Extrait de
Babelio


Quatrième de couverture
 :

Joseph, 37 ans, mène sa barque comme il peut. Comme tout le monde. Atteindre le soir, le lendemain. La fin du mois. Les prochains congés. Finalement rien n’a changé depuis l’enfance. Mais il n’est plus un enfant, il en a un, Noé, et le bateau prend l’eau. La mère de l’enfant s’en va puis l’enfant à son tour – le temps des vacances. Joseph déboussolé prend le maquis. Le baron perché se serait réfugié dans son arbre, Alexandre le Bienheureux dans son lit, Robinson dans la boue de ses sangliers. Joseph, lui, commence par grimper dans la cabane qu’il a construite dans un arbre du jardin. Object : ranimer ses rêves. Puis il découvre un second refuge : les autres, leurs histoires, leur présence...

Thomas VINAU (né en 1978)
La part des nuages (2014)

Nous avons lu ce livre pendant notre cinquième Semaine lecture du 7 au 14 juillet 2018 dans les Hautes-Alpes. Les 7 livres lus pendant la semaine : ICI

Voir en bas de page la documentation sur l'auteur et ses œuvres.

Voici d'abord nos 21 cotes d'amour (15 participants à la Semaine lecture + 6 à distance) :

Rozenn Suzanne, Monique S, Monique L
Jacqueline, Édith, Catherine, Marie-Odile
Manuel, Claire, Fanfan, Renée
Françoise, Chantal, Muriel, Nathalie, Fanny, Denis, Séverine, Manon, Lisa


Séverine (ayant quitté Vars pour le travail)
Nous avons inauguré la semaine avec un jeune auteur italien de 1978, nous la clôturons avec un auteur français né la même année. Autant j'ai ouvert en grand le premier, autant je ferme en grand le dernier. Pas de doute pour moi, le millésime 1978 à avoir dans sa bibliothèque est italien ! J'ai lu ce livre à la suite des Huit montagnes, avant de venir. Il est déjà hors de ma tête et je ne sais même plus de quoi ça parle. C'est sans consistance (peut-être comme les nuages), évanescent, volatile… et encore j'essaie de faire des jeux de mots pour être un peu sympa. J'ai "torché" la lecture en une heure tellement je n'ai pas vu l'intérêt de ce livre et tellement le style outrageusement original/déconstruit m'a horripilée. Si ça n'avait pas été pour le groupe lecture, je ne serais même pas allée au-delà des 20 premières pages. Qu'a voulu faire l'auteur ? Si quelqu'un sait, je suis preneuse d'une explication. Bon dernier jour !
Renée (à Narbonne)
Je l'ai lu avec plaisir, MAIS je n'ai rien souligné (mauvais signe !) et deux jours après, j'avais tout oublié.
Monique L (à Paris)
J'ai aimé l'écriture de ce livre sensible, poétique, parfois mélancolique, mais j'ai été gênée par le contenu : la régression d'un homme père de famille. Sans doute suis-je vieux jeu ?
Ce qui est intéressant, c'est qu'il est lucide et qu'il voit le monde en poète. J'ai beaucoup apprécié son comportement avec son fils. La rencontre avec le charpentier est pleine d'humanité.
Ce qui est remarquable, c'est le style de Vinau : sensible, ironique et mélancolique. J'ouvre aux ¾.
Catherine (déjà revenue à Paris)
J'ai une impression mitigée sur ce livre. Il ne m'a pas déplu, mais il ne m'a pas transportée non plus. Je l'ai trouvé plutôt bien écrit, par petites touches. C'est un livre impressionniste. Il y a des images, de la sensibilité, des phrases qui m'ont plu sur les livres, sur Noë..., mais il ne me laissera pas un grand souvenir. Le propos n'est pas très original : un homme quitté par sa femme, un peu déboussolé et désabusé, qui ne sait plus où il en est de sa vie, qui va réussir à émerger. J'ai l'impression d'avoir déjà lu la même chose plusieurs fois (même si je suis incapable de citer un livre précis). J'ai un peu pensé à Vernon Subutex, mais l'ambiance n'a pas grand-chose à voir. Je n'ai finalement pas été émue. Donc pour moi un livre intéressant, assez mélancolique mais un peu banal ; au total pas un grand livre.
Il faut dire que pour moi, il a pâti de succéder à La Soif ; il est beaucoup moins percutant. Je l'ouvre à moitié.
Manon (toujours à Paris)
Je préfère prévenir à l'avance : avis très virulent à suivre...
Partie 1 terminée, j'arrête, je ferme, je passe à autre chose ! Je pense n'avoir jamais autant en si peu de pages souligné de phrases en me disant que c'est "ridicule, risible, oh la la, au secours, SOS, WTF".
Petit message en direction de l'auteur : tout le monde ne naît pas poète et tout le monde n'a pas l'occasion de le devenir et encore plus ceux qui écrivent des choses telles que "le vent fouette leurs flancs [...] c'est la grande lessive bleue et le créateur de l'univers est une femme de ménage"...
Mais quel style ! On pourrait lui pardonner si c'étaient quelques phrases perdues au milieu d'un récit, mais là, il s'agit d'une suite de banalités dans ce genre ! Mais que font les éditeurs ! Quand enfin nous arrivons à un bout de dialogue, on tombe sur ça :
- Ça va toi ?
- Oh le boulot et compagnie.
- T'as un peu grossi non ?

