Notes de chevet
,
trad. André Beaujard. coll. Connaissance de l'Orient, 1985, 378 p.

Quatrième de couverture : Dans une traduction extrêmement élégante d'André Beaujard, nous présentons au lecteur français un des plus beaux livres de la littérature japonaise, les Notes de chevet de Sei Shônagon. Composées dans les premières années du XIe siècle, au moment de la plus haute splendeur de la civilisation de Heian, au moment où Kyôto s'appelait Heiankyô, c'est-à-dire "Capitale de la Paix", par une dame d'honneur, Sei Shônagon, attachée à la princesse Sadako, laquelle mourut en l'an 1000, les Notes de chevet appartiennent au genre sôshi, c'est-à-dire "écrits intimes". Avec Les heures oisives de Urabe Kenkô et les Notes de ma cabane de moine de Kamo no Chômei, les Notes de chevet de Sei Shônagon proposent, sous forme de tableaux, de portraits, d'historiettes, de récits, une illustration du Japon sous les Fujiwara.
Avec l'auteur du Roman de Genji, Noble Dame Murasaki, Sei Shônagon est une des plus illustres parmi les grands écrivains féminins du Japon. Si l'auteur du Roman de Genji est constamment comparé, dans son pays, à la fleur du prunier, immaculée, blanche, un peu froide, Sei Shônagon est égalée à la fleur rose, plus émouvante, du cerisier. Ceux qui liront, nombreux nous l'espérons pour eux, les Notes de chevet sont assurés de découvrir un des plus beaux livres jamais écrits en langue japonaise, et qu'une introduction et des notes leur permettront de goûter dans le plus intime détail, y compris tous les jeux subtils sur les mots.


Morceaux choisis des Notes de chevet, trad. André Beaujard :
Choses qui rendent heureux et autres notes de chevet
de Sei SHÔNAGON,
préface, choix et notes Corinne Atlan,
Folio Sagesses, 112 p.

Quatrième de couverture : Haruha akebono : "Au printemps, l'aurore." Tous les Japonais connaissent par coeur l'ouverture du Makura no sôshi (les Notes de chevet), fleuron de la littérature ancienne dû à une dame de cour de l'an mille. Ses premières phrases évoquent un paysage en mouvement : cycle des saisons, parcours du soleil, traînées de nuages, vol de lucioles ou d'oies sauvages. La toile de fond de montagnes à la lumière changeante place d'emblée les fastes du palais de Heian-kyô (l'actuelle Kyôto), que le lecteur s'apprête à découvrir, sous le signe de la fugacité des phénomènes et de sa conséquence immédiate, le mono no aware, "la poignante mélancolie des choses". Corinne Atlan

"Choses qui rendent heureux", "Choses qui égayent le coeur", "Choses qui ont une grâce raffinée", "Choses impatientantes", "Choses qui ne font que passer"... Par listes délicates et perçantes, Sei Shônagon saisit, attentive à leur impermanence, l'essence poétique des êtres et des choses.


Première parution Gallimard en 1966, Gallimard / Unesco :
en ligne ici

Citadelles & Mazenot, 2000, coffret :


La première édition, en 1934, était la thèse complémentaire du traducteur André Beaujard, diplômé de l’École des Langues Orientales, présentée à la Faculté des Lettres de l’Université de Paris, publiée par la Librairie Orientale et Américaine
G.-P. MAISONNEUVE :

Les NOTES DE CHEVET
de Séi SHÔNAGON'
Dame d’Honneur au Palais de Kyoto, en ligne sur Gallica :

avec une préface de son excellence M. Adatci, membre de l'académie impériale du Japon, ancien ambassadeur du Japon à Paris :

 

Sei SHÔNAGON (vers 966, après 1025)
Notes de chevet (entre 1001 et 1010)

Nous lisons ce livre pour le 17 octobre 2025 :
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en version complète Notes de chevet (en ligne ›ici)
- ou/et en version réduite comportant les passages représentatifs des 162 rubriques : Choses qui rendent heureux et autres notes de chevet.

Quatre points de vue
- "Les Notes de chevet de Sei Shônagon" par Christine Angot, L'édito culture, France Inter, 27 juin 2024, 3 min (vidéo).
- "Les Notes de chevet de Sei Shônagon", par Jean-Claude Carrière, On n'a pas fini d'en lire, Laura El Makki, France Inter,
7 juillet 2012, 35 min.
- Alberto Manguel (qui fut secrétaire de Borges), consacre aux Notes de chevet un mois de son Journal d'un lecteur, écrit en 2004, Actes Sud : voici ces pages consacrées aux Notes de chevet.
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Un article d'une spécialiste, Evelyne Lesigne : "Des liasses de papier dont on fit un 'oreiller'" : le registre de l’écriture de Sei Shônagon", revue Études littéraires, n°1-2, 2019 : Les Notes de chevet ont servi de source d’inspiration, au Japon comme ailleurs, pour permettre une écriture fragmentaire et discontinue, moyen d’expression spontané pour une écriture de l’intime. Pourtant, ce texte attribué à Sei Shônagon est avant tout le reflet d’une activité intellectuelle collective. Cet article présente et commente plusieurs extraits de l’œuvre pour étayer cette affirmation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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