Quatrième
de couverture :
Orlando, ce sont les mille et une vies dont
nous disposons, que nous étouffons et qu'Orlando seul libère,
car il lui est donné de vivre trois siècles en ayant toujours
trente ans. Jeune lord comblé d'honneurs, il est nommé ambassadeur
en Turquie, devient femme et rejoint une tribu de bohémiens, puis
retourne vivre sous les traits d'une femme de lettres dans l'Angleterre
victorienne.
Assoiffé de vie et de poésie, à l'image de Virginia
Woolf, Orlando traverse les siècles, accumule les sensations, déploie
les multiples facettes qui composent notre être. La nature de l'homme
et de la femme, l'amour, la vie en société, la littérature,
tout est dénudé avec un prodigieux humour. Hymne à
la joie, au plaisir, ce conte fantastique révèle que la
pensée créatrice est bien "de tous les moyens de transport
le plus divagant et le plus fou !".
|
Virginia Woolf
Orlando
Nous avons lu ce livre en octobre 1993.
Nous le lirons à nouveau en
2019.
Nous avions lu en 1987
Mrs Dalloway, en 1990
La promenade au phare.
Nous lirons par la suite en
2000 Une
chambre à soi, l'été 2012 des livres de Virginia
Woolf et du groupe
de Bloomsbury.
En 1993, nous avons lu Orlando en lien avec l'adaptation
Orlando au
théâtre de l'Odéon par Robert Wilson avec Isabelle
Huppert dans le rôle d'Orlando. Voir : le
programme du spectacle et des
extraits filmés.
Il est bientôt 21h, depuis 20h on n'arrive pas
à démarrer.
Dominique
J'ai adoré. C'est léger, génial, plein d'humour.
Un propos complètement libre. J'ai lu "à cheval"
sur la représentation théâtrale. Je n'ai pas eu de
réticence. Le livre traite bien la notion de convention. Là,
c'est totalement fantaisiste et je "marche". Il y a beaucoup
de notations sur le monde, des banalités avec aisance. A plusieurs
reprises, j'ai lu des allusions à son suicide. Ça sonne
juste.
Sabine
Je n'ai rien compris. J'ai l'impression de passer à côté
de quelque chose. Il y a de l'onirisme, de la poésie, quelque chose
qui plane. J'ai bien aimé les transformations. Mais finalement
: tout ça pour quoi ?
Henri-Jean
J'adore Virginia Woolf depuis des années. Je n'ai pas été
touché par les mêmes choses que dans La promenade au phare.
Ici, c'est l'Intelligence pure, avec ce projet de vouloir tout saisir,
le temps et l'espace. Le thème de l'androgynat ne m'intéresse
pas autant. J'aime beaucoup l'ubiquité. Tout passe par les sensations.
Marie-Christine
J'ai été très embrouillée. Je suis bien rentrée
dans l'histoire au début, puis ai été désenchantée
en avançant, et enfin perdue.
Monique
Je suis bien rentrée dans le début mais j'ai été
deux fois déçue : par le livre et par des passages
qui m'ont agacée, par exemple toutes les interpellations au lecteur.
La traduction donne un côté un peu maniéré.
Par contre j'ai aimé que Virginia Woolf garde le prénom
d'Orlando quand Orlando devient ELLE. Dans les vingt dernières
pages, j'ai retrouvé LA Virginia Woolf que j'aime.
Manuel
J'ai aimé le livre, des choses qui m'ont plu, d'autres agacé.
Je n'ai pas eu l'impression de réel, je le vois comme un conte,
un collage avec différents styles. Les notes, les interpellations
au lecteur, les listes, relèvent de procédés dont
j'ai eu assez.
Claire
Je vais m'inscrire au cours de rattrapage avec Marie-Christine et Sabine.
Je n'ai pas saisi les changements d'époque, ai été
gênée par un problème de compréhension. La
prose est joyeuse. Le thème de l'androgynie annoncé m'a
paru sans matière.
Brigitte
J'ai énormément aimé ce livre de Virginia Woolf.
Elle n'aurait pas pu ne pas l'écrire, elle n'aurait pas pu vivre
sans cela. C'est un essai et un poème. Tous les problèmes
sont abordés : le lieu, le temps ; qu'est-ce que l'histoire ?
La biographie ? Qu'est-ce qu'écrire ? Je suis admirative
de sa capacité à distendre ou arrêter les temps.
Rozenn
J'ai aimé beaucoup ce livre. Virginia Woolf se donne tous les droits,
avec beaucoup d'humour. Elle ne fonde pas son discours.
Anne-Marie
J'ai été séduite, emballée, jusqu'à
la Turquie. Puis j'ai moins aimé. J'ai retenu des scènes,
mais je trouve l'ensemble moins réussi. Je n'ai pas lu la fin.
Élisabeth
J'ai aimé. Je reconnais l'humour, les états de conscience,
le travail de l'auteure. J'ai aimé tout ce qui avait trait à
l'amour. Mais c'est une lecture difficile qui demande un effort.
Nous écrire
Accueil | Membres
| Calendrier | Nos
avis | Rencontres | Sorties
| Liens
|