|  | 
|  |  |  |  |  |  |  | 
| 
 Le texte en anglais Quatrième de couverture : Shulem Deen a été élevé dans lidée quil est dangereux de poser des questions. Membre des skver, lune des communautés hassidiques les plus extrêmes des États-Unis, il ne connaissait rien du monde extérieur, si ce nest quil fallait léviter. Il alluma un jour un poste de radio- première transgression. Puis il entra dans une bibliothèque, découvrit Internet, et son système de croyances fut ébranlé à jamais. Il fut exclu pour hérésie par sa communauté. Il nous raconte ce douloureux processus démancipation et nous dévoile un monde clos et mystérieux. Né en 1974, Shulem Deen travaille 
        à Brooklyn, loin de ses cinq enfants. Il anime un blog qui recueille 
        les questions dautres Juifs hassidiques et écrit pour The 
        Forward, Tablet et Salon. Il a reçu le National Jewish 
        Book Award pour son premier ouvrage Celui qui va vers elle ne revient 
        pas. Il n'y a pas de table des 
        matières dans le livre : 
 
 | Shulem Deen (né en 1974) | 
| Autour 
                du livre | 
|  
              Quelques 
              repères  Radio-Télé  Articles et interviews  L'éditrice  Prix  La traductrice  Le look hassidique | 
| Nos 25 cotes 
                d'amour | 
Catherine (avis 
        transmis)
(avis 
        transmis)
        Ce livre m'a beaucoup intéressée. Je croyais connaître 
        l'univers hassidique via des films et récemment la série 
        Netflix Unorthodox, 
        mais l'univers dans lequel a vécu Shulem Deen est encore plus extrême ; 
        la vie de cette communauté, totalement ou presque coupée 
        du monde "normal", à l'écart des moyens de communication, 
        de l'actualité, l'enseignement (des garçons uniquement bien 
        sûr) dévolu uniquement à l'étude des textes 
        sacrés, la langue anglaise et les rudiments des mathématiques, 
        de l'histoire, des sciences... n'en faisant pas du tout partie, l'absence 
        de contrôle des naissances, l'asservissement des femmes... C'est 
        assez effrayant au bout du compte. 
        Il s'agit d'un récit ou d'un témoignage plus que d'un roman 
        pour moi, il me semble qu'ici le narrateur et l'auteur se confondent presque, 
        mais je ne me suis pas vraiment documentée. La lecture n'est pas 
        toujours aisée pour quelqu'un qui n'est pas familier de cette religion 
        et du yiddish..., mais je pense que c'est une volonté de l'auteur 
        et peut-être de la traductrice de nous immerger dans cet univers 
        et, de ce point de vue, j'ai trouvé ça assez réussi.
        Je n'ai pas grand chose à dire sur l'écriture ; j'ai 
        quand même trouvé le livre un peu long, mais cette longueur 
        reflète aussi tout le cheminement et les difficultés du 
        narrateur pour se défaire de ses croyances, quitter sa famille 
        et le monde dans lequel il vit. 
        Je l'ouvre aux ¾, je ne regrette pas de l'avoir lu. 
        Anne-Sophie