Mais quel cliché ! Ce genre de discours tant attendu sur des ex me désespère !
Parfois on se dit qu'on rêve de rencontrer l'auteur d'un livre, eh bien franchement, celui-ci non merci ! Sauf s'il peut m'expliquer son "les lauriers font de la vie un rond-point", ce qui me permettrait de me coucher moins bête... ou pas !
Je ferme ce livre, je m'excuse pour mon coup de colère auprès de vous, mais pas auprès de Thomas VINAU !
Marie-Odile (dans les Pyrénées)
Belle rencontre. Texte et auteur sympathiques. Je recommande.
Si ce début ressemble à un avis sur Blablacar, c'est parce que la fenêtre de fraîcheur ouverte par ce texte me rappelle certaines expériences parfois drôles, parfois graves, ou les deux à la fois, qui ont le charme de l'éphémère et qui font du bien le temps d'un voyage – ici d'une lecture.
J'ajoute à cela la poésie du texte, l'intime contact de la nature et de l'écriture, la proximité de l'adulte et de l'enfant qu'on a ou qu'on a été. J'ai aimé le charme de la pluie, l'omniprésence des bestioles, le désordre organisé des cabanes, la douce tristesse face à la vanité de l'existence, les longues énumérations de ce qui fait le sel ou les peurs de la vie, et l'optimisme final. Tout cela est plaisant.
J'ouvre à moitié cette part de nuages mélancolique mais ensoleillée tout de même.
Lisa (à Paris)
J'ai tenu trois pages et je n'ai pas eu envie de me forcer. Je ferme.
Monique S (dans la Sarthe)
Pour finir la semaine de lecture, cerise sur le gâteau ! (pour moi en tout cas) : un livre de poète contemporain.
Je ne le connaissais pas... mais quand on lit : "il faudrait passer une serpillière de neige dans son ventre... qu'on passe son cœur au Karcher de la lumière"... (p. 15) ou "Le sable ne cesse de couler. Le dernier grain sera le dernier point. En attendant, le jour est une plage et Noé construit des châteaux de sable" (p. 17), on est en poésie !
Certains des exergues de chaque chapitre montrent que l'auteur baigne dans la littérature et la poésie ; deux sont de poètes contemporains les plus reconnus : Thierry Metz, Jean-Claude Pirotte.
J'aime l'écriture en prose, son style, l'espèce de filtre avec lequel il voit et décrit le monde : un univers d'artiste.
Mais j'aime moins le fait que ce livre soit "une histoire chronologique" qui l'oblige à des passages moins inventifs. Par ailleurs, le héros dans les arbres, me rappelle trop le roman Le Baron perché de l'italien Italo Calvino pour me laisser prendre. Dans l'ensemble, je trouve le livre un peu trop bavard. Il eût fallu, selon moi, dégraisser quelques passages. Je lirais d'autres livres de cet auteur, dont j'aimerais sans doute plus un livre de fragments en prose.
Mais pour le plaisir de lire – enfin ! – le livre d'un créateur, et pas seulement d'un raconteur d'histoires, j'ouvre aux ¾.
Grâce à cette semaine de lecture avec vous, j'ai fait une cure de "récits" que je ne lis presque plus depuis plusieurs années (lisant presque exclusivement de la poésie). Je souhaite à tous un bon retour dans la vie normale !

