, impossible de se projeter dans aucun des personnages, sauf peut-être un peu dans la marquise qui est tellement pathétique avec son amour maternel impuissant. Si l’on en croit l’auteur, la littérature, c’est retranscrire les événements du cœur, le style n’est pas le but de la littérature, et pourtant c’est bien le style qui différencie un bon livre d’un mauvais, pas l’histoire. Mais si Wilder a voulu démontrer que c’est l’amour qui relie tous ses personnages entre eux, pour moi il a raté son coup car ce n’est pas évident. En fait, ayant occulté la démarche intellectuelle du frère Juniper, on ne voit pas très bien où il veut en venir. Déçue, déçue… Cependant, ce livre est un bon écho à celui de Florence Trystram, mais pour donner encore plus de relief au Procès des étoiles...
Annick
Je l'ai lu avec facilité et c'était agréable. Au début, j'ai marché après avoir lu la préface sur les morts du 11 septembre et les questions métaphysiques, mais à la fin j'ai été très déçue. J'ai l'impression de m'être fait un peu avoir… Un joli leurre littéraire. Une jolie écriture, une élégance, une légèreté pour parler de choses graves et tragiques. Mais je ne trouve pas que c'est un bon romancier. Il brosse des portraits, mais l'histoire un peu faible. Il lance un sujet, comme ça. Je suis une lectrice naïve, je veux savoir… Mais so what ? Ce n'est pas une démonstration, c'est un effet de manche. Qui a lu d'autres livres ?

… ?
Claire
Pour ma part, je ne connaissais pas du tout. J'ai proposé ce livre parce qu'il allait être adapté au théâtre, avec une mise en scène d'Irina Brook, et au cinéma. Je proposais de comparer les adaptations et Liliane m'a soutenue dans ce projet…

Liliane :
Lla comparaison, c'est enrichissant.

Claire 
J'ai trouvé de plus la lecture intéressante après celle du Procès des étoiles et dans notre série sud-américaine à venir avec Borges et Sabato. Les liens, les échos ajoutent à la lecture. Ensuite, il y a eu des coïncidences gênantes comme pour le mariage de Charles et de Camilla repoussé à cause de la mort du pape… La publication d'une nouvelle édition ainsi que la sortie du film ont été reportées de mois en mois. J'ai vu la pièce avant de lire le livre qui n'était pas sorti et je me suis ennuyée, je ne comprenais rien.
Le premier chapitre avec Juniper n'a causé aucune attente concernant la suite pour moi, je l'ai vu comme un artifice (du genre voici le texte d'un manuscrit trouvé dans une vieille malle…). Le fait qu'on connaisse le dénouement des histoires avant qu'elles soient racontées m'a rappelé le film Titanic… et poutant c'est palpitant. Palpitant, charmant. Le mot qui me vient c'est "plein d'esprit". Je me suis attachée à Pépita, la pôvre. Mais l'attrait a eu aussi un côté volatile. Pourtant l'histoire terminée, tout n'est pas fini, une autre histoire commence, celle du livre, racontée dans la postface : passionnant ! Comment il est devenu un best-seller, comment Wilder est retourné enseigner alors qu'il était devenu richissime, comment André Maurois l'a rencontré… La préface de Russel Banks est très mauvaise. Pour conclure, ce n'est pas du tout l'attente concernant Juniper, ou les références littéraires, ou encore l'inspiration métaphysique qui m'ont tenue, mais les personnages hauts en couleurs, les destins tragiques. J'ai eu un grand plaisir. J'irai voir le film.

- Moi aussi !
- Moi aussi !
Katell à
Je m'en souviens de moins en moins bien. J'ai un mal fou à rédiger le compte rendu des avis. Est-ce parce que j'ai un peu traîné ? Mais il m'est arrivé d'en rédiger des bien plus en retard et de n'avoir pas ces difficultés. Est-ce parce que j'avais un peu trop picolé ? En général, je bois deux verres de vin et cela n'affecte pas ma prise de notes. En tout cas, ce fut une merveilleuse soirée du Groupe, chaleureuse et sympathique. C'est l'essentiel, non ?


La séance s'achève sur le visionnage de la bande-annonce du film Le Pont du roi Saint-Louis, pour voir en chair et en os les personnages : un film de Mary McGuckian, avec Robert De Niro, Harvey Keitel, Gabriel Byrne, Kathy Bates, F. Murray, sortie en mai 2005.

Irina Brook, metteur en scène de Le Pont de San Luis Rey au théâtre
Plusieurs thématiques se croisent dans ce roman : le questionnement du réel et de l’illusion, à travers le procédé "théâtre dans le théâtre", la complexité de la destinée où s’enchevêtrent le hasard et la volonté, l’existence d’une main divine qui présiderait au cours de l’histoire… À la fin de son "enquête", le moine se rend compte qu’il n’existe pas de réponse absolue, que la réalité reste un écheveau obscur qui échappe à toute logique manichéenne. Il finira d’ailleurs brûlé sur un bûcher pour hérésie ! En revanche, on découvre que l’amour est la seule vérité. Ces gens ont aimé et ont été aimés. C’est ce fil-là qui les tient au monde. Dans son récit, Wilder Thornton manie un humour très anglo-saxon mais il fait montre d’une foi lumineuse dans la nature humaine. Cet humanisme profond le rapproche des auteurs qui me sont chers, Brecht, Shakespeare, qui sont sans illusion mais qui aiment vraiment les hommes, avec leurs grandeurs et leurs faiblesses. (Interview au journal La Terrasse)

À consulter aussi :
- Le site de la Thornton Wilder Society
- un article d'Hector Bianciotti : "Les mille rêves de Thornton Wilder", Le Monde, 19 août 1988

 

                                         
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