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Quatrième de couverture : Deux universitaires - l'un est américain, l'autre anglais - décident d'échanger leur poste pendant quelques mois. Chassé-croisé amusant et comédie de moeurs cinglante, Changement de décor est le premier volume de la célèbre Trilogie de Rummidge, vendu à plus de 220 000 exemplaires. Éditions précédentes : Les 3 titres de la triologie réunis : L'édition originale : David Lodge en
1974 : |
David Lodge (1935 -2025)
|
Les 30
cotes d'amour des trois groupes |
Les
14 cotes d'amour
de l'ancien groupe |
Fanny(avis
transmis)
J'ouvre aux ¾, car j'ai beaucoup aimé le style et le côté
un peu fantaisiste du bouquin. Il y a beaucoup d'humour. C'est bien écrit
tout en se lisant facilement. J'ai appris des nouveaux mots (avunculaire
par exemple).
J'aurais par contre aimé que les portraits soient parfois un peu
moins manichéens. Il manque un petit quelque chose que j'ai du
mal à qualifier pour ouvrir en grand. Mais vous lire m'aidera peut-être.
En attendant, je l'ai prêté directement à mon compagnon.
Je le conseille car la lecture est fluide, détendante. Ce n'est
pas "intello", mais tout même intelligent.
Ah ! Et j'ai aussi beaucoup apprécié qu'il joue et jongle
avec les genres littéraires.
La fin est un peu déroutante, mais elle m'a donné envie
de lire la suite.
Richard(avis
transmis de notre seul Britannique)
J'ai lu ce livre en anglais dans l'édition de Penguin.
Le début est très bien et prometteur d'une histoire
amusante : le ton est léger et les références sont
toujours spirituelles (par exemple le diplôme de de la fac anglaise
cautionnant des études en "technologie d'équipements
domestique").
Même les noms sont comiques et moqueurs : Zapp décrit
bien l'idée qu'on se fait de l'homme américain et Swallow
d'un petit Anglais dans le sens d'hirondelle (et non avaler).
Rummidge est un jeu de mots sur rummage qui veut dire farfouiller
- ce qui n'est pas très flatteur pour l'université britannique...
Il y a des idées farfelues, comme le cas de Mélanie qui
se trouve dans un vol charter pour jeunes filles américaines enceintes,
en route pour avorter en Angleterre.
Les personnages ne sont pas réels, mais on ne peut les juger ainsi
: par exemple l'histoire entre Zapp et Mélanie n'est pas du tout
crédible, mais elle est drôle.
Bref, de l'humour à chaque page. Et il m'est arrivé de rigoler
en lisant, ce qui ne m'arrive pas souvent (comme dans le livre comique
de Douglas Adams, Le
Guide du voyageur galactique).
Mais au fur et à mesure, on se lasse : soit il y a trop de gags
spirituels, soit l'auteur en met moins et devient ''sérieux'',
par exemple en parlant des émeutes des étudiants à
Essef (= les initiales de la ville de San Francisco, ''SF'').
Le livre ne tient pas toute la route dans l'humour (ce qui serait difficile
)
; il m'a pourtant plu, mais ce n'est pas une grande uvre de littérature
; dans le genre, il est bien amusant. Je l'ouvre à moitié.
Sabine(avis
transmis)
Je n'ai pas été accrochée par le style, je
me suis accrochée jusqu'à un tiers du livre : j'ai
lâché lorsque l'affreux universitaire s'est frotté
à une minette ; bref, je n'ai pas du tout aimé. J'ai trouvé
ce bouquin "fabriqué", daté, prétentieux.
Je ferme définitivement.
Claire
Quand un auteur meurt, il n'est pas rare que ce soit l'occasion de voir
si on le (re)programme. C'est Jérémy qui a soulevé
ce lièvre à sa mort il y a quelques mois.
Je me souvenais vaguement que dans un passé lointain son nom avait
été évoqué dans le groupe, mais écarté
car pas-pour-le-groupe... Ce souvenir n'était pas une raison suffisante
pour renoncer encore et Jérémy rencontra un intérêt
suffisant pour programmer ce jamais programmé.
Je m'apprêtais à faire une agréable balade universitaire,
romanesque et pleine d'esprit britannique.
Les bras m'en sont tombés. Je n'ai ressenti aucun intérêt.
L'humour tomba totalement à plat pour moi.
Moi qui ai toujours rêvé que nous programmions un Harlequin,
j'aurais dû être contente. Or au contraire de ce que j'imagine
d'Harlequin, je n'ai senti aucune tension narrative. J'ai sauté
des pages pour voir ce qui se passait : rien ne me retenait et, tout au
contraire, j'étais irritée. Le livre m'a paru futile, sans
profondeur, juste pour faire des effets superficiels.
J'ai alors, pour prendre des forces, écouté quelques émissions
sur France cucul, que j'ai trouvées très ennuyeuses. Contrairement
à ce que je fais depuis maintenant de nombreuses années,
je n'ai mis aucune documentation sur cet auteur, car ni lui-même,
ni sa carrière littéraire ne m'ont intéressée.
