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Quatrième de couverture :
Autrice de Peau,
recueil dessais devenu culte, Dorothy Allison a grandi dans le sud
des États-Unis, dans un contexte de misère sociale et de
violences familiales et sexuelles. Dans Deux ou trois choses dont
je suis sûre, elle raconte les femmes de sa famille mère,
surs, cousines, filles et tantes , rendant hommage à
leur force, leur humour, leur beauté et surtout leur détermination
obstinée face au quotidien qui les accable. Illustré de
photographies de sa collection personnelle, ce livre montre à quel
point les petites histoires dune génération peuvent
acquérir le statut de légende pour les générations
suivantes.
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Dorothy ALLISON (1949-2024)
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Fanny(avis
transmis)
Dès les premières pages, j'ai pris une claque. Ce livre
est un OVNI, je trouve qu'il ne rentre dans aucune catégorie, et
c'est très bien comme ça.
Pamphlet de lutte contre toutes certitudes ?
Combat féministe ?
C'est comme un cri continu qui hurle les violences subies, la colère,
mais aussi l'envie et l'amour. Malgré toutes les souffrances je
ne vois pas de haine dans son écrit.
Il y a de beaux passages de littérature, d'amour et d'érotisme,
par exemple "une princesse de porcelaine, une lesbienne rideau-dentelle".
J'ai aimé la construction qui a l'air de partir dans tous les sens,
mais chemine ; c'est uniquement qu'elle ne prend pas un tracé linéaire
(elle raconte d'ailleurs au début de quelle manière elle
a affirmé la légitimité de ne pas faire une narration
linéaire). La construction est un peu sur le mode de l'hypertexte
dont elle parle à la fin.
J'ai aussi trouvé l'introduction intéressante sur les choix
de traduction liés aux genres : féminin ? masculin ? neutre
? Quelque chose d'autre serait à créer...
J'ouvre en grand.
Jacqueline(avis
transmis)
J'ai apprécié ce livre si particulier
où je ne savais pas dans quoi j'étais embarquée
"Laissez-moi vous raconter une histoire" : ce leitmotiv signe
un récit autour de la difficulté de mettre en mots.
Dans la première moitié, il s'agit de vies de femmes qui
tiennent bon pour vivre, dans une certaine misère sociale, un peu
en marge d'une société bienpensante. C'est un témoignage/plaidoyer
plein d'énergie pour ces travailleuses et leur histoire qui ont
construit l'auteure
Pressée de lire le livre, sans être allée jusqu'aux
pages qui légendent les photos, celles-ci prenaient sens pour illustrer
un propos sur un milieu de femmes, piliers entourées de nombreux
enfants, qui gagnent leur vie en dehors de l'histoire, tout en la faisant
au jour le jour
Et puis, à peu près à la moitié du livre,
la révélation du viol comme une déflagration et comme
venant illustrer la difficulté de raconter et le désir de
dire
Juste avant cette réflexion : "je
suis seulement censée raconter une seule histoire à la fois",
comme un pied de nez aux règles des ateliers d'écriture,
alors qu'une expérience est tissée de mille récits
possibles. Evidemment, j'ai pensé à Neige Sinno dont nous
avons lu le livre et qui était aussi une recherche pour raconter
Un peu plus loin, j'ai noté ce moment de bascule où Allison
peut signifier à son amante : "Je
peux pas réparer ça, ma belle. Je peux rien réparer
du tout. Si tu peux me dire ce dont tu as besoin, je peux essayer de te
le donner" ; le ça de la première phrase
parle sans doute de quelque chose à réparer chez sa partenaire.
La deuxième phrase est un constat personnel les englobant dans
quelque chose de commun et la dernière illustre ce que peut et
devrait être une relation établie sur le consentement
Je ne pense pas qu'un peu plus loin la curieuse formulation "les
femmes gâchent leur vie parce qu'elles ne savent pas qu'elles peuvent
faire quelque chose de différente" soit une coquille.
J'aurais aimé être capable d'aller voir l'original anglais
J'ai aimé la fin du livre, la force des liens familiaux et j'ai
été ensuite contente de pouvoir mettre des noms sur les
photos. Je regrette de ne pas avoir plus de temps et de ne pas entendre
vos avis.
J'ouvre au moins aux trois quarts.
Édith
Étienne
Fanfan
Chantal
Suzanne
Annie
Danièle
Catherine
Katell
Rozenn
Annick L
Manuel
Françoise
Marie-Thé
Annick
A
Claire
Jérémy
QUELQUES INFOS AUTOUR DU LIVRE
PRÉSENTATION DE L'AUTEUR sur wikipédia
LIVRES TRADUITS
Romans
- L'histoire
de Bone, trad. Michèle Valencia, 10/18, 1998
- Retour à Cayro, trad. Michèle Valencia, Belfond,
1998
Récits
- Peau :
à propos de sexe, de classe et de littérature, Cambourakis,
2015, trad. Nicolas Milon et Camille Olivier
- Deux
ou trois choses dont je suis sûre,
trad. Noémie Grunenwald, Cambourakis, 2021
Poèmes
- Les
femmes qui me détestent, trad. Noémie Grunenwald,
éd. Hystériques et associéEs, 2024
Nouvelles
- Trash
: vilaines histoires & filles coriaces, trad. Noémie
Grunenwald, Cambourakis, 2021
Correspondance
- Amour
& bave de schneck, trad. Noémie Grunenwald, Dorothy
Allison & Joan Nestle, éd. Hystériques et associéEs,
2025.
Nos cotes d'amour, de l'enthousiasme
au rejet :
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