Pères et fils, trad. du russe Françoise Flamant, Folio classique, 320 p.

Quatrième de couverture : La Russie au lendemain de l’abolition du servage. Les pères : bienveillants, un peu fatigués, sceptiques, mais convaincus qu’une bonne dose de libéralisme à l’anglaise résoudra les problèmes d’un pays encore médiéval. Les fils : sombres, amers, désespérés avant l’âge, haïssant toute idée de réforme, ne croyant qu’à la négation, au « déblaiement », à la destruction de l’ordre.
« Je vois, dit l’un des pères à l’un des fils, vous avez décidé de ne rien entreprendre de sérieux.
– De ne rien entreprendre, en effet, répéta Bazarov.
– Et de vous borner à insulter.
– Exact.
– Et cela s’appelle le nihilisme!
– Cela s’appelle le nihilisme », répété Bazarov.
Hamlet prérévolutionnaire, Bazarov ira au-devant d’une mort absurde, sa postérité hésitant entre les « démons » de Dostoïevski et les bolcheviks de 1917.

Autres éditions imprimées :
-
Romans et nouvelles complets, tome II
Collection Bibliothèque de la Pléiade, 1982
-
Pères et fils, éd. L'accolade, bilingue, 706 p.

Ivan TOURGUÉNIEV(1818-1883)
Pères et fils (publication en Russie en 1862, traductions françaises en 1863, 1953, 1982)

Nous lisons ce livre pour le 10 janvier 2025.
Nous avions lu Premier amour en 1992.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Nos cotes d'amour, de l'enthousiasme au rejet :
                                        
à la folie
grand ouvert
beaucoup
¾ ouvert
moyennement
à moitié
un peu
ouvert ¼
pas du tout
fermé !

 

 

Nous écrire
Accueil | Membres | Calendrier | Nos avis | Rencontres | Sorties | Liens