Le clou pour moi a été la préface, lue après
mes efforts, où il indique son projet littéraire ! J'ai
eu l'impression qu'il s'adressait à des collégiens.
Le mot qui résume mon impression est :
puéril.
Je n'oublie pas que lorsqu'on n'aime pas un livre, on est en général
plus bête que quand on l'aime, le rejet appelant rarement les nuances...
c'est mon cas et je l'admets...
Bien sûr... je ferme le livre.
Thomas
Ayant
passé un an à Londres et quatre mois dans une université
américaine, j'étais assez curieux de voir ce que donnerait
ce livre. Le début m'a plutôt enthousiasmé, avec ce
récit croisé des deux avions que j'ai trouvé assez
original, drôle, et bien écrit. De manière générale,
j'ai apprécié les changements de genre de chapitre en chapitre,
quelque chose que j'aime bien chez Pennac aussi, par exemple.
Mais, assez rapidement, l'intrigue est devenue très attendue, et
si la lecture restait fluide et amusante, il m'a semblé y retrouver
beaucoup d'éléments déjà vus - ou déjà
lus - avec cette histoire d'universitaires anglo-saxons quarantenaires
et leurs libidos débordantes. Pas bien original de ce point de
vue donc, et très caricatural, notamment dans le traitement des
différences Angleterre/USA, qui manquait de finesse.
Mais, ne m'étant jamais trop ennuyé, j'ouvre quand même
à (une petite) moitié.
N'ayant rien d'autre à dire, je vous propose de profiter du temps
qu'il me reste pour jouer à ce qui est peut-être la meilleure
trouvaille du roman : Humiliation
!
Catherine
Je l'ai lu il y a longtemps,
vers les années 90. J'ai beaucoup ri à l'époque.
J'avais lu La
Trilogie (c'est Un
tout petit monde que j'ai préféré) et La
Chute du British Museum. J'avais
trouvé ça bien écrit, une peinture pleine d'humour
du monde universitaire anglais et américain. Et j'y retrouvais
certains points communs avec le milieu universitaire médical, les
congrès internationaux où se rencontrent toujours les mêmes
personnes, la course à la publication, les communications que personne
n'écoute, l'éternelle question "et quel est votre thème
de recherche ?", les ragots et les histoires de fesses. La Chute
du British Museum était drôle aussi, avec les pastiches
littéraires et les obsessions des jeunes étudiants catholiques
irlandais, tiraillés entre leurs désirs sexuels et l'interdiction
de la contraception par le pape.
J'ai relu les trois en vitesse et j'ai été déçue.
Et déçue d'être déçue. Ça a très
mal vieilli. Le langage
, les blagues lourdingues, sexistes. Les
personnages un peu caricaturaux et l'intrigue un peu téléphonée.
C'est très daté. Ça m'a d'ailleurs fait moins rire.
J'ai quand même retrouvé un certain plaisir de lecture par
moment, le début dans l'avion, le jeu Humiliation,
le personnage de Désirée. Mais ça reste assez superficiel.
En raison du plaisir passé, j'ouvre à moitié. Mais
en effet, ce n'est pas un livre pour le groupe lecture.
Jérémy
Avant la lecture : J'étais plutôt content de lire
ce livre d'un auteur dont je n'avais jamais entendu parler. La couverture
m'a bien inspiré. Elle m'a rappelé l'esthétique des
films de Buñuel et d'Almodovar sans que je puisse bien expliquer
pourquoi. En faisant des recherches a posteriori je me suis rendu compte
que les bouches que l'on trouve sur la
couverture rappellent celle de l'affiche du film Tout sur ma mère.
Et les talons rappellent bien évidemment Femmes au bord de la
crise de nerfs ou Talons aiguilles.
Après la lecture : J'ai adoré le début, je
l'ai trouvé littéralement jouissif, cela démarre
très fort. À la cafète, je me gondolais tout seul
en le lisant. La scène de la rencontre dans l'avion est avec Mary
Makepeace est vraiment hilarante :
"- Il est déjà
marié, c'est ça ? Morris Zapp hoche la tête et se
dit que son sexe est décidément bien dépravé.
Non, c'est un prêtre. (
)
- Qu'est-ce qu'il peut bien lui rester comme vux ?
- La pauvreté, la chasteté et l'obéissance récite
la fille d'un air songeur. Enfin, j'imagine qu'il est toujours pauvre."
De manière générale j'ai apprécié
l'humour un peu subversif, ce ton un peu cynique et décalé,
à la manière de Philip Roth. C'est vrai que c'est parfois
un peu limite. Je ne sais pas si l'on pourrait encore écrire ça
aujourd'hui, ce n'est pas très #MeToo-compatible. Comme la suite
de l'échange avec Mary Makepeace dans l'avion :
"- Si j'ai le temps,
je vais aller sur la tombe de mon arrière-grand-mère qui
se trouve dans un cimetière de village du Comté de Durham.
- Et vous allez enterrer le ftus là-bas ?"
Si le livre démarre sur les chapeaux de roue, il a peut-être
un peu de mal à tenir la distance. La suite n'est pas aussi "jouissive".
