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Carole Martinez
Cur cousu
Le groupe breton a lu ce livre en juillet 2007.
Quelques images de la rencontre
avec Carole Martinez
Jackie
Dès les toutes premières lignes j'étais séduite
et avant la fin du prologue je savais que je plongerais "corps et
âme" dans ce roman. Tellement de poésie dès le
début ! "Ma peau masque un long sablier impuissant à
se tarir"... Cette musique poétique accompagne tout le roman.
Les femmes de cette histoire familiale sont de très beaux personnages
avançant dans une vie où se mêlent imaginaire, réel
et poids des traditions. En même temps je pense que leur cheminement
nous parle réellement à tous et que nous avons une boîte
à découvrir en respectant le temps de maturation intérieure
avant de l'ouvrir, je me suis sentie totalement concernée. Ce livre
fait partie de ceux qui illuminent ma bibliothèque. Et puis cerise
sur le gâteau : la rencontre avec Carole, naturelle, drôle,
passionnante. Cette journée fut "un moment de grâce".
Nicole
Après une telle lecture, j'ai quelques difficultés à
trouver les mots pour décrire ce que j'ai ressenti : un envoûtant
BONHEUR de lecture, comme cela ne m'était pas arrivé depuis
longtemps. L'ensemble récit, personnages et écriture cheminent
de concert dans l'excellence. Tapisserie mêlée de fils colorés
de coton, laine ou soie, de larmes, de sang, de peur, de courage, de matières
brutes ou précieuses dans lesquelles naissent et se tissent les
destins heureux ou cruels des personnages.
Je me répète, c'est un vrai bonheur d'écriture qui
n'a pas été sans me rappeler les livres de Sylvie Germain.
Et de plus un livre très féministe, ce qui n'est pas pour
me déplaire.
Mon seul regret, avoir trouvé le mot fin au bout de 425 pages.
Lil
Si vous aimez plonger dans le secret des transmissions mère/fille,
dans l'ombre des cuisines ou des tombes : lisez Le Cur cousu.
Si vous vous pâmez devant les grandes fresques de personnages pittoresques,
tragiques ou cocasses, embarqués dans l'aventure cruelle de la
vie, leur quête d'amour chevillée au cur et leur seul
désir pour les tenir vivants : lisez Le Cur cousu !
Si vous avez le goût du merveilleux, de l'insolite, du mystère,
des croyances rituelles : lisez Le Cur cousu :
à votre choix, vous pourrez y sombrer ou vous maintenir à
flot, aux rives d'un rationnel rassurant, Si vous aimez les symboles joliment
tissés et noués à la vie des femmes : lisez
Le Cur cousu.
Si vous vous intéressez aux arts : dessin, chant, broderie...,
lisez Le Cur cousu.
Si vous vous sentez prêt(e) à succomber aux délices
d'une écriture somptueuse : lisez Le Cur cousu.
Si vous ne partez pas en vacances, offrez-vous ce fabuleux voyage "d'une
rive à l'autre" : lisez Le Cur cousu.
Si vous partez en vacances, emportez, dans votre valise, la certitude
de congés réussis : lisez Le Cur cousu...
Si vous êtes d'humeur ensoleillée, lisez Le Cur
cousu, ce récit achèvera de vous éclater !
Si vous êtes d'humeur chagrine, lisez Le Cur cousu,
cette lecture illuminera vos heures...
Si vous jalousez aisément le talent des auteurs : lisez Le
Cur cousu ; la virtuosité, le brio de ce livre vous
feront progresser dans la résolution de vos vilains travers !
Si vous ne l'avez pas encore lu, JE VOUS ENVIE ! Ce sont 425 pages
de pur bonheur... DU COUSU MAIN !
Et si vous croisez la route de l'auteure, prenez le temps de cette rencontre :
une rencontre magique, à l'image du livre, qui ne s'oublie pas.
Nathalie
MAGIQUE la rencontre. Une écriture riche, construite et pleine
de poésie. La douceur et la force dans un même écrin.
Un livre que je "n'oublierai" pas. Il laisse une empreinte dans
mon coeur. Comment peut-on parler d'un livre... qu'on respire, j'ai envie
de garder cette atmosphère pour moi... précieuse, à
vous d'aller ouvrir la "boîte" et d'y découvrir
votre bonheur.
Jean-Pierre
Quel bonheur d'avoir reçu Carole dans notre petit bled breton,
puis à notre petite radio "pas bébête, qui monte,
qui monte, qui monte... et qui vient chatouiller les oreilles, titiller
les neurones et chambouler les chignons".
Double bonheur, puisque d'abord l'auteur ("e"!) a illuminé
cette journée de sa présence chaleureuse et comique, avec
sa gentillesse et son humour mêlés, et puis que son livre,
unanimement loué par les présents, a suscité les
avis les plus élogieux. Carole en était presque gênée,
mais il est vrai que c'est toujours un peu étonnant de s'entendre
dire qu'on a enfanté d'un chef-d'uvre. Si je peux me permettre :
que Carole encensée, best-sellerisée, comblée d'honneurs
et de récompenses conserve cette modestie et ce naturel.
Son livre est empreint de poésie et de mystère, en même
temps qu'il raconte une histoire à la fois simple (de gens simples)
et tragique. On y croise des destins broyés, des personnages soumis,
cassés, tronqués, souffrant sans mot dire sous le poids
des traditions et des superstitions, mais aussi des êtres rebelles,
flamboyants, en lutte pour la justice et la fraternité. Et passant
dans tout cela, une couturière, réduite à un simple
enjeu d'un combat de coqs, pariée donc et perdue par son cinglé
de mari, et une de ses filles (qui raconte l'histoire) au cur cousu
par le manque d'amour maternel. Et il arrive à cette mère
des aventures extraordinaires, au cours d'un périple de fuite avec
ses enfants pour échapper à la dette de jeu de son mari,
à travers une Espagne misérable, puis une Algérie
sous férule coloniale. Par moments, on est dans le rêve,
presque dans le conte, et puis subitement on retombe dans une réalité
pitoyable, où les gens souffrent et meurent comme tout un chacun.
Les événements se succèdent, les histoires individuelles
se déroulent comme le fil de la couturière. Mais ce livre
ne se résume pas : il se déguste. Il nous imprègne,
nous entraîne, nous soulève, nous emplit. On n'en sort pas
indemne. Longtemps après l'avoir refermé, il nous habite
encore.
Je serais certes à l'âge de figurer dans de distingués
jurys de prix littéraires (ce qu'à Dieu ne plaise), mais
je manquerais pour le moins de talent, d'expérience et de notoriété
pour imaginer en influencer les membres distingués, petits-fourrés
et champagnisés, ce qu'en l'occurrence je regrette énormément.
Car je me ferais le chantre inconditionnel de Cur cousu,
et pour que ma mauvaise foi ne fasse aucun doute pour personne, j'irais
même jusqu'à ne pas lire les autres uvres "nominées",
afin de ne pas être détourné de ce coup de foudre
jailli des pages de Carole. J'espère néanmoins que les jurés
patentés feront honneur à leurs augustes institutions et
que Cur cousu ne sera pas ignoré lors de la distribution
des prix littéraires 2007.
Les avis des Parisiens qui ont rencontré
Carole Martinez l'année suivante
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