Folio classique, 1973, 240 p., trad. de Bernard
Groethuysen, préface et notes de Pierre
Bertaux
Quatrième de couverture :
Jeune homme rêveur, Werther rencontre Charlotte
lors dun bal. Il en tombe éperdument amoureux ; mais
celle-ci est fiancée à un autre. Partagé entre son
amour et son sens de lhonneur, Werther refuse tout compromis et
sombre dans le désespoir. Se heurtant de toutes parts à
une société hostile, aspirant à un bonheur interdit,
quelle issue peut-il sinventer pour sortir de ce dilemme ?
Hymne à la jeunesse et à ses ardeurs, texte fondateur du
romantisme allemand, Les Souffrances du jeune Werther est le premier
roman de Goethe. Celui qui deviendra le chef de file du classicisme de
Weimar est encore, en 1774, un jeune homme exalté, partisan du
Sturm und Drang. Intense et passionné, son roman emporte
lEurope dans une fièvre sans précédent : une
génération entière se retrouve dans ce héros
ardent, embarqué dans une quête impossible. Recherche de
labsolu, célébration de la souffrance, lyrisme enflammé
: Werther, brûlant dune lumière noire, est le premier
héros romantique.
Le Livre de poche, 1999,
224 p., trad. Pierre
Leroux
Quatrième de couverture :
"Werther. Je me
souviens de lavoir lu et relu dans ma première jeunesse pendant
lhiver, dans les âpres montagnes de mon pays, et les impressions
que ces lectures ont faites sur moi ne se sont jamais ni effacées
ni refroidies. La mélancolie des grandes passions sest inoculée
en moi par ce livre. Jai touché avec lui au fond de labîme
humain
Il faut avoir dix âmes pour semparer ainsi de
celle de tout un siècle.» À ces lignes de Lamartine
pourraient sajouter dautres témoignages : très
tôt, le livre entre dans la légende, jusquau suicide,
dit-on, de certains de ses lecteurs.
Si à sa parution, en 1774, il établit dun coup la
réputation du jeune Goethe encore presque inconnu, sil est
rapidement traduit en français, cest sans doute parce que,
dans ce roman par lettres dont la forme est depuis longtemps familière
au lecteur, la voix même du personnage fait retentir lintransigeance
de la passion, mais cest surtout que Werther, le premier héros
romantique, exprime de manière éclatante la sensibilité
aussi bien que le malaise de son temps où lindividu se heurte
à la société." Werther, jeune bourgeois ambitieux
épris de poésie, de promenades solitaires et de tartines
beurrées, rencontre un jour Charlotte. Celle-ci, fille de bailli,
la plus belle de ses surs, est hélas fiancée à
un autre, Albert, dont les qualités dâme ne sont pas
à mettre en doute.
De lamour platonique, impossible, qui unit Werther à Charlotte,
Goethe fait le récit dune jeunesse en quête dabsolu,
promise à la souffrance des désillusions un canon
romantique dont le succès colossal, à sa parution, déclencha
une vague de suicides dans toute la jeunesse dEurope.
Pocket, 2019, 192 p., trad. Pierre
Leroux et Christian
Helmreich
Quatrième de couverture :
Werther, jeune bourgeois ambitieux épris
de poésie, de promenades solitaires et de tartines beurrées,
rencontre un jour Charlotte. Celle-ci, fille de bailli, la plus belle
de ses surs, est hélas fiancée à un autre,
Albert, dont les qualités dâme ne sont pas à
mettre en doute.
De lamour platonique, impossible, qui unit Werther à Charlotte,
Goethe fait le récit dune jeunesse en quête dabsolu,
promise à la souffrance des désillusions un canon
romantique dont le succès colossal, à sa parution, déclencha
une vague de suicides dans toute la jeunesse dEurope.
Les Passions du jeune Werther,
trad. Philippe Roger, Imprimerie nationale-La Salamandre,
1994, 254 p.
GF, 1968, 184 p.,
présentation et trad. Joseph-François
Angelloz
Quatrième
de couverture :
"Ce qui est sans égal et sans pareil,
cest Werther : on voit là tout ce que le génie de
Goethe pouvait produire quand il était passionné. Lon
dit quil attache maintenant peu de prix à cet ouvrage de
sa jeunesse ; leffervescence dimagination, qui lui inspira
presque de lenthousiasme pour le suicide, doit lui paraître
maintenant blâmable. Quand on est très jeune, la dégradation
de lêtre nayant en rien commencé, le tombeau
ne semble quune image poétique, quun sommeil environné
de figures à genoux qui nous pleurent ; il nen est plus ainsi
même dès le milieu de la vie, et lon apprend alors
pourquoi la religion, cette science de lâme, a mêlé
lhorreur du meurtre à lattentat contre soi-même.
»
Madame de Staël
Pléiade, tome 1, 1954, trad. Bernard
Groethuysen
Hachette/BNF, 2020, trad. de 1777 de M. Aubry,
pseudonyme vraisemblablement Woldemar Friedrich
Graf von Schmettau, aristocrate allemand qui réside à Paris
dans les années 1770
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Johann Wolfgang von GOETHE (1749-1832)
Les Souffrances du jeune Werther (1774)
Nous avons lu ce livre
en février 2021.
Les échanges ont eu lieu à distance...
Le nouveau groupe l'a lu pour le 6 juin.
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