Pour autant, j'ai passé un bon moment. Ce n'est certes pas un "grand"
livre, je l'oublierai certainement aussi vite que je l'ai lu, mais il
ne faut pas bouder son plaisir. Claire me fait remarquer à juste
titre que moi qui ne veux que lire des livres "marquants" et
qui répète à l'envi que "La vie est trop courte
pour lire les ouvrages qui n'ont pas subi l'épreuve du temps",
je suis tombé en amour avec cette "pochade". C'est vrai
! Mais que celui qui ne s'est jamais contredit me jette la première
pierre !
Même si le livre est assez léger, je vous trouve assez dures
lorsque vous dites que ce n'est pas un livre "pour le groupe".
Il y a plus à y trouver que les pérégrinations de
deux quadras libidineux en pleine crise de la quarantaine : la satire
du monde universitaire, de sa mesquinerie et de ses jeux de pouvoir, les
développements sur les différences entre les systèmes
éducatifs américain et anglais, l'essor des "radios
libres" qui feront aussi florès en France, avec du bon et
du moins bon, comme le programme du fameux Charles Boon... qui incarne
selon moi le triomphe de la médiocrité, de la démagogie
et de l'arrivisme, les prémices de la discrimination positive ("Bien
sûr, si tu étais noir, ce serait différent. Ou encore
mieux, indien. Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour trouver un authentique
Indien titulaire d'un doctorat",
p. 281), bien évidemment, l'émancipation des
femmes au travers du MLF, la libération sexuelle, la consumérisation
de l'éducation - on ne peut plus actuelle - ("Apparemment,
c'était une sorte de guide sur les professeurs et les cours à
l'usage des consommateurs",
p. 111). J'ai trouvé intéressant aussi le passage
p. 131 sur la place
accordée à l'éducation dans nos sociétés.
Bref, c'est un peu l'autopsie d'une époque et ce n'est pas si léger
et insignifiant qu'il peut y paraître.
Sur la forme, je n'ai pas été emballé du tout par
le chapitre "Lectures" que j'ai trouvé particulièrement
indigeste, ni par le dernier chapitre à la manière d'un
scénario. Il fait écho au rendez-vous manqué de l'adaptation
à l'écran du livre qu'évoque Lodge dans la préface
: "C'est une de ces
occasions manquées que connaissent la plupart des écrivains
dans leur vie, et il arrive parfois que la déception demeure cuisante
longtemps après." Je regrette peut-être aussi
un peu un léger déséquilibre en faveur de Philip
Swallow dans la narration.
Enfin, je suis content d'avoir appris plusieurs mots grâce au livre
: avunculaire, sibilant, etc.
J'ouvre le livre aux ¾ en rappelant ce passage, p. 81
: "Cette incapacité
à maintenir la vie et la littérature dans deux catégories
distinctes conduisait à toutes sortes d'hérésies
et d'absurdités : à dire que l'on puisse "aimer"
ou "ne pas aimer" certains livres".
Renée
C'est un exercice de style parti d'une bonne idée, mais qui m'a
paru complètement vain : à mon avis, David Lodge n'a pas
eu les moyens de son ambition.
Ce texte est resté très factuel et ne m'a pas touchée
du tout ; il m'a même agacée, au point que j'ai lu le
dernier tiers en diagonale.
J'ai bien compris que les rencontres (ridicules) entre les différents
personnages sont des coïncidences voulues, nous sommes dans un roman,
ce n'est pas la vraie vie... Cependant, ces péripéties sont
trop attendues, ça ne m'a pas amusée du tout. Au premier
paragraphe, on devine ce qui va se passer et à part le ménage
à quatre, c'est ce qui arrive. J'ai détesté la vulgarité
: "il détacha
un poil pubien très raide de sa lèvre inférieure",
dégoûtant ! Certaines choses qui sont belles dans le feu
de l'action deviennent grotesques lorsqu'on les évoque.
Bon, il y a une critique acerbe des universités tant anglaises
qu'américaines. Une critique également du mariage et des
couples "bourgeois" des années 60, OK.
J'avoue que j'ai souri quand Hilary écrit à Philip qu'il
veut qu'elle fasse 10 000 km en avion "pour
avoir des rapports sexuels licites", ce à quoi
elle répond : "je
ne vois pas ce que je pourrais faire au lit qui vaille une telle dépense"...
Livre fermé et verrouillé.
Françoise D
J'ai commencé en anglais, mais contrairement
à certains j'ai trouvé le début un peu poussif, alors
j'ai continué en français car je lis plus vite.
Franchement, je me suis dit que les états d'âme de deux universitaires,
je m'en tamponnais. Finalement, au cours du récit, ça s'anime
un peu, il y a parfois des passages amusants, par exemple les échanges
de lettres, certains chassés-croisés.
Mais on se lasse de ce ping-pong et il y a aussi des longueurs, le processus
(bonne idée de départ ?) devient pesant.
Quand ce livre a été choisi, franchement je me suis demandé
pourquoi ??? (je n'étais pas là ce jour-là...). Ce
n'est pas vraiment un livre pour le groupe lecture, pour moi c'est plus
un roman de gare de qualité, pour passer un moment léger
dans le train. Je l'ouvre à moitié parce que je l'ai lu
jusqu'au bout (la fin est carrément bâclée).
