Rencontre du 8 février 2019 avec Florence Noiville

PORTRAIT partiel de Florence Noiville

- Née à Boulogne Billancourt en 1961. Lycée à Blois.
- Formation universitaire : HEC (1984), puis Sciences Po, complétés par une maîtrise de droit des affaires.
- Après quelques années passées dans le monde des multinationales et de l'analyse financière, Florence Noiville réalise que "quand on sait faire des budgets et lire des comptes d'exploitation, c'est comme une fois qu'on sait faire du vélo. C'est acquis pour toute la vie. D'où la nécessité de passer à autre chose".
- Elle abandonne donc cette voie et devient journaliste chez Bayard Presse, où elle travaille de 1986 à 1993. Lors d'un séjour de six mois aux États-Unis, elle réalise des reportages sur la Maison Blanche pour Okapi. Elle collabore ensuite à Je bouquine, magazine littéraire des 10-15 ans.
- A la même époque, elle entre comme pigiste littéraire au Monde où elle y exerce depuis 1993. Elle travaille d'abord à la rubrique jeunesse ; elle sera pendant plusieurs années responsable adjointe du Monde des livres ; elle y est actuellement responsable de la littérature étrangère. Elle a aussi animé une émission littéraire sur la chaîne de télévision LCI et tenu une chronique sur les livres de poche sur LCIRadio. En 2007-2008, elle a fait partie du jury de l'Independent Foreign Fiction Prize sous l'égide du British Council à Londres.
- Comme sa famille, Florence Noiville se passionne pour la Grèce dès son plus jeune âge : son grand-père est professeur de grec ancien et ses parents passent les vacances à découvrir la Grèce. S'apercevant que dans ce domaine les ouvrages qu'elle aimerait faire lire à ses enfants (3) n'existent pas, elle les écrit : par exemple La mythologie grecque, Les héros grecs, illustrés, comme plusieurs de ses livres pour la jeunesse, par sa sœur Christine Noiville, juriste directrice de recherche au CNRS... L'idée de son Histoires insolites des saints du calendrier lui vient d'une visite au Louvre avec son neveu Hippolyte ; lui montrant un tableau représentant Saint-Sébastien, elle lui dit : "Saint-Sébastien, tu le reconnaîtras facilement, il est presque toujours percé de flèches" ; réponse du jeune garçon : "Mais, sur ce tableau, où sont les Indiens ?"...
- Dans
Je cherche les clés du paradis (à L'École des loisirs), elle signe une fiction très personnelle de son nom de femme mariée (Florence Hirsch – elle est l'épouse de Martin Hirsch), dédiée à sa belle famille qui lui a fourni la base de cette histoire. A travers ce récit, Florence Noiville revient sur un sujet qui lui tient à cœur : la mémoire d'une famille et ses racines.

 

Nous écrire
Accueil | Membres | Calendrier | Nos avis | Rencontres | Sorties | Liens