Outre La Part des nuages que nous avons lu, nous avions avec nous à Vars Le camp des autres, Ici ça va, Nos cheveux blanchiront avec nos yeux et Bleu de travail, tous récents (de 2012 à 2017), lus par certains.
Françoise (à Vars comme les suivants)
Je ferme en grand ce livre d'un poète qui s'essaie à la prose, avec des métaphores à la con. Je ne comprends pas bien Monique (S) : "On passe son cœur au kärcher de la lumière ", c'est tarte. "Balafré de sourire" : je rêve !
Nathalie
Je suis très déçue par ce roman, d'autant plus que j'ai découvert dans la même semaine Ici ça va qui m'a enthousiasmée. Celui-ci sent la commande d'éditeur, comme si en ouvrant son clavier il se demandait en regardant les trentenaires qui vivent autour de lui : Tiens, sur quoi je pourrais écrire ? C'est un livre qui me dérange, comme si le narrateur tirait l'un après l'autre sur les fils qui lui permettraient de tirer le fil de son récit. Je me suis complètement désintéressée au fil des pages, et de plus en plus agacée par sa tendance pénible à user et abuser des comparaisons, des métaphores et des attributs du sujet. Si j'étais sa relectrice (sic ! Très orgueilleux) je lui "taperais" sur les doigts gentiment. C'est pour moi un roman raté qui aurait eu besoin d'être dégraissé. Je suis exaspérée par la postface : minable et tellement puérile. Tout m'a exaspérée. Ça sent le dictionnaire, la prise de notes exploitée et plus ou moins bien insérée dans le fil narratif. Il parle de son personnage à la troisième personne, tout en laissant en permanence une impression d'écriture face au miroir. Les phrases courtes au bout d'un moment, ça suffit ! Un peu plus d'ambition, ça serait bien Je crois que c'est l'écrivain qui m'énerve, pas le personnage... Une accumulation de poncifs et de bric-à-brac. Quant à l’utilisation des listes, c'est quelque chose qui m'a absolument donné envie de fermer ce livre. C'est artificiel. Je ferme complètement, même si je ne m'empêcherai pas de lire de nouveau cet auteur car je pense qu'il a peut-être été mal conseillé et qu'il devrait croiser les lectures de ses relecteurs !
Fanny
Nos cheveux blanchiront avec nos yeux m'a transportée. Celui-ci est d'un ennui profond. Il ferait mieux d'écrire de la poésie. La rencontre avec le charpentier, je n'y crois pas. La tortue, c'est ridicule, de même que les images de cornichons à répétition. L'histoire elle-même m'a agacée. Il y a je trouve un manque de décence dans la manière dont il parle de sa souffrance. Je ferme. Quel contraste entre les deux livres !
Rozenn
Je suis sidérée par vos avis ! J'ai tout aimé. C'est plein d'humour, de dérision, d'autodérision. C'est très vrai, très fort, très poétique. J'ai vraiment une interrogation sur ma façon de lire ; je m'arrête sur un mot. Ce qu'il a rendu, c'est le fait d'être paumé en attendant son gamin. J'ai lu Ici ça va que j'ai trouvé bien, moins fort un peu convenu. J'ai pensé à Bobin. Avec Le camp des autres, je me suis régalée, avec la Caravane à Pépère. J'ai envie d'en lire d'autres. Ce qui compte, c'est l'effet du livre. Et j'ouvre en grand.
Jacqueline
Le livre m'a beaucoup déçue. Surtout au début. J'avais lu Le camp des autres : une écriture politique. J'étais emballée. J'avais une grande attente. Avec les énumérations, les phrases courtes, je vous entends rire… Ça m'a fait penser à Perec, cette histoire de dépression. J'ouvre à moitié.