Jacqueline
Je
l'ai lu il y a 15 jours et j'ai tout oublié.
C'est une pochade.
J'ai souri quelques fois.
J'ai fait l'erreur de lire d'emblée la préface. Elle m'a
démoli le livre et donné l'impression que c'était
fabriqué.
Ensuite, je n'ai pas réussi à le prendre au sérieux.
Le passage sur les luttes étudiantes est mesquin.
J'ai quand même été amusée de voir le prof
anglais embarqué sans l'avoir voulu avec ce "Jardin du Peuple"...
Seulement, je venais de lire Paul Auster ! Il y a justement dans 4
3 2 1 (mais peut-être aussi dans les souvenirs) une histoire
de "Jardin pour tous" à Columbia. Elle est un peu semblable,
bien que racontée du point de vue étudiant. Par contre,
elle est très ancrée dans la réalité des luttes
de l'époque, notamment des émeutes contre la ségrégation.
Après cette lecture récente, le point de vue de Lodge me
paraît bien étriqué !
J'ouvre ¼ car il m'est arrivé de sourire, mais c'est bien
payé.
Annick
L
J'ai vécu la
même expérience que Catherine. J'ai lu La
Trilogie de Rummige dans les
années 90 avec grand plaisir, en particulier Un
tout petit monde, cette
satire du monde universitaire anglais dépeint avec un humour so
british. Cela me semblait très original. Mais j'avais totalement
oublié cet opus-là, Changement de décor.
Et j'ai été déçue... Le principe narratif
qui vise à mettre en parallèle deux univers, celui d'un
campus britannique désuet avec un campus américain californien
en pleine "révolution", Euphoria, grâce à
un échange entre le professeur Philippe Swallow et son collègue
Morris Zapp, est appliqué de façon trop systématique.
On s'amuse au début des portraits contrastés des deux universitaires,
avec leurs centres d'intérêt et leurs obsessions propres,
on sourit à l'évocation du campus américain en pleine
effervescence, dans les années 60, et on est prêt à
continuer mais pas pendant 400 pages ! Et quand l'échange
professionnel tourne au marivaudage avec leurs épouses respectives
on se lasse vraiment. Ajoutons que le choix de mélanger les genres
- "Correspondance" au chapitre 3, "Lectures"
de presse au chapitre 4 et scénario pour finir - donne vraiment
l'impression d'un exercice de style artificiel. Il semble que cette trilogie
ait mal vieilli. Dommage !
J'ouvrirai à moitié en souvenir des bons moments passés.
Brigitte
Je ne suis pas fan de ce genre de littérature, ironique. Mais ici
on a affaire à un travail bien fait.
Les milieux universitaires anglais et américains sont traités
de la même façon. La satire est violente.
J'ai particulièrement aimé le cas du postulant à
un poste de professeur titulaire en littérature anglaise, qui reconnaît
bien volontiers n'avoir pas lu Hamlet.
Ses collègues sont quand-même un peu surpris, et de son attitude,
et de son ignorance, il ne sera pas titularisé !
Ce livre date des années 70 : pas de téléphone portable,
pas d'internet, on utilise encore la machine à écrire à
ruban. Même si les modes de vie n'ont pas tellement évolué,
cela semble très lointain. J'ai moi-même travaillé
à un moment dans un bâtiment équipé d'un "paternoster".
L'auteur en a fait un ascenseur (voir la
description) ; en fait cela servait à transporter des documents,
aussi bien horizontalement que verticalement, d'où l'allusion au
signe de croix et le nom "paternoster".
J'ouvre à moitié.
Monique L
Je n'ai pas fini la lecture de ce livre principalement parce que j'ai
été très prise ces temps-ci, mais également
car je n'ai pas été passionnée par cette lecture.
Je m'y suis ennuyée. Le style sarcastique de l'auteur m'a plu,
mais je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Le
parallélisme de la situation des deux enseignants est flagrant,
je dirai même trop.
Cette histoire de destins croisés pouvait être attrayante,
mais j'ai trouvé cela lourd.
Il y a parfois des réflexions pertinentes, mais j'attendais plus
de l'analyse de la divergence entre la nouvelle vie des deux enseignants
face à leurs habitudes et coutumes anciennes.
C'est facile à lire, cela fait souvent sourire, mais ce n'est pas
suffisant. Ce roman est intéressant par sa forme et son sujet,
mais j'ai trouvé cela très superficiel.
En gros, j'ai été déçue. J'ouvre
au ¼.
Christelle
Je rejoins vraiment les impressions de Catherine et d'Annick. J'ai lu
il y a 25-30 ans plusieurs David Lodge, dont Changement de décor.
Je ne me souviens plus lequel j'avais lu en premier et qui m'avait incitée
à poursuivre, mais j'avais trouvé ça drôle
et distrayant et bien vu (en revanche, je ne m'attendais pas à
ce que ça soit au programme du groupe lecture).
La relecture n'a pas eu le même effet, c'est un peu daté,
il n'y a pas de fond et parfois bien "relou", comme diraient
mes filles : j'ai trouvé plusieurs passages (ou plutôt gags)
bien balourds ainsi que la construction en miroir trop prévisible.
Bref, déçue, même si certaines situations potaches,
caricaturales et bien trouvées m'ont encore plu.
J'ouvre à moitié pour le plaisir de lecture que j'avais
eu il y a quelques années !
Pour finir, nous jouons au jeu Humiliation...
|
Christine
Je l'ai lu il y a très longtemps (plus de 25 ans), j'avais adoré.
Le premier de lui s'appelait Jeux
de maux, préfacé par Umberto Eco. David Lodge dépeint
un monde particulier, le monde universitaire, de l'intérieur. Il
a toujours écrit là-dessus, en se moquant des uns et des
autres. Je ne me souvenais pas de celui-ci, mais je l'ai lu jusqu'à
la page 108. Je ris beaucoup, c'est extraordinaire, je riais toute seule
dans l'avion. Ça nous replonge dans la société des
années 70, un monde qui n'existe plus (notamment l'avion plein
de femmes qui se rendent en Angleterre pour avorter !), le prof américain
qui doit louer une TV couleur en arrivant à Rummidge, l'Angleterre
archaïque de l'époque. Je lis avec le même plaisir qu'il
y a 25 ans. Dans une émission
de radio, on disait que David Lodge ne marquerait pas son époque,
mais en fait, si, il est resté. J'ouvre en grand.
Monique M
J'ai bien aimé le début. Ce qui est excellent, c'est la
façon dont on voit l'université américiane et l'Anglaise,
très compassée. Les manifs des campus américains
avec les bombes, alors qu'à Rummidge tout est calme et confidentiel.
Les dimensions aussi, sont différentes : tout est petit en Angleterre...
Les relations aussi : Philippe et Hillary qui s'occupe de ses enfants,
les échanges de lettres très différents entre ce
couple, comparés aux lettres Désirée/Morris. L'humour
est dévastateur, excellent, je reconnais dans cette écriture
une description juste de l'univers universitaire et le décalage
Grandre Bretagne/USA.
Il y a de très bons moments : le charter d'avortement, les revendications,
le comportement de Philippe transplanté dans le monde américain,
où il trouve une sorte de libération par rapport à
son attitude coincée en Angleterre, alors que Morris Zapp reste
partout le goujat absolu. Désirée est une femme d'une grande
liberté.
Après ce début très bon, j'ai trouvé que cela
devenait limite vulgaire (les relations sexuelles et la façon de
les décrire en particulier). La fin avec les deux couples, je n'ai
pas aimé. C'est plutôt la description des deux univers qui
est intéressante, les revendications sur le campus, les histoires
de promotions et de postes, le cynisme de la société dans
les deux cas, c'est bien vu. Sinon, je n'accroche pas plus que ça.
J'ouvre à moitié.
Jean-Paul
C'est du vaudeville. Pas très bien écrit, grotesque. L'un
s'appelle Philippe, l'autre Morris, c'est un peu gros. Le voyage en avion
avec les femmes enceintes, et Morris qui persuade sa voisine d'avion de
ne pas avorter, la rencontre avec Charles Boon, qui se faufile partout,
la description des universités, c'est énorme, grossi. On
ne va pas me dire que l'Angleterre était arriérée
comme ça dans les années 70. Les échanges de femmes
entre les deux héros c'est incroyable. L'humour n'est pas fin,
c'est gros. J'ai été jusqu'au bout, mais je vais l'oublier
une fois fermé. D'ailleurs je le ferme totalement.
Nathalie entre et
J'ai lu et bien apprécié David Lodge dans les années
90. Le premier livre que j'ai lu de lui, c'est le second de la trilogie
du campus Un
tout petit monde. Lodge décrivait avec humour et ironie
un petit monde, dont les membres, dispatchés à travers la
planète, se connaissaient tous plus ou moins, par le biais notamment
de leurs colloques. La description de ce monde clos, de ces colloques,
me faisait penser au monde des avocats dont je faisais alors partie et
cela sonnait juste. On retrouve certains des personnages dans Changement
de décor. Ce premier volume de la trilogie décrit également
des hommes, universitaires, avec leurs travers, petitesses, mesquineries,
une sexualité omniprésente dans cette période à
l'aube des années 70.
J'ai eu des fous rires dans la première partie, moins dans la deuxième.
J'ai été ravie de retrouver des aspects de la Grande-Bretagne
qui ressemblaient à celle que j'ai connue quelques années
plus tard (comme laver sa voiture et tondre le gazon le dimanche, "tâches
du sabbat séculier britannique" de ces messieurs), en
retrouvant une époque, celle des années 70. Ce livre est
un point de vue très masculin qui nous confronte à une époque
passée et je me suis amusée en la comparant à la
nôtre.