Édith
Que de la dérision, que de l'humour, je n'ai pas vu de dépression. Il joue à régresser. J'ai aimé l'histoire de la pizza, la rencontre avec les clochards. J'ai pensé à Françoise Héritier. Les énumérations, j'ai passé vite. La tortue ? C'est de la provoc. C'est un livre de dérision. J'ouvre à moitié.
Claire
(Asticotant Nathalie) Je ne vois pas pourquoi ce livre serait une commande de l'éditeur… (y a des foules hystériques prêtes à lire Thomas Vinau ?)
L'atmosphère d'une robinsonnade intemporelle a de quoi me plaire, certaines phrases m'ont plu ("la lumière garde du sombre en elle"), j'ai trouvé agréable le fait qu'il y ait des chapitres courts, sympathiques ces évocations de films et de chanteurs, attirantes ces citations d'un auteur différent pour chaque chapitre en exergue, sauf que je n'en ai jamais compris le sens : pour moi, c'est de la frime et tout le reste m'a paru assez toc. L'histoire, puisqu'histoire il y a, ne m'a pas motivée beaucoup, vraiment baba cool babarbant, le livre, pourtant joli d'aspect, me tombait d'une main, l'autre le rattrapait... J'ouvre un quart.
Fanfan
Je suis partagée : je suis exaspérée par le mec qui se regarde écrire. À la fin il se redresse. Il rigole. Je suis touchée par l'homme un peu enfantin, pas très mûr, il régresse dans la dépression, il se le permet. J'ouvre à moitié.
Suzanne
Pour moi, ça été une lecture agréable. J'ai bien aimé l'humour, la poésie. Il est très lucide ("obligé de mettre un jour devant l'autre"). Il ressent une peur ("la peur de ce que je ne deviens pas"). J'ai pensé au Baron perché, à Alexandre le bienheureux. Le livre ne me laissera pas de trace extraordinaire, mais c'est agréable, il y a des choses bien vues. J'ouvre aux trois quarts.
Chantal
À Houat, quand les nuages seront gris, je prendrai des passages de ce livre. Je n'ai pas aimé. Il imite Philippe Delerm. Il y a des énumérations à la Françoise Héritier. Après La soif, il ne fait pas le poids après ce livre, le plus couillu. Il ne me restera rien. Il évoque la poésie d'Émilie Dickinson, ça j'ai aimé. Lignes de suite, la postface, ça m'a exaspérée. Je ferme le livre.
Muriel
Je me joins au concert. Comment pouvez-vous trouver de l'humour dans ce livre ?! Je pense comme Nathalie. Les comparaisons sont convenues ou tartes. Qu'est-ce que je vais mettre d'original ?, se dit-il. Il déprime à cause du môme, oui... bon. Je ne rentre pas une seconde dans l'histoire du clochard. C'est triste pour la tortue. Je n'ai pas été intéressée (sauf par la tortue). Des énumérations, il y a un pastiche à faire. Ça m'a barbée. Je ferme en grand.
Manuel
Il est né en 78 et moi en 72. Pour moi, c'est un livre générationnel. Concernant la paternité, le boulot, la copine qui l'a quitté. C'est sa posture qui me déplaît. C'est prétentieux. Le personnage et l'auteur ne sont pas à dissocier. Je retiens le mot adulescent qu'il emploie. J'ai envie de lui mettre des claques. La BD Rahan, c'est pathétique. Quelle complaisance. Oui, ça sent le dictionnaire. C'est limite caca boudin. Il est bête. C'est navrant. Être publié pour ça, c'est navrant. J'ouvre un quart pour l'écho générationnel.

Denis
Je n'ai pas supporté l'écriture. Je l'ai lu au ventilateur.

Plusieurs
Ah pas mal l'expression...

Denis
Le sujet est intéressant, la déprime d'un père qui se retrouve seul. J'ai aussi connu cela, sans toutefois atteindre à ce degré de désarroi. Mais je trouve la manière d'en parler insupportable. C'est racoleur, c'est un truc de pute.

Rozenn (atterrée sur notre niveau... de langue)
Comment pouvez-vous oser dire ça !
Denis
On peut en sauver quelques passages, c'est vrai. Mais à la fin, dans la postface, il est trop content de lui. Je ferme le livre.

Claire
Je reviens sur le terme que tu as retenu, Manuel, d'adulescent. Quand j'ai découvert le site de Thomas Vinau avant de lire son livre, la façon dont il se présente, la diversité des livres qu'il a publiés, j'avais le sourire. J'ai relu sa présentation après avoir lu le livre : je l'ai trouvé adolescente justement et je me suis rembrunie...



DOC SUR VINAU ET SES ŒUVRES

Présentation par l'auteur sur son blog
"Né en 1978 à Toulouse. Va d'un sud à l'autre, Cahors, Montpellier, Pertuis. Habite dans le Luberon avec sa petite famille. S'intéresse aux choses sans importance et aux trucs qui ne poussent pas droit. A passé trois fois son bac et six fois son permis. Études de sciences humaines, à la fac et dans la nuit. A vendu des frites, ramassé des fruits, photocopié des photocopies. Est un etc-iste et un brautiganiste. Se prend parfois pour le fils de Bob Marley et de Luke la main froide. S'assoit sur le canapé. Se reprend. Décapsule. Aime les histoires dans les poèmes et les poèmes dans les histoires. Ecrit des textes courts et des livres petits."

Thomas Vinau et l'édition
- "A la base je ne connaissais personne. Je propose mes projets à des éditeurs qui me plaisent. Petits ou grands. J'ai commencé à publier en poésie, il y a dix ans. D'abord revues, puis internet puis petit éditeurs. Jamais à compte d'auteur".
- "La poésie est un monde foisonnant, très vivant, assez précaire, (...) c'est l'endroit où je suis né en tant qu'auteur (...), je n'ai jamais renoncé à être diffusé plus largement, défendu, voire même soyons fou un peu payé pour ce que je faisais."
- "J'ai eu la chance au moment où je trouvais ma forme et où je recommençais à aller un peu plus sérieusement vers la narration, vers le roman, donc dans un domaine moins confidentiel, de rencontrer Alma (...), ils me permettent d'atteindre un peu mieux les lecteurs. Grâce à eux en plus je suis en poche chez 10/18, l'éditeur de tous les américains que j'admire."
- Thomas Vinau dit qu'il a 4 familles d'éditeurs et, suivant l'objet et le projet, il propose aux uns ou aux autres :
la microédition de poésie : Gros textes, Les Carnets du dessert de lune, Motus ou Donner à voir, Le Réalgar, La Boucherie Littéraire ou Cousu Main, Fireboox de Voix éditions, les livres faits-mains des Venterniers-Nuit Myrtide ou de Sun-Sun
Alma et 10/18 pour les romans
La Fosse aux Ours pour les proses poétiques
Le
Castor Astral pour une partie de son travail poétique.
(Rencontre avec l’écrivain Thomas Vinau, Philippe Chauché, La Cause littéraire, 30 mars 2017)

Thomas Vinau avait été informé que nous le lisions...
Message
- Après une année de lectures à Paris, nous nous isolons en juillet à 2000 m pendant une semaine et lisons chaque jour un roman avant de nous retrouver le soir pour en parler. L’une de nos journées sera consacrée à La part des nuages.
Réponse
- À 2000 m c'est bien pour lire la part des nuages. Merci et à la vôtre !

Les livres de Thomas Vinau

Romans
- Le camp des autres, Alma (2017)
- La Part des nuages, Alma (2014) et 10/18 (2017)
- Ici ça va, Alma Éditeur (2012) et 10/18 (2014)
- Nos cheveux blanchiront avec nos yeux, Alma (2011) et 10/18 (2012)

Nouvelles - Micro-fictions - Récits courts - Autres
- Des étoiles et des chiens, Le Castor Astral (2018)
- Collection de sombreros ?, Vincent Rougier (2017)
- Lettre ouverte au cours naturel des choses, Le Réalgar (2017)
- 76 Clochards Célestes ou presque, Le Castor Astral (2016)
- Autre Chose, Les Carnets du dessert de lune (2015)
- Les Ailes Grises, Les Venterniers (2013) (livre fait main)
- La Bête, illustrations de Sylvie Lobato, éditions Le Réalgar (2013)