La vision masculine de ces deux universitaires, qui intervertissent leur
univers, épouses comprises, m'a fait sourire. Le professeur britannique
va s'épanouir sexuellement parlant en traversant l'Atlantique alors
que l'Américain va perdre un peu de son arrogance. C'est une écriture
simple, directe, le style n'est certes pas extraordinaire, mais la volonté
de l'auteur n'est pas celle-ci. La composition mêle écriture
classique, moderne, épistolaire, scénaristique. Après
en avoir lu plus des trois quarts, je suis plus sévère qu'après
les 100 pages que j'avais lues pour la séance. Mais le plaisir
de lecture est bien présent. J'ouvre entre ½ et ¾.
Katherine
Je l'ai lu en anglais en 5 jours. C'est très drôle, j'ai
juste ri ! Le contraste entre Philippe, très effacé
et Morris, snob et dominateur, qui arrivent dans ces deux universités
est excellent. Tout est assez doux chez les Anglais, même les disputes.
Désirée est très névrosée. Tous les
personnages sont caricaturaux, mais le fonctionnement des universités
l'est particulièrement. Il y a beaucoup d'auto-dérision
surtout dans le monde anglais, celui de Lodge. Le copinage et le fonctionnement
des universités et leurs secrets, c'est bien.
Pourquoi avoir abandonné plusieurs personnages intéressants
en cours de route ? O'Shea et Mélanie par exemple, et Charles Boon
et son émission de radio qui disparaît. Dommage, il y avait
des choses intéressantes, mais pas exploitées ensuite. J'ai
quand même ri beaucoup, mais je n'arrive pas à m'expliquer
pourquoi cela m'a laissée sur ma faim. Il aurait été
meilleur en développant ses personnages, car l'histoire en elle-même
est assez grotesque, ce sont les interactions entre les gens qui sont
intéressantes (la femme de Philippe qui appelle l'émission
de Boon par exemple). C'est quand même bien fait et divertissant.
J'ouvre aux ¾.
Margot
Je ne peux pas dire que j'ai détesté réellement,
mais je me suis ennuyée à mourir, même si j'ai persévéré.
Les bras m'en sont tombés. C'est un roman sociologique, ultra daté,
tissé de lieux communs. On prend deux mondes jumeaux préoccupés
par la même chose, et les héros avec leur ego surdimensionné,
et leurs histoires de sexes. Je ferme définitivement.
Julien
J'ai lu un tiers du livre, mais ça m'est passé à
côté, les trucs sont nuls et pas drôles du tout. Il
faut dire que je lisais des nouvelles de Kafka en parallèle, et
le fossé est immense. Il n'y a aucun style, je ne peux fermer totalement,
mais de ce que j'ai lu j'ouvre ¼.
Nathalie
L'intérêt du livre c'est de voir des campus par le petit
bout de la lorgnette, et ça, c'est toujours d'actualité.
Il ironise bien sur un monde qui est vraiment le sien, c'est les années
70, une époque et un milieu.
Julien
Je reconnais que l'auteur dépeint très bien les différences
de milieu et de perception des deux mondes USA/Grande-Bretagne, la spécialisation
extrême des profs aux USA, par rapport au monde anglais, qui est
plus de culture générale.
Anne-Marie
J'ai aussi lu le livre en anglais. J'ai beaucoup ri au début -
effet de surprise peut-être -, mais l'humour anglais de Lodge
qui dissèque les réactions des gens, les invités
des cocktails qui avalent les petits fours, affamés comme s'ils
sortaient de prison, la surprise des deux quand ils arrivent dans l'autre
univers, tout cela est très drôle et bien vu, c'est du rire
bon enfant.
C'est l'étude sociologique qui a un intérêt, car l'intrigue
principale, si on peut appeler ça une intrigue, est poussive et
sans intérêt. Les manifs des campus sont traitées
de manière loufoque et improbable, ce n'est pas rendu de façon
intéressant, c'est trop grossier. Effectivement, des personnages
disparaissent en cours de route et c'est peut-être dommage. Mais
à la fin on est dans la farce totale, avec les échanges
de partenaires entre Philippe et Morris, et le croisement d'avions dans
le ciel. J'ouvre à moitié pour le ton humoristique et l'ironie,
les petites intrigues de personnel dans les deux campus sont bien vues
aussi. J'en avais lu un autre il y a une trentaine d'années et
il me semble que c'était plus subtil. Mais peut-être a-t-il
mal vieilli.
Les
8 cotes d'amour du groupe breton |
Marie-Odile
Au début, j'ai eu l'impression de lire un récit de science-fiction
(inversée dans la mesure où il s'agit du passé et
non du futur), présentant un drôle de monde à la fois
semblable et différent du nôtre (objets, mode de communication,
mouvements étudiants, relations hommes/femmes, débuts du
MLF, amour libre etc.), une sorte de dystopie où des charters entiers
emmènent des femmes se faire avorter. Cette impression est due
au décalage entre le moment de l'écriture et le moment de
la lecture (50 ans). Et cette approche n'a sûrement pas été
envisagée par l'auteur !
Par la suite, j'ai noté que ce roman utilise tout un tas de procédés
pas nouveaux :
- le comique de mots (quiproquos, jeux de mots, choix des noms propres),
comique de situation (rebondissements, revirements plus ou moins prévisibles,
coups de théâtre), personnages gentiment tournés en
dérision ;
- le regard naïf de l'étranger (le Britannique aux USA, l'Américain
en Grande Bretagne) qui permet une satire des deux mondes, l'ancien et
le nouveau, à travers un parallèle permanent ;
- une variété de types de textes : récit classique,
dialogues, articles de presse, lettres, émission de radio, scénario
de film, scène de théâtre, course poursuite, mise
en abime finale.