Jeunesse
- Des salades, illustrations Matt Mahlen, Donnez à Voir (2015)
- Du sucre sur la tête, illustrations de Lisa Nanni, éditions Motus (2011)

Poésie
- Il y a des monstres qui sont très bons, Le Castor Astral (2017)
- Ça joue, avec Roger Lahu, Le pédalo ivre (2017)
- Bleu de travail, La fosse aux Ours (2015)
- p(H)ommes de terre, avec René Lovy, La Boucherie Littéraire (2015)
- Notes de Bois, illustrations de Valentine Leboucq, éditions Cousu main (épuisé) (2015)
- Juste après la pluie, Alma éditeur (2014)
- Miniatures locomotives, Asphodèle éditions (2013)
- Bric à brac hopperien, peintures de Jean-Claude Götting, Alma Éditeur (2012)
- Les derniers seront les derniers, Le pédalo ivre (2012)
- Un pas de côté, éditions Pointe Sarène (épuisé) (2011)
- Le Noir Dedans, éditions Cousu main (épuisé) (2011)
- Tenir tête à l'orage, édition N&B (2010)
- Fuyard Debout, éditions Gros Textes (2010)
- Little Man, éditions Asphodèle (2010)
- L'âne de Richard Brautigan, éditions du soir au matin (épuisé) (2009)
- Hopper city, éditions La Nuit Myrtide (2009)
- Les chiens errants n'ont pas besoin de capuche, éditions Gros textes (2008)
- Le Trou, éditions du Cygne (2008)
- 100 voyages immobiles, de 36 façons, Vincent Rougier éditions (épuisé) (2007)

Presse, radio, internet

Sur Nos cheveux blanchiront avec nos yeux, Alma, 2011
-
Trois chroniques dans Le Monde, 18 août 2011, par Catherine Simon ; Le Figaro, 1er septembre 2011, par Solange Pinilla ; Le Monde, 10 septembre 2011

Sur Juste après la pluie, Alma, 2014
- Thomas Vinau parle du rôle de la poésie tous les jours, à l'occasion de la parution de ce livre, pour Alma éditeur, 14 février 2014 (1 min 25)
- Rock & Folk, mars 2014

Sur Bric à brac hopperien, peintures de Jean-Claude Götting, Alma, 2012
- "Hopper inspiration", Denis Podalydès, Le Monde, 12 octobre 2012
- Entretien avec Jean-Yves Estre, Le Dauphiné Libéré, 20 octobre 2012
- Émission L'humeur vagabonde, France Inter, de Kathleen Evin, avec Thomas Vinau et Jean-Claude Gôtting, Alain Cueff, 9 octobre 2012

- Émission Pas la peine crier, France Culture, de Marie Richeux, avec Thomas Vinau et Alain Cueff, 12 octobre 2012
- Émission Un autre jour est possible, France Culture, de Tewfik Hakem, 15 octobre 2012

Sur La Part des nuages, Alma, 2014
- "Le daron perché", Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo, 30 mai 2014

- Émission de France bleue Maine, 22 septembre 2014
- Blog Bricabook, 22 août 2014

- Blog
Le tour du nombril, 29 septembre 2014
- Émission
Entre les lignes, RTS, 29 septembre 2014 (55 min)
- Une très jeune booktubeuse fait depuis sa chambre une déclaration d'amour aux livres de Thomas Vinau, et notamment La part des nuages, Le Pamplemoussaillon, 21 mai 2016 (7 min)

Sur Bleu de travail, La fosse aux Ours, 2015
- Site Remue.net, 21 août 2015, par Jacques Josse
- Siné Hebdo, par Martine Laval
- Vidéo : Thomas Vinau lit un extrait de Bleu de travail à la Maison de la Poésie de Nantes, 10 décembre 2016 (6 min)

Sur Le Camp des autres
- "In vino veritas", Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo, 26 mai 2017

Sur les différents livres de Thomas Vinau
- "Thomas Vinau un ovni poétique identifié", Textures, 28 septembre 2015

 

 

Nos cotes d'amour pour le livre, de l'enthousiasme au rejet :
à la folie
grand ouvert
beaucoup
¾ ouvert
moyennement
à moitié
un peu
ouvert ¼
pas du tout
fermé !

 

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