Tout cela m'a paru trop fabriqué.
J'aime l'humour quand il me surprend, ici il était annoncé
et parfois de mauvais goût, ça m'a agacée.
Mais l'ensemble reste léger et distrayant (ce qui n'est pas si
fréquent en "littérature").
La façon simple et désacralisée de parler sexe y
contribue.
J'ai même noté quelques trucs drôles : le fonctionnement
du "pater noster" par exemple ou la réaction de Hilary
qui, trompée par Philip réagit en installant le chauffage
central !
La satire du monde universitaire où on est jugé sur son
nombre de publications, où on est avant tout soucieux de sa carrière,
où les promotions se font sur des raisons peu avouables, où
on a des exigences sur les horaires, où les locaux se déglinguent,
m'a amusée.
L'évocation des mouvements étudiants américains m'a
intéressée et rappelé ma jeunesse. Le méli-mélo
de la parade, l'énumération des types de filles (p. 298)
traduisent bien pour moi cette effervescence, ce sentiment que tout est
possible dans la société comme dans l'écriture, selon
la citation de Walt Withman qui parle de "faire
cohabiter des mots qui en dehors du dictionnaire ne s'étaient jamais
rencontrés". J'aurais aimé plus de pages
comme celles-là.
Si la libération des femmes est souvent abordée, je note
des allusions, bien discrètes, au problème des minorités
: Noirs, Indiens et un détail avant-coureur concernant les effets
désastreux de la bétonisation sur l'écologie (p.
254).
J'ouvre à moitié ce livre témoin d'une époque
que j'aurais sans doute ouvert en grand il y a 50 ans.
Philippe
Je me réjouissais de découvrir l'univers de David Lodge
(1935-2025) par son roman Changement de décor. Je suis déçu.
En quatrième de couverture, Monique G. me dit avoir été
pliée du rire aux larmes. Non, Monique je ne partage pas votre
avis. Vous l'avez sans doute lu le jeudi pour en faire un événement
!
La seule situation drôle se situe au chapitre 1, Morris Zapp, l'enseignant
américain, se trouve être le seul homme dans un charter avec
155 femmes se rendant en Angleterre pour se faire avorter. Il avait racheté
le billet d'une de ses étudiantes, qui avait renoncé au
voyage sans l'informer du contexte. Sa voisine l'informe que son géniteur
est un prêtre qui refuse de défroquer pour assumer sa paternité.
L'auteur aurait pu s'arrêter là, au format nouvelle.
Pour être objectif, j'ai repris un peu d'intérêt pour
le récit aux chapitre 5 et 6. Toujours rien de comique, des couples
se défont de part et d'autre de l'Atlantique, et se reforment en
poussant à l'extrême l'expérience d'échange
de vie, et pas que professionnelle. Ils finissent par choisir un polyamour
librement consentis entre adultes. Ils leurs restent à définir
leur lieu de vie entre les États-Unis ou l'Angleterre.
Il y a dans le roman une comparaison datée entre les universités
anglaises et américaines. Je n'y ai pas trouvé de satire
appuyée. David Lodge sait de quoi il parle. Il a fait ses études
en Angleterre, il y a enseigné. Il a fait un séjour d'étudiant
en 1964-1965, puis a enseigné pendant 6 mois aux États Unis
en 1969, probablement à l'origine du roman.
Je n'ai pas trouvé non plus de pas de côté historique
ou géopolitique pour donner de l'intérêt à
ma lecture :
- la guerre au Vietnam est à peine évoquée dans le
roman, pourtant très présente dans les manifestations de
la jeunesse américaine. Elle s'est achevée en 1975, année
de la publication du livre.
- L'avortement aux États Unis, l'université et la recherche
américaine avant et depuis Trump et Musk, rien de comique non plus.
Je maintiens le livre ouvert au quart, à peine.
Brigitte
Dès les premières pages, j'ai dû m'accrocher pour
poursuivre ma lecture
et j'avoue avoir sauté des passages.
Aucun plaisir de lecture. Je ferme le livre.
Les premières pages plantent le décor dans un style qui
s'apparente à un exposé sur les avions, sur le système
universitaire américain et britannique. 50 ans après l'écriture
je trouve que c'est daté. La suite n'est pas plus attractive :
un semblant d'histoires de couples à l'issue trop prévisible,
souvent de la vulgarité et une bonne dose de misogynie ; un
essai épistolaire pauvre (que banalités !) ; des lectures
de coupures de journaux entre petites annonces et faits divers et, pour
finir, un mauvais scénario.
Certes, a priori, l'auteur David Lodge rêvait de voir son roman
adapté au cinéma.
Est-ce de l'humour anglais qui m'échappe ? Quelques exemples :
le charter pour avorter en Angleterre et les confidences d'une d'elles
sur la paternité d'un prêtre. Lodge compare une tête
"pleine" à un récipient dont il déverse
à chaque épreuve d'un examen le contenu voulu... bof !
L'hilarité de Morris devant un tableau d'affichage p. 99 qui
lui évoque un artiste plasticien américain Rauschenberg
Je n'aime pas les idées véhiculées comme dans cette
phrase sur les britanniques p. 79 : "Ceux
qu'il avait rencontrés (
) avaient pour la plupart
des comportements de pédés."
Livre pour moi sans intérêt que je ferme et que je n'offrirai
pas.
Chantal
Un livre dont il ne me restera pas grand-chose dans quelque temps ! Un
agréable passe-temps dans les deux premiers chapitres, puis progressivement
l'ennui, et la fin... impression que l'auteur ne sait pas trop comment
finir avec son "plan à quatre", il se moque carrément
de son lecteur !
La construction du livre est un peu trop géométrique, un
peu répétitive : université américaine - université
anglaise ; un peu facile aussi : changement réciproque de fac,
de logement, de voiture, de femme...
Je n'ai pas beaucoup ri. Plutôt souri, à la lecture de plusieurs
scènes cocasses : la recherche du cigare sur le tapis, la séquence
de la course-poursuite dans le pater noster... et d'autres.
J'ai bien aimé ses longues descriptions, énumérations
croustillantes parfois (par exemple la danse dionysiaque des étudiants
américains p. 156), les images des manifs (p. 296 à 300)
- descriptions interminables et pleines d'humour.
L'humour n'est pas toujours d'une grande finesse, surtout envers les femmes
: "elle avait presque
l'air aussi sexy que la miss Plan Quinquennal de Sibérie"
bof... ; et il y en a d'autres, mais Zapp a l'humour américain
!
J'y ai trouvé un intérêt : celui de comparer cette
Amérique des années 1975, post-soixante-huitarde, d'une
grande liberté de murs, où toutes les "expériences"
sont permises, avec l'Amérique d'aujourd'hui (les universités
racontées par Laure Murat récemment, les livres brûlés)
- sujet de réflexion pour moi : comment en 50 ans en arriver là
? Et chez nous ? Et, les jeunes Américaines devront-elles de nouveau
prendre l'avion pour se faire avorter en Europe ?
Mais avec la suite du texte, une fois les deux chapitres passés,
je me suis vraiment ennuyée.
C'est pourquoi j'ouvre le livre à moitié.
Edith
À la troisième partie du livre j'ai eu envie de l'abandonner...
et j'ai abandonné !
Aucun intérêt pour l'histoire. Et un style qui se
lit en "diagonale" : donc pas de style pour moi. Même
si se dissimule le "fameux" humour anglais, fabriqué,
sans grande profondeur.
Les personnages sont eux aussi "fabriqués" pour la démonstration
de l'auteur, cela sent le truc, avec une sensation de roman de gare. Les
situations croisées sont cousues de fils blancs.
Le langage familier n'apporte que du refus d'adhérer à l'histoire.
Cela se veut des remarques naïves, chacun des protagonistes s'étonnant
dans leur culture anglo saxonne
un océan entre eux, une vaguelette
pour moi !
Et une histoire de relations sexuelles déjà lues dans d'autres
romans
, avec un type de macho séducteur sans profondeur.
Bref aucun plaisir ni sur le fond ni sur la forme. JE ME SUIS ENNUYÉE.
Faute de temps et non de désir de me "creuser" la tête,
voici seulement ces quelques notes.
Cependant ce livre renvoie à l'actualité et combien ! Avec
les universités en 2025 politisées et pollicisées
(subventions et surveillance, interdits craints) depuis la prise de "pouvoir"
de Trump.
Ce roman date donc, avec la réalité décrite dans
ce roman qui pourra peut-être devenir référence sociologique
!
C'est la déception pour ce livre. Jamais lu cet auteur que je souhaitais
pourtant découvrir
Bref que du déplaisir.
Annie
Ayant reçu ce livre tardivement, je n'ai pas eu le temps d'en terminer
la lecture avant notre rencontre fort agréable dans beau jardin
fleuri !
C'est surtout ce plaisir-là que David Lodge m'a offert avec ce
livre (la rencontre) car je n'ai pas eu grand plaisir au fil des pages.
Certes j'ai souri à quelques situations, mais c'était loin
du bon moment d'humour annoncé par certains critiques. Mais après
tout, chacun son humour !
Je n'ai eu aucune surprise ; tout était, à mon sens, couru
d'avance et dès les premières pages, on imaginait ce qui
allait arriver.
J'ouvre au quart pour l'écriture qui est cependant facile et agréable
à lire.
Ramenée à l'époque, l'idée était peut-être
attrayante, mais elle a terriblement vieilli à mon goût et
ne présente plus beaucoup d'intérêt.
Marie-Thé(avis
à venir)
Cindy(avis
enthousiaste à venir)
Les Lodge
de Cindy :
Nos cotes d'amour, de l'enthousiasme
au rejet :
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à
la folie
grand ouvert |
beaucoup
¾ ouvert |
moyennement
à moitié |
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peu
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pas
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